CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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HOMMES CELEBRES DANS LE MONDE

   Cette catégorie renfermera tous les hommes et femmes célèvres qui ont jalonné l'invention et la création dans le monde contemporain.

Abou Houreyra

Religions, Spiritualités, Laïcité
Il était une fois … un inféodé sur le chemin de Damas : histoire de Abou Hourayra (2/12)

Posté par Mohamed LOUIZI le 9/1/2009 9:50:00 (7 lectures) Articles du même auteur

Religions, Spiritualités, Laïcité

Religions, Spiritualités, Laïcité

http://mlouizi.unblog.fr/files/2008/09/dessinintroductionabouhourayra.bmp Abou Hourayra est principalement connu par son surnom et non par son nom ou par son affiliation familiale comme le veut la tradition. Un surnom dont on ignore l’origine exacte, puisque son porteur  en proposa lui-même deux versions explicatives différentes...







http://www.forumdesforums.com/images/photos/membre11.jpg

1- Une carte d’identité pour le moins suspecte…

Il disait, d’une part, que son surnom représentait un héritage patronymique. En raison de la petite chatte – Hourayra – avec laquelle il jouait quand il était tout petit (1), sa famille l’aurait donc surnommé Abou Hourayra. Mais il expliquait aussi, d’autre part, que c’était le prophète Mohammad(2). qui lui avait attribué ce surnom puisqu’il possédait une petite chatte et qu’il prenait soin d’elle

 

http://mlouizi.unblog.fr/files/2008/09/cartedidentitabouhourayra.bmp

 

Pour l’essentiel, Abou Hourayra n’était pas connu par son vrai nom, ni avant ni après son arrivée à Médine. D’ailleurs, historiens et biographes divergent au sujet de son vrai nom et de celui de son père.

An-Nawawi a choisi parmi 30 versions possibles Abd al-Rahman ibn Sakhr Ad-Dawsi comme nom plausible d’Abou Hourayra (3).

Ibn Hajar Al Askalany cite dans son livre Al-Issabah Fi Tamyize As-Sahabah – en arabe – 44 versions différentes du nom de Abou Hourayra et du nom de son père (4)! Dans le même esprit, le biographe Ad-Dahbi dresse la liste dans son livre Siyar Aâlam An-Noubala de différents noms probables. Abou Hourayra se nommait peut être Ibn Ghaname ou Abd Chamse ou Sakine ou Amer ou Abou Al Assowad…etc.(5)

Dans son livre Des hommes autour du prophète, le biographe contemporain Khalid Mohammad Khalid présume qu’Abou Hourayra s'appelait Abdchams qui se traduit par « l’adorateur du soleil » (6). La seule information que les biographes affirment avec certitude est que sa mère portait bel et bien le nom d’Oumaymah fille de Sabih (7)

Comment se fait-il que ces biographes ignorent le nom de son père et semblent être sûrs de celui de sa mère ? Comment explique-t-on, sinon, toutes ces divergences qui ne concernent pas seulement un détail de la vie de Abou Hourayra mais un élément manifestement fondamental de son identité : son nom et le nom de son père ? 

Les biographes ignorent aussi l’année de sa naissance et sa fonction au Yémen, son pays natal, avant son arrivée à Médine ! La seule information que l’on trouve est ce que lui-même avait raconté en parlant de sa vie antérieure : toutes ses misères endurées, d’après ses dires, dans sa vie d’orphelin et d’analphabète (8). Aucune autre personne le connaissant de près n’a pu donner d’informations supplémentaires ni corroborer ce qu’il a pu dévoiler de son curriculum vitae. On est presque pris en otage par des informations, assez souvent contradictoires et étranges, que Abou Hourayra n’a cessé de divulguer même bien plus tard sur son propre passé !

2 - … suivie d’une conversion bien tardive !

