CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

Discours qui sera émis lors de la journée de l'Artiste (8 Juin 2009

                                   DISCOURS  QUI SERA EMIS

                      LORS DE LA FETE DE REMISE DES PRIX

                                   (Si  l’occasion m’en est donnée)

 

Tout d’abord, je voudrais remercier mon ami et frère Ali Medjdoub pour le soutien moral qu’il m’a apporté durant ce périple culturel qu’est le « café littéraire » pour sa pérennité dans le temps et dans l’espace. Avant de commencer à relater mes impressions, je voudrais remercier la Direction de la culture et à sa tête, Monsieur  LE WALI de Chlef, ainsi que Monsieur Le Directeur de la Culture de la Wilaya de Chlef , pour leur présence car elle nous va droit au cœur. Je n’oublierais point mes collègues et amis du « Café littéraire » qui m’ont soutenu par leur présence effective tout au long de ce travail de Titans ou plutôt un travail de fourmi pour être plus précis, en l’occurrence, Messieurs (Metmati Djilali, Attaf Mohamed, Dahmani Adel, Boufellouh Abdelkader, Guerine Abdelkader, Berrah Laïd , Dr Ait Djida Mokrane, Mohamed Kassoul, Mme Slimani et tous les étudiants de la faculté des langues à Ouled Farès de l’Université « Hassiba Benbouali » de Chlef, sans oublier mon ami de toujours Kiouar Baroudi ainsi qu’à tous ceux qui, par leur présence aux différentes manifestations culturelles m’ont apporté un plus dans mes convictions plus culturelles que matérielles tout au long de mon périple d’écrivain et de conférencier. Je n’oublierais point mon ami Abdelkrim Elhouari, journaliste à la Radio Chlef et présentateur de l’émission « Dhakirate El Madina », ainsi qu’à Ahmed Djebbar et Fatima Chérifi pour leur engouement pour la culture dans notre région et les remercie du fond du cœur pour le travail colossal qu’ils font pour faire connaître les écrivains, les poètes et les artistes de la région de Chlef. Je ne passerais pas sans citer Monsieur Boukra Abdelhamid, Directeur de la Radio Régionale de Chlef pour l’ouverture de l’enceinte de la Radio pour cette frange de la population asnamie. Je voudrais ici laisser un message à la génération montante : « Ecrivez sans relâche, il n’y a pas de meilleure tâche que celle de se dévouer pour une vie culturelle et sans tâche » Je voudrais vous raconter une petite histoire qui est tirée de l’une des différentes nouvelles que j’ai eu le plaisir d’écrire  « Bent Elkhass » qui m’a été suggérée par mon ami Attaf Mohamed : « Il était une fois , un vieil homme et un jeune prince qui furent obligés de faire un bout de chemin ensemble. Le jeune prince, alors qu’il passait devant un cortège funèbre demanda au vieil homme : Est-ce qu’il est mort, mort ou seulement mort ? Le vieil homme ne comprit pas la nuance de la question de son compagnon. Il ne dit mot car il n’était pas tellement versé dans les devinettes et la philosophie qui doit toucher tout un chacun parmi nous. Il prit soin de raconter l’histoire à sa fille qui est une érudite. Elle lui expliqua la valeur intellectuelle et morale de la question que lui a posé son jeune compagnon de route. Après que le vieil homme eut répondu à son jeune compagnon sur la question, le jeune homme en fut étonné et lui demanda de qui tenait-il cette réponse. Le vieil homme ne sachant pas mentir lui dit : « de ma fille ». Le jeune homme sachant qu’il était devant une fille hors du commun, demanda sa main et l’épousa et elle devint princesse alors qu’elle n’était qu’une fille pauvre et sans liens avec la noblesse.

Mais « la noblesse ne se mesure pas aux deniers que l’on possède, ni au rang social que l’on acquiert par les liens de la famille, mais par ce qu’on peut apporter à la culture propre d’une société donnée ».

Chez  nous, on dit qu’un rien peut occasionner un immense plaisir à l’enfant. Le sentiment de l’écrivain est peut-être ou plutôt sûr beaucoup plus profond que le sentiment de l’enfant qui joue  « à la maisonnette » « Âacha » lorsqu’elle est congratulée par ses parents en lui disant : « Oh ! Que c’est beau, ta petite maison ». L’on ne peut mesurer l’impact de cette phrase sur l’intellect de la petite enfant et encore moins sur les sentiments que pourrait éprouver un écrivain lors d’une manifestation pareille pour couronner son travail intellectuel qui est d’un apport conséquent pour la société dans laquelle il se meut.

Je ne voudrais point monopoliser la parole mais j’ai tellement de choses à dire que les mots me restent en travers de la gorge de par l’émotion sans limite que je ressens en cet instant solennel.

Merci à tous ! Je suis bien comblé ! Je souhaiterais seulement que toutes les autorités locales et nationales puissent porter un regard bienfaiteur sur ces écrivains, ces combattants par la plume  afin que la culture dans son sens le plus large du terme puisse être pérennisée dans le temps et apporter un plus à la culture universelle.

Avant de clôturer, je voudrais vous lire quelques citations d’hommes célèbres tels que :

« Lire, c’est nourrir l’esprit » Mohamed Boudia

« Le livre est le compagnon de celui qui n’a point d’amis » Mohamed Boudia

« La véritable Université de nos jours, est une collection de livres ».
[Thomas Carlyle] (Extrait de Héros et culte des héros)

« En bas, le pouvoir des ténèbres. En haut, les ténèbres du pouvoir ».
[Proverbe russe]

« Il faut commencer par éprouver ce qu'on veut exprimer ».
[Vincent Van Gogh]

« L'écriture est le seul espace de liberté absolue ». [Nicolas Fargues]
Extrait d'une interview dans Les Inrockuptibles - 22 janvier 2008

« La rentrée littéraire est une maladie française qu'il ne faut surtout pas soigner ».
[Frédéric Beigbeder] Extrait du magazine Lire - Juillet 2004

« Rien n'est plus dangereux qu'une idée quand on n'en a qu'une » [Paul Claudel]

« La pensée vole et les mots vont à pied. Voilà tout le drame de l'écrivain » (Julien Green)

« Un livre a toujours deux auteurs, celui qui l’écrit et celui qui le lit » (Jacques Salomé)

« C'est écrire qui est le véritable plaisir ; être lu n'est qu'un plaisir superficiel ».
[Virginia Woolf] (
Extrait de Journal d’un écrivain)

« Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme ». [Cicéron]

« La pensée a des ailes. Nul ne peut arrêter son envol ».
[Youssef Chahine] Dialogue du film Le Destin

Citation :
« A sa première nomination, le fonctionnaire marche la tête inclinée ; à la deuxième, il marche les épaules inclinées ; à la troisième, il marche tout le corps incliné » (proverbe chinois) »

« Nous sommes tous les romanciers de notre vie ».
[Rosa Montero]
Extrait d'une interview sur Evene.fr –

« Un poète est un monde enfermé dans un homme » [Victor Hugo]  Extrait de la légende des siècles.

« La poésie est cette musique que tout homme porte en soi ».
[William Shakespeare]

 

 



05/06/2009
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