CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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NOUVELLES PUBLICATIONS de Med Boudia et des auteurs francophones

Recevra la promotion des nouvelles publications de l'auteur Med Boudia et celles des auteurs francophones de la région d'El Asnam


UN NOUVEAU TITRE A EL ASNAM POUR CETTE RENTRÉE LITTERAIRE

UN NOUVEAU TITRE A EL ASNAM POUR CETTE RENTRÉE LITTERAIRE

  1. Mohamed Boudia, l'auteur prolifique ayant plus de vingt-et-un ouvrages édités tant en Algérie, qu'en France, en Belgique et au Canada, vient d'éditer un nouveau roman de science-fiction. Ce dernier-né est sous presse chez son éditeur "Dar-El-Gharb" et pourra se trouver sur les étalages des librairies dès le mois d'Octobre inchaa Allah. Ce roman retrace une réalité de la ville et de la région d'El-Asnam depuis la nuit des temps puis se projette dans la fiction pure pour dégager cette région de l'emprise léthargique dans laquelle elle fut vouée depuis bien des décennies par les pouvoirs publics qui l'ont reléguée aux calendes grecques. L'auteur allie la réalité à la fiction et nous fait goûter l'aventure dans un cosmos lointain, dans une planète où il fait bon vivre et où les préceptes de l'islam sont respectés et que tout le monde bénéficie des richesses de la planète Planétarius dans la quiétude et dans le bonhneur. L'auteur se veut le fournisseur d'espoir pour la population mondiale après plusieurs cataclysmes et plusieurs guerres qui ont anéanti toute forme de vie sur cette noble terre. C'est un cri d'espoir et une vue du futur qu'a voulu montrer l'auteur de par la trame de son roman.

Couverture Boudia

                                             -  R E S U M E –

 La région d’El Asnam a toujours été quelque peu oubliée par les différents responsables qui se sont succédé à la tête du pays. Les secousses telluriques se faisaient de plus en plus présentes et à chaque fois des tremblements de terre ravageaient la région et emportaient à chaque tremblement de terre plusieurs milliers de morts en laissant derrière lui des hécatombes à n’en plus finir.

 Le dernier en date était celui de 2050.

Sa faille entoura tout le territoire de la wilaya de Chlef, l’ancienne configuration géographique.

Les populations furent très éprouvées et plusieurs morts furent enregistrés.

Le ciel s’était assombri et tout le territoire de la wilaya voguait au milieu de la Méditerranée vers l’inconnu. Au bout de trois jours consécutifs d’aléas et de souffrances, l’île d’El-Asnam avait pris naissance en plein milieu de la Méditerranée.

 On y trouva un couloir de la cinquième dimension et….la découverte de Planétarius I et Planétarius II qui servirent d’asile aux terriens après plusieurs catastrophes nucléaires.

 


11/09/2012
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NOS ECRIVAINS INCONNUS "Mohamed Boudia et Guerine Abdelkader

Deux nouvelles publications sous presse à Dar-El-Gharb

En effet, l'écrivain Mohamed Boudia, auteurs de plusieurs romans et essais, vient de remettre à Dar-El-Gharb un nouveau roman intitulé "L'évasion spectaculaire". Ce roman dont la trame commence  et prend son envol dans la réalité vécue par un groupe de jeunes à l'aube du 1er Novembre 1954. L'auteur suit ses personnages pas à pas dans leurs péripéties pour entraîner le lecteur dans le combat légitime du peuple algérien pour recouvrer son indépendance et sa liberté. Tn

En ce qui concerne, l'auteur et poète Abdelkader Guerine, il vient d'accorder la publication de son dernier roman historique à Dar-El-Gharb. L'attente ne devrait pas être trop longue car les préparatifs ont vu leur finalisation et le roman pourrait être imprimé dans les prochaines semaines. C'est un roman concernant une figure illustre de l'histoire de notre wilaya Chlef, en l'occurrence, Bouar'âra, le célèbre inconnu. Ce personnage légendaire, grâce à la perspicacité de l'auteur va retrouver sa notoriété en tant que révolutionnaire que les colonisateurs aimaient bien le nommer "bandit d'honneur" Ayant donné du fil à retordre aux troupes françaises, il fut arrêté et décapité sur la place publique devant le palais de justice d'antan, au lieudit "El kharrouba" en plein centre ville d'El Asnam.