Les choses se compliquent encore davantage lorsqu’il s’agit de chercher à savoir la période exacte pendant laquelle il vécut avec le prophète… Des biographes et historiens médiévaux  affirmaient, en se basant sur un récit d’Abou Hourayra, qu’il eut embrassé l’islam en l’an 7 ou 8 de l’hégire au moment de la répartition du butin de l’expédition de Khaybar (9) ! Depuis, il se fut tenu en compagnie du prophète jusqu’à sa mort, 3 ou 4 ans plus tard. D’autres confirmaient que même s’il avait embrassé l’islam pendant cet événement, il ne resta en compagnie du prophète que durant 1 an et 9 mois ; confirmation se basant bien évidemment sur un autre récit de Abou Hourayra !(10).

En effet et à en croire cette dernière version, le prophète l’eut envoyé avec un groupe de compagnons, sous l’égide de Abou Al Alaa Al Hadramiy(11), pour résider à Bahreïn loin de Médine essentiellement à cause de ses comportements gênants à l’égard de tout son entourage(12)!

Certains avancent l’idée d’un « ostracisme » doux de Abou Hourayra de l’espace médinois. Il se serait donc agi d’une mise à l’écart pédagogique, afin d’inciter Abou Hourayra à trouver un travail rémunérant et valorisant. Puisque sans activité productive, il préférait rester à la charge des bienfaiteurs, en résidant dans un lieu appelé As-Soffah attaché à la mosquée/Al-Jami’i du prophète et réservé aux compagnons sans domicile fixe.

Il reconnaissait dans des Hadiths authentiques (!) – et donc considérés comme avérés – qu’il suivait des gens, comme Omar Ibn Al Khattab et Jafar Ibn Abi Taleb, dans les ruelles de Médine jusqu’à leurs demeures en mendiant, qu’il s’invitait abusivement chez eux, qu’il faisait semblant de vouloir apprendre le Coran, mais qu’en vérité, il ne cherchait qu’à mettre ces hôtes/cibles dans des situations embarrassantes pour qu’ils lui donnent de quoi se nourrir et se vêtir(13). Néanmoins, je ne suis pas en train de me moquer de la pauvreté supposée de Abou Hourayra. Ce qui m’intéresse dans son histoire c’est -1) de comprendre les raisons pour lesquelles il fut envoyé si loin de Médine quelques mois après son arrivée et –2) pourquoi pas de réussir à mettre la main sur la clef qui nous permettra enfin d’enrichir notre compréhension de ce personnage paradoxal, énigmatique et pourtant très présent dans l’inconscient collectif des sunnites.

Mohamed LOUIZI (A suivre…)

Notes :

1-  Ad-Dahbi, Siyar A’alâm An-Noubala’a, source Internet : <!--[endif]-->

   http://www.al-hakawati.net/arabic/Civilisations/book20a188.asp

   (Même information se trouvant dans : Mahmoud Abou Rayyah, op.cit., p.49)

<!--[if !supportLists]-->2- Ibid.<!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]-->3- Mahmoud Abou Rayyah, op.cit., p.48<!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]-->4- Ibid, p.48<!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]-->5-  Ad-Dahbi, op.cit., source Internet<!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]-->6- Khalid Mohammad Khalid, Des hommes autour du prophète, Dar Al-Kotob Al-Ilmiyah, Beyrouth, 2001, p.146 (Traduction française : Abdou Harakat)<!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]-->7-  Ad-Dahbi, op.cit., source Internet<!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]-->8- Mahmoud Abou Rayyah, Adwa’a Ala As-Sunna Al-Mohammadiah, Dar Al-Maârif, le Caire, 1957, p.180<!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]-->9- Mahmoud Abou Rayyah, op.cit., p.169<!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]-->10- Mahmoud Abou Rayyah, Abou Hourayra cheikh Al Madirah, p.69 <!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]-->11-  Abou Al Alaa Al Hadramiy est l’émissaire que le prophète avait envoyé à Al Moundir Ibn Sawa, gouverneur de Bahreïn (*) <!--[endif]-->

(*) - Mohamed Al Ghazali, Fiqh As-Sirah, Dar Ac-Chourouk, le Caire, 2000, p.276 (en arabe)

<!--[if !supportLists]-->12- Mahmoud Abou Rayyah, Abou Hourayra cheikh Al Madirah, p.69-71<!--[endif]-->

13- Ibid, p.55-60

 


14/10/2009
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PIERRE et MARIE CURIE

Marie Sklodowska-Curie (1867-1934) Femme de science et de courage, deux fois prix Nobel. Pierre Curie (1859-1906) Physicien Français

    Dans l'histoire de la radioactivité, depuis sa découverte, le nom des Curie s'inscrit au premier plan.

