CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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FETES ET MANIFESTATIONS CULTURELLES

Cette rubrique englobera tous les articles sur les fêtes religieuses ou autres se déroulant à El Asnam (Chlef)


3ème Edition du Festival "Lire en Fête" à Chlef

3ème EDITION DU FESTIVAL LIRE EN FETE A CHLEF

   3ème édition du festival  « LIRE EN Fête »

                        Wilaya de Chlef

              Du 1er au 15 SEPTEMBRE 2013

La troisième édition du festival « lire en fête » a été inauguré ce jour 1er Septembre 2013 à 10h ; en présence de tous les membres du café littéraire de Chlef et à leur tête Mohamed Boudia, écrivain. L’ouverture officielle a été donnée par Mr Benrebiha Amar, directeur de wilaya de la culture de Chlef en présence de plusieurs troupes musicales et théâtrales, d’écrivains et de poètes venus en renfort pour le lancement du festival « lire en fête ». Il y avait foule ce jour-là et les applaudissements n’ont pas cessé pour encourager les jeunes troupes de marionnettistes, les acteurs du théâtre pour enfants ainsi que les troupes folkloriques qui ont donné du mordant à cette ouverture qui se voulait publique sur l’esplanade du musée national « Abdelmadjid Meziane » à Chlef 

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 Il y avait des invités de marque tel Mr Laroussi Missoum, homme de théâtre et scénariste et producteur de la pièce « Le collier de perles » de Mohamed Benguettaf et « Bouâr’âra, le célèbre inconnu » de Abdelkader Guerine. Nous avons enregistré la présence du Dr Bouchakor Farid, de Mr Kamoumia Mohamed, directeur de la bibliothèque de wilaya, le Directeur de la maison de la culture, de Mr Benrebiha Amar, directeur de wilaya de la culture et de plusieurs administratifs de la direction attitrés au déroulement du festival « lire en fête ».

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La première journée fut animée par la troupe folklorique de Tissemsilt qui s’en est donnée à cœur-joie pour créer l’entrain et donner du mordant à cette ouverture du festival « lire en fête ». Suivit ensuite la zorna de Ténès, les troupes musicales, l’association des jeunes a ébloui par ses participants à cette ouverture en présentant un nombre assez importants de poussins et de jeunes dans une auréole de couleurs qui donna un effet chatoyant à cette matinée récréative.

La troupe folklorique de Tissemsilt n’a pas cessé  de gratifier l’assistance de sa musique aux bendir et guellal et ses barouds d’honneur qui ont laissé un certain engouement chez l’assistance pour notre folklore et fantasia d’antan.

La fête se déroulait sur l’esplanade du Musée « Abdelmadjid Meziane » de Chlef attirait tous les passants, hommes, femmes et enfants en ce jour d’ouverture. L’esplanade était au comble de même que la cour du musée qui abritait les chapiteaux des ateliers de lecture et d’écriture, des ateliers de dessin et un atelier de confection de la marionnette.

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Pendant plus d’une heure, la fête battait son plein sous les youyous et sous les sons multiples des zornas et trompettes qui ont égayé toute l’esplanade de la cité Arroudj sur la route menant vers Hay Essalam (ex-Bocca Sahnoun) à la sortie Sud de la ville de Chlef.

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Les ateliers de lecture et d’écriture furent envahis par des jeunes et des moins jeunes voulant à tout prix se frayer une place pour participer au concours qui devrait prendre les meilleurs rédactions, les meilleurs poèmes et les meilleurs contes pour les récompenser à la clôture de ce festival « lire en fête » combien utile et nécessaire à cette population de jeunes pour leur inculquer l’amour de la lecture et de l’écriture par le biais de ce concours.

Tout au long de cette matinée qui a vu l’ouverture officielle du festival, le son de la zorna de Ténès n’a cessé d’accompagner les participants à cette troisième édition du festival « lire en fête » qui fut un succès durant les deux premières années avec le concours de tous et la participation de la population de Chlef.

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Des caravanes culturelles doublées d’un bibliobus sillonnent les différentes communes les plus reculées de la wilaya au grand plaisir des jeunes de ces contrées quelque peu oubliées, telles les communes d’Ouled Ben Abdelkader, Herenfa, Sidi Abderrahmane, Ténès, Harchoun, etc…

D’un autre côté, plusieurs maisons d’édition ont occupé les espaces du Musée « Abdelmadjid Méziane » et ceux de la bibliothèque principale « Mohamed Mahdi » pour achalander des centaines de titres plus intéressants les uns que les autres et ont donné à cette manifestation son cachet culturel au sens propre du terme.