Tn

C'est un apport conséquent à l'histoire de la région d'El Asnam que par ces deux publications qui verront le jour dans les premiers jours de l'année 2012 Bonne lecture à tous et soyez nombreux à venir assister aux conférences qui seront données par les auteurs au "Café Littéraire" bibliothèque "Mohamed Mahdi" à Chlef dans le courant du mois de Janvier 2012 - 

                              Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste indépendant


10/12/2011
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"LA BRÛLURE - Les enfumades de la Dahra" par Abdelkader Guerine

LA BRÛLURE - Les Enfumades de la Dahra - Par Abdelkader Guerine

 

 

 

Abdelkader Guerine, très grand poète d'expression française, peu connu par les tenants de la culture, vient d'éditer à titre d'auteur chez une maison d'édition à Oran "Dar-El Adib" son huitième recueil romancé qui allie la poésie à la prose pour raconter une page oubliée de l'histoire d'une certaine contrée dans la wilaya de Chlef, dans la commune de Dahra, Daîra de Taougrite, où se sont passés des génocides de la part des colonels et généraux de l'armée française d'Afrique et qu'on nomme communément "Les enfumades du Dahra" à Ouled Riah.

 

Fervent adepte du "Café Littéraire" dirigée par Mohamed Boudia, écrivain et journaliste indépendant et membre actif de ce dernier, Monsieur Guerine Abdelkader nous a présenté son dernier-né dont le titre est "La Brûlure - Les enfumades de la Dahra" C'est un roman qui allie la poésie à la prose et en fait un roman pour raconter par le biais d'un "Goual" ou troubadour, allant de hameau en hameau, de souk en souk porter les bonnes et les mauvaises nouvelles. C'est le moyen de transmission orale de la vie socio-culturelle des habitants de l'Afrique du Nord et en particulier de l'Algérie. Ce troubadour, faisant parfois des rêves prémonitoires dépêche sa personne chez les Ouled Riah pour leur porter la mauvaise nouvelle représentée par l'invasion de leur pays et localité par la soldatesque française, un certain 5 juillet 1830. Ayant rassemblé autour de lui les Ouled Riah, il leur conte ses rêves et ses appréhensions concernant leur devenir et leur existence menacée par cette intrusion.

 

Laissons Monsieur Abdelkader Guerine nous dire et nous présenter son roman historique et poétique en même temps :

 

Dans la préface, l'auteur nous donne une idée du rôle du poète ou goual comme suit :

" Le poète savait que cette exaction inhumaine, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, allait être dépassée et oubliée. Les Français n'avaient jamais installé de bureau d'administration à Ouled Riah, c'était une localité à laquelle ils n'avaient pas changé de nom, c'était un lieu qu'il fallait nier, une page de non histoire qu'il fallait déchirer........" (Dixit : Abdelkader Guerine)

" De l'histoire, des lettres et plein de poésie. Abdelkader Guérine, auteur de sept autres ouvrages (recueils de poésie) raconte dans ce livre le parcours d'un "goual" ou troubadour, un orateur qui passe de médersa en zaouïa et termine son éternelle errance dans les souks hebdomadaires de la région de la Dahra. Les nouvelles qu'il rapporte à la population des paysans ne sont pas toujours bonnes. C'est un véritable drame qu'il annonce pour cette fois, plus de mille âmes allaient être enfumées  dans les grottes situées dans ces hauteurs désolées et accidentées, après un combat féroce  contre un ennemi plus fort et lourdement armé, c'était le 18 Juin 1845.

l'auteur joint le dialogue poétique aux récits prosaïques pour raconter un drame tragique que l'histoire n'a jamais noté, avec des narrations fictives et des descriptions proches de l'atmosphère réelle, une image du climat socioculturel de la région  de Chlef à cette époque-là ".