Marie Sklodowska est née à Varsovie, le 7 novembre 1867. La capitale polonaise est alors occupée par les Russes, qui tentent d'affaiblir l'élite locale. Comme de nombreux intellectuels, Maria est une adepte de la doctrine positiviste d'Auguste Comte, seule voie du progrès pour eux.

élevée dans une famille d'enseignants, elle mène une vie austère. élève brillante, sérieuse, avec un étonnent pouvoir de concentration, Maria fait le rêve, alors inconcevable pour une femme, de mener une carrière scientifique. En juin 1883 elle obtient en Pologne son diplôme de fin d'études secondaires (avec la médaille d'or).
La timide Maria arrive à Paris en 1891 pour poursuivre des études scientifiques. elle est reçue en 1893 première à la licence de physique, puis de mathématiques.

- Pierre Curie est né à Paris le 15 mai 1859, fils d'un médecin protestant. Il obtient une licence de physiques en 1877.
En 1880, il observe en collaboration avec son frère Jacques un phénomène important baptisé "piézo-électricité"selon lequel une pression exercée sur un cristal de quartz crée un potentiel électrique.
Il est chef de travaux à l'Ecole de Physique et Chimie industrielle de Paris à partir de 1889, puis professeur dans la même école en 1895.

Au printemps 1894, Marie fait connaissance avec un jeune homme timide et réservé, Pierre Curie. Il est déjà reconnu pour ses travaux sur la cristallographie et le magnétisme. Il lui écrivait "comme il serait beau de passer la vie l'un près de l'autre, hypnotisés dans nos rêves : votre rêve patriotique, notre rêve humanitaire et notre rêve scientifique." En 1895, il devient son mari.

Après son mariage Pavec ierre Curie elle se consacre à des recherches sur les rayons uraniques de Becquerel. Celui-ci venait de montrer que l'uranium émet des radiations ionisantes dont on distingue trois types: alpha, béta et gamma, et qui ont certaines propriétés communes avec celles que produisent les tubes à rayons X (Roentgen).
Henri Becquerel venait de découvrir qu'un sel d'uranium impressionne une plaque photographique malgré des enveloppes protectrices (Il communique sa découverte à l'Académie des Sciences le 24 février 1896 et le 2 mars 1896. ). Marie veut comprendre l'effet, l'énergie de ces rayons uraniques. Elle brasse des tonnes de minerai elle analyse les rayonnements de la pechblende, minerai riche en uranium et s'aperçoit qu'une autre substance, le thorium, est "
radioactive", terme de son invention.

Les Curie découvrent ensemble le polonium en juillet et le radium en décembre 1898 et prouvent - découverte majeure - que la radioactivité n'est pas le résultat d'une réaction chimique mais une propriété de l'élément, en fait de l'atome.
Dans le hangar qui leur sert de laboratoire Pierre observe les propriétés des rayonnements et Marie purifie plutôt les éléments radioactifs. "L'une de nos joies était d'entrer la nuit dans notre atelier ; alors nous percevions de tous côtés les silhouettes lumineuses des flacons et des capsules qui contenaient nos produits."
Les Curie refusent de déposer un brevet qui aurait pu les mettre à l'abri financièrement, afin de permettre à tout scientifique, français ou étranger, de trouver des applications à leur découverte, la radioactivité.

Pierre teste le radium sur lui-même. Il constate une brûlure, puis une plaie de la peau : ainsi l'action sur l'homme est prouvée. Bientôt le radium sert à traiter les tumeurs malignes. La curiethérapie est née.

