CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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CAFE LITTERAIRE DU 11 NOVEMBRE 2014 ANIME PAR LES Drs DAHMANE NOUREDDINE ET ATALLAH KAMEL EDDINE

CAFE LITTERAIRE DU 11 NOVEMBRE 2014 ANIME PAR les Drs DAHMANE NOUREDDINE ET ATTALLAH KAMEL EDDINE

                     CAFE LITTERAIRE DU 11/11/2014

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Le programme du café littéraire de Chlef relocalisé au Centre des Loisirs Scientifiques s’effrite à chaque mardi et pour cette semaine, Mme Slimani Eldjoumhouria, doyenne de la faculté des langues s’est excusée car retenue par d’autres obligations administratives. 
Le Dr Dahmane Noureddine, vice-doyen de la faculté des langues lui a suppléé aidé de son collègue le Dr Atallah Kamel Eddine qui ont abreuvé la menue assistance venue les écouter sur le thème de « L’université algérienne dans le contexte des bouleversements sociaux et la mondialisation ». En effet, le public était peu nombreux malgré l’importance de la communication d’une portée conjoncturelle assez louable dans la mesure où le système universitaire actuel essaie de s’aligner sur les décisions importantes ayant trait à la mondialisation même dans le secteur universitaire, d’où le système L.M.D. (licence – Master – Doctorat) qui vient d’être généralisé dans l’université algérienne.

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Les deux orateurs n’oublieront de faire un bref retour sur l’école algérienne de 1962 à ce jour et en particulier les études universitaires pour situer l’école algérienne dans le concert des nations. Il est évident que l’école algérienne doit se mettre au diapason dans ce nouvel ordre mondial qu’on appelle mondialisation tant dans le commerce et les échanges mais en matière de culture et d’enseignement. Le Dr Dahmane Noureddine insistera surtout sur la qualité de l’enseignement universitaire et sur les capacités quantitatives de l’université actuelle. N’oublions pas que l’école algérienne s’est trouvé orpheline à la rentrée de 1962 avec pour seule université, celle d’Alger, d’Oran et Constantine. Dieu soit loué, nous avons des universités presque dans toutes les wilayas et là où il n’y a pas d’université, il y a au moins un complexe universitaire qui abrite plusieurs facultés. Nous devons être fiers de notre école car elle a formé beaucoup de cadres qui ont, bien sûr, émigré à l’étranger pour le malheur de l’école algérienne alors qu’ils sont le produit de cette dernière, dira le Dr Dahmane Noureddine. Prenant le pas sur son collègue, le Dr Atallah Kamel Eddine devait dire que la mondialisation n’est pas ce qu’il y a de mieux pour nous musulmans, mais nous devons nous acclimater avec cette nouvelle donne qu’est la mondialisation sans pour cela oublier que nous sommes musulmans et que nous avons nos propres coutumes et ne pas suivre aveuglément tout ce qui est concocté par l’occident. Je ne suis pas contre l’apprentissage de plusieurs langues mais pas au détriment de la langue arabe qui est sacralisée par Dieu dans le Coran. Il parlera ensuite de l’enseignement qui est dispensé dans les chaires de philosophie à l’université dans le système du L.M.D. qui n’est pas pour satisfaire l’orientation de certains étudiants qui éprouvent beaucoup de difficultés, arrivés en 3ème année de licence. M. Dahmane Noureddine expliquera le cursus universitaire du L.M.D. en disant que c’est décrété 3  années pour la Licence, 2 années pour le Master et 3 années pour le Doctorat. Dans ce contexte, nous constatons qu’il y a un gain de temps et une spécialisation qui sont là pour permettre l’intégration rapide de l’étudiant dans le monde du travail pour une meilleure productivité. Il devait ajouter que l’université algérienne est actuellement presque algérianisée à 100% et c’est un atout majeur que nous avons là. Certains médisent de la mondialisation mais c’est un passage obligé avec le monde qui est devenu un e-village en matière de communication telle que la toile Internet.

La communication faite par ces deux professeurs universitaires aurait du attirer beaucoup d’assistance mais malheureusement les débats furent tronqués de par l’absence de plusieurs adeptes du café littéraire.

La place fut laissée aux poètes qui ont bien voulu déclamer leur poésie. Ce fut au tour de M. Allali Miloud, poète de melhoun de gratifier l’assistance par trois poèmes de sa conception, l’un relatif au prophète (qpsssl) et les deux autres sur l’actualité sociale dont l’un de forme lyrique.

M. Saâdoune Bouabdellah, animateur de cette après-midi poétique, se contenta de la lecture de ses propres poèmes d’une portée sociale assez conséquente relevant les incongruités de la société actuelle.

Mme Saliha Amiche qui participe à presque tous les regroupements des poètes dans les inter wilayas et autres, a gratifié l’assistance de plusieurs poèmes par une diction poétique remarquable à plus d’un titre.

Ce fut au tour d’un jeune débutant poète, en la personne de Touil Okba, qui déclama devant l’assistance, une ode vantant le mérite de son pays et sa révolution du 1er Novembre 1954.

Pour changer un peu, l’animateur fit monter à la tribune, Melle Meddahi Ahlem, qui écrit des romans de science-fiction et a concocté un paragraphe qu’elle lut devant l’assistance. Voilà vraiment un esprit romanesque qui va au-delà de la 3èmedimension pour s’incruster dans l’espace et d’autres dimensions où vivraient d’autres êtres imaginaires que l’auteure a bien voulu personnaliser dans son récit.

L’occasion fut donnée à Mme Driza Halima, présidente de l’association « Kawthar » de présenter son association à l’assistance. Elle dira qu’elle essaie de promouvoir le travail des femmes aux foyers afin de les sortir de l’anonymat et fructifier leur métier artisanal en leur donnant la possibilité de l’exposer. L’association est actuellement sans domicile fixe. Espérons que les autorités pourront se pencher sur ce cas et lui venir en aide.

                                         
                                             Mohamed Boudia



12/11/2014
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