 

Monsieur Abdelkader Guerine a bien inisisté sur le fait qu'il n'était pas un chercheur en histoire et encore moins un historien. Il a seulement voulu donner une certaine nuance poétique à son roman en introduisant un poète (Goual) ou (troubadour) pour agrémenter la trame de son roman qui se veut un témoignage poignant de cette page inoubliable de notre histoire.

 

Je vous donne ici, quelques passages du livre :

" Ce ne sont pas les vrais "spagnoul"

   Qui ont chassé le grand sultan

   Qui prit la mer pour Istanbul

   Cédant le bled à un satan

Répondit le poète avec un air inquiet, déssiné sur son visage rond aux yeux qui semblaient savants d'un malheur qui allait s'abattre sur tout le Tell ".

 

" Que veulent-ils chez nous ? Que vont-ils faire de nous ? se demandèrent bruyamment et nerveusement les uns et les autres..." 

" Ils veulent poser des lois roumi

   Auxquelles l'arabe est bien soumis,

   Ils sont en route et seront là

   Pour faire l'enfer de l'au-de-là

   Ils veulent la terre et le bétail

   Et toi l'esclave qui obéit,

   Les bêtes qu'ils veulent et la volaille

   Et toi, étranger dans ton pays."

 

En conclusion, l'auteur nous décrit la fin de ce macabre épisode qui a vu des centaines de personnes, tous sexes et âges confondus, mourir d'une fin atroce que leur réserva un futur général de France.

 

" Il prit son âne et continua son chemin, de zaouïa en souk, récitant dans son passage, l'injuste destin des tribus de la Dahra, espérant trouver l'oreille attentive qui puisse décorer les mots  de leurs raisons meilleures ...... "

" Nous étions mille et une personnes

  Avides de paix jusqu'à l'aumône,

  Coincées dedans les vieilles grottes,

  Cernées d'une force qui porte des bottes,

  Les passants fondent l'avenir sur un socle de paroles vaporeuses, la ville vieillit et laisse l'oubli gagner du territoire précieux, le droit vous parle :

" Peuple vainqueur et souverain,

  Pris dans la houle des vents marins,

  Salue les hommes qui ont donné

  Leurs vies pour que tu sois trôné,

  Peuple garant d'un fier podium

  Pris dans le piège d'un rêve d'opium

  Décompte les boules du chapelet

  Au nombre de morts qui t'appelaient

  Peuple fidèle aux justes causes

  Pris dans les mailles d'un filet rose,

  Déterre le livre de ton histoire

  Pour que l'étoile éclaire le noir,

  Les passants reculent vers le néant pour s'élancer dans un ciel fantôme,

  La ville tremble quand la voix des miraculés exulte des échos d'émoi, "

 

Le poète se recueille;

 

" Nous étions mille et un cadavres,

  Virés du temps d'une vie macabre,

  Brûlés vivants d'un feu banal

  A l'ordre bref du général. "

 

Dit le poète dans toutes ses "gaada" partout il était passé après."

                             (Dixit : Abdelkader Guerine)

 

En ultime conclusion, l'auteur nous informe de la page historique concernant les enfumades de la Dahra :

 

"Ghar El Frachiche", était le nom que la population donnait à cette grotte profonde, c'est là où le sinistre Pélissier avait accompli son crime odieux en enfumant plus de mille paysans dans le massif de la Dahra, hommes, femmes, enfants et vieilles personnes. Ce crime n'a jamais été ni jugé ni puni, il n'a été écrit dans aucun livre d'histoire."""