Il y a plus d'un siècle, le 25 juin 1903, Marie Sklodowska-Curie soutient sa thèse de doctorat à la Sorbonne intitulée "Recherches sur les substances radioactives ". Elle termine ainsi son mémoire: "Nos recherches sur les substances radioactives nouvelles ont donné lieu à un mouvement scientifique, et ont été le point de départ de nombreux travaux relatifs à la recherche de substances radioactives nouvelles et à l'étude du rayonnement des substances radioactives connues".

Deux prix Nobel

Le 10 décembre 1903, à Stockholm, en séance solennelle, l'Académie Royale de Sciences de Suède décerne le prix Nobel de physique à Henri Becquerel pour " la découverte de la radioactivité spontanée " et à Pierre et Marie Curie " en reconnaissance des mérites extraordinaires dont ils ont fait preuve par leurs recherches communes sur les phénomènes de radiations découverts par le Professeur Becquerel "

En 1904, Pierre Curie obtient une chaire de physique à la Sorbonne et est élu en 1905 à l'Académie des sciences.
A la mort brutale de Pierre Curie survenue près du Pont-neuf à Paris le 19 avril 1906, renversé par une voiture à cheval, elle prend la direction de leur laboratoire et remplace Pierre à son poste d'enseignant et devient la première femme à enseigner à la Sorbonne. Dans le même temps, elle assume seule l'éducation de leurs deux filles Irène et Eve.
Le sexisme de l'époque lui refuse l'entrée à l'Académie des sciences malgrè un deuxième
prix Nobel de chimie qu'elle obtient le 10 décembre 1911, pour avoir déterminé le poids atomique du radium.

La guerre éclate. Les rayonsX peuvent localiser éclats d'obus et balles, faciliter les opérations chirurgicales. Marie organise le premier service radiologique mobile en créant des voitures radiologiques et équipe les hôpitaux.
Elle poursuit ses études avec sa fille Irène et avec le docteur Claudius Regaud
On utilise alors pour toute protection un écran de métal et des gants de tissu !

Le 4 mai 1921 Marie Curie et ses deux filles embarquent pour les Etats-Unis où une campagne a été organisée par la rédactrice en chef du magazine "The Delineator", "Miss Meloney" pour offrir un gramme de radium à l'éminente scientifique, afin de poursuivre ses recherches. La cérémonie officielle de remise du coffret contenant le précieux métal aura lieu à la Maison Blanche le 20 mai. Le séjour aux Etats-Unis va se poursuivre par la visite de collèges et d'Universités sur l'ensemble du territoire nord américain. Son retour en France se fait dans une certaine indifférence.

En 1922, malgré ses hésitations Marie Curie accepte de participer activement à la commission pour la coopération intellectuelle de la Société des Nations. Elle correspond à ce sujet avec Albert Einstein et se rend plusieurs fois à Genève.

Epuisée, les mains brûlées par son "cher" radium, presque aveugle, Marie meurt de leucémie le 4 juillet 1934 au sanatorium de Sancellemoz en Haute-Savoie.

Sa fille Irène acharnée comme elle, dans le même laboratoire, découvre en janvier avec Frédéric Joliot, son mari, la radioactivité artificielle, qui leur vaudra aussi un prix Nobel. A l'origine des traitements du cancer et des techniques de datation des objets anciens, des roches et de l'univers, comme de la biologie moléculaire et de la génétique moderne, la radioactivité est aussi à la source de l'énergie nucléaire et de la bombe atomique

Marie Curie et Claudius Regaud: de l'Institut du radium à la Fondation Curie

En 1906, Claudius Regaud découvre que les radiations bloquent les cellules germinales chez l'animal et en conclut qu'elles pourraient aussi stopper le développement de cellules à croissance rapide telles que les tumeurs. Il comprend que le rayonnement des sources usuelles doit être filtré – pour éliminer les rayons alpha qui brûlent la peau, et ne garder que les rayons gamma qui travaillent en profondeur.

 

L'Institut Curie est né de la volonté d'une femme, Marie Curie, et de l'importance d'une cause, la lutte contre le cancer.

