CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

Ephémérides

                                            EPHEMERIDES

 Les jours passent et les journées sont aussi moroses les unes que les autres et je ne trouve plus le lien ombilical qui me retenait un jour à cette noble terre. J’ai perdu presque tous mes repères et je ne sais s’il y aura un lendemain éphémère et si je pourrais un jour retrouver mon repaire. Je me sens ligoté, prisonnier dans cette aire de liberté et je me sens mourir à chaque heure. Je sens que je mérite bien plus pour avoir déserté cette agora de culture que j’ai laissé peut-être à certains vautours qui n’ont rien à voir avec la culture, ni avec l’éducation, ni avec la bienséance et le respect d’autrui. Je crois que tous ceux qui m’ont voué une confiance aveugle se demandent maintenant si j’ai bien fait de quitter cette agora culturelle que j’ai pétrifié de mes propres mains et si j’ai eu le courage de tout laisser tomber pour voir détruit tout ce que j’ai construit. Je crois qu’il est temps pour moi de voir ce que m’a rapporté cette évasion, qui, aux yeux de certains, est une trahison et une déresponsabilisation qui me vaut actuellement, peut-être, toute l’antipathie de certains dénigreurs de la culture et de l’action culturelle au niveau de notre chère ville El Asnam. Je me sens renfrogné de par les attaques que j’ai subies de la part d’ignares qui se prennent pour des érudits et pour qui, je n’ai aucune animosité mais que je déteste pour ce qu’ils ont fait de la culture au niveau de notre ville bienaimée. Je tiens ici à tranquilliser mes amis en leur disant que je ne baisserais, pour rien au monde, les bras et serais toujours là à les écouter et à essayer de recréer ce climat d’ambiance culturelle instauré par notre Café Littéraire que certains ont voulu s’approprier pour en faire un lieu de prédilection et de débauche. Il est vrai que nous avons un peu laissé du lest à ces malfaiteurs et à ces assassins de la culture, à ces plagiaires dont je tairais les noms par courtoisie et par bienséance pour ne point leur ressembler. Je tiens à dire à mes amis que je serais toujours là pour les attendre tous les mardis dans l’espace de notre Café Littéraire et que je serais là à les écouter déclamer leur poèmes et à nous gratifier de leur prose qui nous soulageraient de nos maux les plus profonds et les plus à même de nous donner une certaine envie de revivre et de revivre encore et encore, à redemander la vie et à la sanctifier en fournissant les efforts les plus pénibles afin d’instaurer une agora où il serait bon vivre et écrire nos poèmes et nos proses pour nous soulager les uns, les autres et ainsi pérenniser la culture dans nos villes et villages. Nous nous devons de respecter la culture et les hommes de culture qu’a marginalisés une administration des plus despotes pour porter atteinte à leur entité propre en tant qu’éducateurs de la nation et en tant que porte-paroles de cette plèbe dénigrée par les responsables et dirigeants de cette wilaya, dans ce pays combien cher à nos yeux et que nous voudrions  porter au-delà des nues  et dans les cieux pour en faire un lieu de respect, de culture et de liberté.

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26/09/2010
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