 

L'émotion était au comble dans la salle et les débats furent assez chauds et les membres du café littéraire se sont attelés à critiquer positivement l'oeuvre de leur collègue et ami Abdelkader Guerine.

 

Comme de coutume, Monsieur Boudia Mohamed, donna la parole aux poètes présents pour déclamer quelques-unes de leur poésie. C'est Mme Saï Aouda qui fut la première à entamer un poème "Chi'ir El malhoun" décrivant un individu opportuniste qui s'accapare la culture sans en être imprégné pour ses besoins matériels propres. Ce fut ensuite le tour de Monsieur Boutoubat Mohamed, poète engagé, de déclamer un de ses poèmes concernant la vague de démocratie et de soulèvement au sein des pays arabes pour clore son poème par une tirade en faveur de Ghaza et de la Palestine.

 

Lien/: "LA BRÛLURE - Les enfumades de la Dahra" par Abdelkader Guerine - Editions Dar-El-Adib - Oran - ISBN 978-9947-856-61-1

Dépôt légal : 1058-2011

 

   Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste indépendant -



Article ajouté le 2011-03-15 , consulté 17 fois


16/03/2011
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"LA CITE DES ROSES" par Mouloud Feraoun (à titre posthume)

Accueil du site > Culture > Interviews > Rachid FERAOUN : « La Cité des Roses est le seul roman inédit qu’a laissé mon (...)

En sa qualité de fils et, désormais, éditeur de son père : Mouloud FERAOUN

Rachid FERAOUN : « La Cité des Roses est le seul roman inédit qu’a laissé mon père »

mardi 6 mars 2007, par D. B.

Mouloud FERAOUN (Dda Lmulud N At Caban) est né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel (At Mahmoud, Tizi Ouzou, Kabylie) et sera assassiné, par l’Organisation de l’Armée Secrète (O.A.S.), le 15 mars 1962 en compagnie de six de ses collègues des Centres Sociaux.

Il laissa derrière lui plusieurs oeuvres éditées : « Le Fils du Pauvre » (1949), « La Terre et le Sang » (1953), « Jours de Kabylie » (1954), « Les Chemins qui Montent » (1957), « Les Poèmes de Si Mohand » (1960), « Le journal 1955-1962 » (1962).

Mais aussi, et nous venons de le découvrir, une autre œuvre achevée et restée dans les tiroirs, jusqu’au jour où, son fils Rachid décide de l’en sortir. Sortie il y a quelques jours, elle est intitulée, à titre posthume : « La Cité des Roses » alors qu’elle devait s’intituler « L’anniversaire ».

Kabyle.com revient pour vous, dans cet entretien, sur cette nouvelle publication avec Rachid FERAOUN, fils cadet de Mouloud FERAOUN qui se retrouve, désormais, comme étant son éditeur.

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Rachid FERAOUN

Kabyle.com : Pour commencer, pouvons-nous savoir qui est Rachid FERAOUN ?

Rachid FERAOUN : Mon père a eu sept enfants, quatre filles et trois garçons : Ali, Mokrane, et moi, je suis le plus jeune des trois.

Kabyle.com : Vous venez d’éditer un roman posthume de notre grand écrivain Mouloud FERAOUN, qui n’est autre que votre père, parlez-en nous ?

Rachid FERAOUN : Quand il a écrit ce roman, mon père rédigeait, en même temps et depuis 1955, « Le Journal », où, par souci d’exactitude, il devait s’interdire toute subjectivité. Il s’est autorisé ce roman pour pouvoir, enfin dire, ses sentiments ou plutôt ses ressentiments par rapport aux faits qu’il avait jusque-là objectivement relatés dans « Le Journal ».

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« La Cité des Roses » de M. FERAOUN

Kabyle.com : Celui-ci est intitulé : « La Cité des Roses », est-ce le titre voulu par l’auteur ou un autre ?

Rachid FERAOUN : Non, ce n’est pas le titre original, l’auteur avait donné pour titre à ce roman « L’anniversaire ».