- Son origine remonte à 1909, date à laquelle Claudius Regaud dirige le laboratoire Pasteur consacré aux effets biologiques des radiations.
L'Université de Paris et l'Institut Pasteur décident de construire à frais communs d'un grand laboratoire pour Marie Curie.
Le laboratoire
Pasteur et le laboratoire Curie va constituer l'Institut du radium. A partir de 1914, Marie Curie dirige le pavillon Curie de l'Institut du radium, l'un des plus importants laboratoire de recherche scientifique à cette époque. Sa plus grande joie est de participer à "
soulager la souffrance humaine."

- En 1912, Claudius Regaud se voit confier l'élaboration d'un programme de lutte contre le cancer.

- La Fondation Curie
En 1920, a lutte de Marie Curie et de Claudius Regaud pour obtenir des moyens supplémentaires débouche sur la création de la Fondation Curie, grâce à une donation du docteur Henri de Rothschild. Département d'applications médicales des radiations, c'est un établissement de soins et de recherche spécialisé dans la lutte contre le cancer. Cette Fondation obtient le statut de "fondation privée à but non lucratif reconnue d'utilité publique" le 27 mai 1921.

- L'hospice Paul-Brousse, devient à l'initiative du Professeur Gustave Roussy, le premier centre anticancéreux de la banlieue parisienne, associant les activités cliniques et de recherches fondamentales.

- Le 1er octobre 1945, est promulguée l'ordonnance, prévoyant la naissance de centres de lutte contre le cancer en France. Elle est signée du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française.

- L'hôpital Claudius Regaud est un outil des plus performants avec une zone de radiothérapie remarquablement équipée, ses installations de pointe en imagerie.
A Orsay, en banlieue parisienne, l'Institut Curie dispose aussi d'un centre de protonthérapie, permettant d'irradier des tumeurs peu accessibles par chirurgie, en préservant les tissus sains.
Enfin, des essais de thérapie génique sont en cours.

La mission de l'Institut Curie est aujourd'hui de promouvoir la coopération entre les sciences physique, chimique, biologique et médicale avec pour finalité la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer. Plus de 600 personnes travaillent dans sa section de recherche et 900 dans la section médicale. Biologie moléculaire et cellulaire des tumeurs, gènes et mécanismes immunitaires, synthèse et développement de nouvelles molécules figurent parmi les axes de recherche.

En ce début du troisième millénaire, le décryptage du génome et une connaissance de plus en plus précise de la plasticité du vivant, laissent espérer l'avènement d'une approche biomédicale mieux ciblée des cancers dans leur diversité. Comme il y a un siècle, les médecins se trouvent aujourd'hui face à une nouvelle page blanche à écrire.

Depuis une quinzaine d'années, les thérapeutiques du cancer sont mieux comprises, plus rationnelles, mieux intégrées. Radiothérapie et chirurgie guérissent...

Le 21 avril 1995, les cendres de Marie Curie et de son époux, Pierre ont été transférées au Panthéon ( Basilique Sainte Geneviève), aux côtés de l'écrivain Victor Hugo, de l'homme politique Jean Jaurès et du résistant Jean Moulin.
Ce geste permet à la patrie d'honorer une femme d'origine étrangère, pour sa contribution au prestige de la recherche scientifique française.

Parmi les savants contemporains, Marie Curie a été, de son vivant, la personnalité la plus célèbre dans toutes les classes sociales de tous les pays du monde. Elle reçut une vingtaine de distinctions honorifiques du plus haut niveau et fut nommée membre de nombreuses académies étrangères, docteur honoris causa des plus grandes universités, citoyen d'honneur de plusieurs villes.