Kabyle.com : Pourquoi avez-vous accepté que ces deux titres soient interchangés, il aurait été plus judicieux de rétablir la vérité non ?

Rachid FERAOUN : Les titres n’ont pas été intervertis. « La Cité des Roses » devait avoir pour titre « L’anniversaire ». Ce titre ayant déjà été utilisé, en 1972, pour un recueil réunissant quatre chapitres d’un roman qu’il était entrain d’écrire et à qui il n’avait pas encore donné de titre, des souvenirs, des publications et la suite du « Fils du pauvre ». Il a bien fallu alors donner un autre titre à cet ouvrage. Celui de sa première partie semblait tout indiqué.

Kabyle.com : Cette même œuvre avait été proposée, par l’auteur lui-même, à son éditeur de l’époque, expliquez-nous les raisons qui ont fait qu’elle ne soit pas éditée ?

Rachid FERAOUN : Il était difficile, en 1958, pour les Français de comprendre ce qui se passait en Algérie. Les manifestations du 13 mai 1958 qui ont permis aux gaullistes de prendre le pouvoir ont été considérées comme une victoire des pieds-noirs. Pour eux et pour beaucoup de Français en métropole, l’Algérie resterait Française.

Un roman traitant d’un divorce des communautés, de la fin d’une « aventure » entre la France et l’Algérie, ne pouvait être d’à-propos. Soucieux des attentes de son lectorat son éditeur lui a suggéré d’en faire plutôt une grande histoire d’amour, « dans le style du film : « Brève rencontre », « une princesse de Clèves » kabyle dans une situation que n’avait pas prévu Mme de Lafayette », lui écrit son éditeur.

Kabyle.com : Pourquoi, de votre côté, avez-vous attendu tout ce temps pour entamer enfin cette édition ?

Rachid FERAOUN : Après la mort de mon père les éditions du « Seuil » ont continué à éditer ses ouvrages. D’abord, « Le Journal » en 1962, puis une réédition de « Jours de Kabylie », édité tout d’abord par « Baconnier », suivi de « Lettres à ses amis » en 1969.

Quand, en 1972, elles éditèrent un livre qu’elles intitulèrent : « L’anniversaire » c’était, pour nous, un peu comme si elles avaient passé au pilori ce roman. Il faut aussi se rappeler qu’à l’époque, dans les universités algériennes, des « professeurs », certainement beaucoup moins nationalistes que lui, « enseignaient », aux étudiants en Lettres, qu’il avait produit une littérature « assimilationniste » et « pro coloniale » ou s’en prenait à son écriture qu’ils jugeaient trop scolaire. Dans ce climat, éditer ce livre aurait été perçu comme une justification. Nous avons préféré alors éviter toute polémique. Il faut dire qu’il n’y avait aucune voix, à l’époque, pour rappeler qu’il avait subi la censure et qu’il avait été persécuté que ce soit en Kabylie ou à Alger. Il a fallu attendre les années 1990 pour que des lectures plus objectives soient enfin faites de ses œuvres.

Si, aujourd’hui, nous avons enfin décidé de faire paraître ce roman, c’est d’une part parce qu’il est plus facile, pour le public algérien, qui a subi bien des malheurs ces dernières décennies, de mieux le comprendre, d’autre par parce qu’il est un témoignage qui peut aider les plus jeunes d’entre nous à estimer le prix qu’il a fallu payer pour bénéficier de ce qu’on se complait ailleurs à appeler « les bienfaits de la colonisation », et, enfin, pour qu’il prenne naturellement sa place auprès des autres romans qu’il a écrits afin que son œuvre soit aussi complète que possible.

Kabyle.com : Est-ce le dernier manuscrit existant de Mouloud FERAOUN où existe-t-il d’autres ?

Rachid FERAOUN : C’est le dernier et le seul roman inédit qu’a laissé mon père. Il y a bien un cahier journal, celui qu’il a écrit juste avant sa mort qui, alors que tous les autres cahiers avaient été scrupuleusement transcrit, n’a pas été complètement édité dans « Le Journal ».