 

 

 

sources


- Institut Curie
- Fondation Curie:
- Musée Curie: musee.curie.fr
- Madame Curie, par Irène Joliot-Curie publiée en 1938.
- Comprendre et Agir, Journal de l'Institut Curie

 


31/12/2008
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Thomas Edison

 

                 Article sur Evenement.fr

Thomas Edison

Ingénieur américain

[Sciences et Techniques]        
Né à Milan le 11 février 1847
Décédé à West Orange le 18 octobre 1931

 « Pour créer, il suffit d'avoir une grande imagination et une pile de vieilleries »
Thomas Edison


Biographie de Thomas Edison

C'est grâce aux revenus de son journal, qu'il imprime lui-même, que Thomas Edison crée son premier laboratoire de chimie. Mais une explosion de produits chimiques le contraint à l'abandonner. Il devient alors employé au bureau du télégraphe et invente un télégraphe duplex permettant de transmettre deux dépêches sur la même ligne. En 1869, il s'installe à New York et met au point un télégraphe multiplex qui transmet et imprime les cours des valeurs boursières. Ceci lui permet de créer sa première entreprise avec un laboratoire dans lequel il étudie le son. Il réalise alors le premier phonographe. En 1879, il décide de se consacrer à l'ampoule électrique : une révolution par rapport au gaz et à la bougie. Sa lampe à incandescence est alors présentée à l'Exposition universelle de 1889 de Paris. Thomas Edison déposa de nombreux brevets dans des domaines comme l'électricité, le téléphone, le cinéma...

Hors norme
Il fut jugé par ses professeurs instable et quitta l'école à l'âge de sept ans.

 

Les chroniques [historiques]

7 Septembre 1882
La lumière fut !
Pour convaincre le plus grand nombre de l'utilité de son invention - la lampe à incandescence - Thomas Edison décida d'éclairer un quartier entier de New York en septembre 1882. En effet, il avait auparavant testé son invention devant 1.000 personnes dans son laboratoire mais il lui semblait que les gens n'étaient pas convaincus, bien qu'impressionnés. Au soir du 7 septembre, il alluma les 1.400 ampoules électriques placées dans plusieurs rues de New York. Le journal New York Herald évoquait le lendemain "une chaude clarté" tandis qu'Edison avouait qu'il était lui-même "dans (ses) petits souliers".


29 Novembre 1877
Le son : fin de l'éphémère
Le 29 novembre 1877, l'ingénieur Thomas Edison présente un premier dessin du phonographe, appareil capable d'enregistrer et de reproduire n'importe quel son. Issu de l'association des mots grecs "phône" signifiant "voix", et "graphein" signifiant "écrire", le phonographe est mis au point alors que deux autres scientifiques, les Français Léon Scott de Martinville et Charles Cros en avaient déjà établi les bases techniques. Bien que le dispositif fonctionne, la médiocre qualité de son qu'il produit incite Graham Bell - l'inventeur du téléphone - à reprendre en 1880, le concept du phonographe. La gravure sur cylindre d'étain fait ainsi place à celle sur cylindre de cire et permet un peu plus tard la naissance du gramophone, appareil qui permet de jouer un morceau de musique enregistré sur un disque
.

                                   Article sur Evene.fr


31/12/2008
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Alfred Nobel

 

ARTICLE SUR EVENE.FR

                                                         

Alfred Nobel   Alfred Nobel

Chimiste suédois

[Sciences et Techniques]
Né à Stockholm le 21 octobre 1833
Décédé à Saint Rémo, Italie le 10 décembre 1896


              Biographie d'Alfred Bernhard Nobel
L'éducation du jeune
Alfred Nobel se fait au travers de cours particuliers et de nombreux voyages en Europe et aux Etats-Unis. Au cours d'un séjour en Italie, il fait la connaissance d'Ascanio Sobrero, l'inventeur de la nitroglycérine. A son retour, il entame toute une série d'expériences visant à développer une version stable et commercialement viable de la nitroglycérine. En 1867, il dépose un brevet sur une nouvelle forme de nitroglycérine : la dynamite. Aussi bien intéressé par la littérature que par la physique et la chimie, il s'essaye à l'écriture avec des poèmes et des drames. C'est à sa mort que les termes de son testament sont dévoilés. Alfred Nobel lègue l'ensemble de sa fortune à la Fondation Nobel, chargée d'en distribuer chaque année les revenus sous forme de prix à cinq personnes ayant joué un rôle marquant dans les domaines de la physique, médecine, chimie, littérature et diplomatie - promotion de la paix dans le monde. Ainsi, Alfred Nobel contribue encore aujourd'hui à l'évolution de notre société.


23/12/2008
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