Kabyle.com : Quand pensez-vous l’éditer et parler en nous ?

Rachid FERAOUN : Je souhaiterais rééditer « Le Journal » pour y inclure le dernier cahier dans son intégralité afin que l’œuvre de Mouloud FERAOUN soit aussi fidèle que complète.

Kabyle.com : Le roman a été édité par « YamCom », une maison d’édition que vous avez fondée, pensez-vous que les existantes n’auraient pas transmis le message ?

Rachid FERAOUN : Elles auraient certainement pu le faire, mais je tenais à vivre l’édition de ce roman, depuis la frappe jusqu’à la mise en page et la conception de la couverture, quand à la correction je l’ai confié à mes sœurs.

Kabyle.com : Allez-vous travailler, dans ce sillage, à la récupération des droits sur toutes les œuvres de votre père pour, ainsi, les rééditer librement ?

Rachid FERAOUN : Avant d’envisager la réédition de ses œuvres, je pense commencer déjà par mettre un peu d’ordre dans la reproduction des romans qui sont édités sans aucune autorisation par des maisons d’édition peu scrupuleuses.

Kabyle.com : Certaines œuvres ont fait l’objet de reproductions médiocres, une maison d’édition locale commercialise une version du « Fils du pauvre » pleine d’erreurs d’orthographe, que pensez-vous de cela ?

Rachid FERAOUN : Sachez que toutes les œuvres éditées, en Algérie, sont toutes des éditions pirates.

Kabyle.com : Quelques jours nous séparent de la commémoration du 45ème anniversaire de l’assassinat de Mouloud FERAOUN, qu’est-il prévu cette année ?

Rachid FERAOUN : Il y a déjà la parution de ce roman. Différentes autres manifestations sont prévue, que ça soit à Alger comme, entre autres, la rencontre littéraire qui a été organisée par la Bibliothèque Nationale d’Algérie le 4 mars dernier.

À Tizi Ouzou, un colloque est prévu pour la deuxième semaine de mars, il sera également précédé par l’organisation d’une semaine de présentation de cet ouvrage par la librairie Chikh du 2 au 8 mars 2007.

Entretien réalisé pour Kabyle.com par : Djamel BEGGAZ


31/01/2011
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"Le Parfum des Oliviers" par Abdelkader Guerine

 

C'est la nouvelle publication de notre poète Guerine Abdelkader. C'est un torrent de poésie qui se déferle sur tous les sites. Il mériterait beaucoup plus de considération de la part des autorités locales culturelles et même nationales, pourquoi pas. C'est un féru de la poésie et il ne s'arrête jamais d'écrire. Actuellement, il s'essaie sur la prose et les scénes dramatiques. Souhaitons-lui beaucoup de courage et de réussite mais qu'il ne nous prive pas de ses beaux poèmes qu'il nous a habitués à lire dans les moments de morosité afin de déceler un quelconque espoir de vie au fur et à mesure de la lecture de ses poèmes combien profonds et d'une sensibilité sans équivoque. Dans ce nouveau recueil de poésie, Abdelkader Guerine rend hommage au peuple palestinien et défend le droit des peuples à se construire eux-mêmes sans faire appel aux colonisateurs qui ne sont là que pour mieux asservir les peuples et les avilir.

Abdelkader Guerine se veut le défenseur des droits de l'homme en général et les droits du palestinien dans sa patrie en particulier. Ces sentiments l'honorent en tant que poète engagé aux côtés du peuple palestinien comme le furent plusieurs écrivains et poètes défunts ou encore en vie. Merci Kader pour ce nouveau recueil plein de nuit, de noir etde sombres idées pour expliquer la situation alarmante de tout le peuple palestinien.

 

                       Mohamed BOUDIA - Ecrivain -


12/12/2010
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