                              « CONFERENCES « LIRE EN FÊTE »

                           BIBLIOTHEQUE PRINCIPALE DE WILAYA

                                    « Mohamed MAHDI » CHLEF

Journée du 4 Septembre 2013 à 14 h.30

Dr Mohamed Guetarni

Titre : « En Algérie, la lecture doit être la 2ème religion de l’Etat »

Journée du 5 Septembre 2013 à 14 h. 30

Dr Ali Medjdoub (Malade) Remplacé par Mr Belazzouz Larbi

Titre : «  Le livre et son évolution à travers les âges »

Journée du 7 Septembre 2013 à 14 h. 30

Dr Enssad Samira – Remplacé par Mr Khaldi Larbi

Titre : « Le livre : Entre la lecture classique et la lecture électronique »

Journée du 8 Septembre 2013 à 14 h.30

Dr Mohamed Kassoul

Titre : « L’âge béni de la lecture »

Journée du 9 Septembre 2013 à 15 heures

Conférence en binôme :

Dr Ait Saada Eldjamhouria

Titre : « Littérature Jeunesse »

Dr Ait Djida Mohand Amokrane

Titre :  « Rôle de l’image dans la compréhension du texte littéraire »

Journée du 10 Septembre 2013 à 14h.30

Dr Aït Saada Maâmar

Titre : « L’enfant et la violence »

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                  De même, plusieurs conférences furent données tout au long de la période de ce festival à la bibliothèque principale de wilaya « Mohamed Mahdi » par des universitaires de renom qui ont rehaussé le prestige de cette manifestation qui se voulait une ouverture sur le mouvement culturel dont l’aube est l’écriture et la lecture.

Avec le dévouement de tous et la participation effective, la réussite totale de cette manifestation culturelle n’est plus en doute et nous pensons qu’elle doit être pérennisée dans le temps pour le bien-être de nos enfants et la culture dans notre pays bien-aimé.

 

                                               Mohamed Boudia


11/09/2013
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BOUÂR'ÂRA" SUR LES PLANCHES PAR MISSOUM LAROUSSI A CHLEF

BOUÂR'ÂRA - Pièce théâtrale de Missoum LAROUSSI à Chlef

BOUÂR'ÂRA - Pièce théâtrale de Missoum LAROUSSI à Chlef
                BOUÂR'ÂRA - Pièce théâtrale de Missoum LAROUSSI à Chlef
                                                 BOUÄR'ÄRA
                                      Sur les planches du musée
                                        « Abdelmadjid Meziane »
                                             A CHLEF
 BOUÂR'ÂRA - Pièce théâtrale de Missoum LAROUSSI à Chlef 
Le théâtre à Chlef reprend du poil de la bête avec l'enthousiasme de Monsieur Laroussi Missoum, président de l'association « Les amis de l'Art ». Après la pièce « le collier de perles » de Mohamed Benguettaf et la pièce d'Abdelkrim Elhouari, voilà que Monsieur Missoum Laroussi, metteur en scène et producteur, se lance dans une nouvelle entreprise qui a son mot à dire dans la conjoncture historique du Cinquantenaire de l'Indépendance, car retraçant des faits jamais édités ou mis en scène et qui concernent l'épopée d'un infatigable révolutionnaire esseulé (que j'ai nommé « l'ivanhoé algérien » mais son pseudo lui sied bien et le nom retenu est celui de «  Bouâr'âra ». Il nous rappelle bien des témérités de nos ancêtres qui n'ont cessé depuis la nuit des temps de porter des coups à tout envahisseur spoliant leur terre et leur patrie. Bouâr'âra est l'un de ces pionniers qui ont porté dans leur cœur un nationalisme séculaire, tel Bouziane El Kal'î, Cherif Boumaaza, El Amir Abdelkader, Cheikh Bouamama, Ouled Sidi Cheikh, Lalla Fatma n'soumeur, Cheikh El Mokrani et son frère Boumezrag ainsi que  bien d'autres pour ne laisser aucun répit à l'envahisseur depuis l'ère punique à nos jours.BOUÂR'ÂRA - Pièce théâtrale de Missoum LAROUSSI à Chlef



  

Parlons plutôt du travail qui est fait dans la préparation de la pièce de Théâtre. Monsieur Laroussi Missoum, sur un texte de Mr Guerine Abdelkader, écrivain, s'adjoignant les conseils de l'écrivain Mohamed Boudia, a fait de cette entreprise une réussite totale au regard des jeunes et moins jeunes qu'ils forment pour arriver sur les planches, par la générale, du Musée National Abdelmadjid Meziane de Chlef. En effet, la majorité de ses acteurs, formés sur le tas, sont des enfants qui ont joué leur rôle avec amour et passion pour donner un plus à cette représentation d'un héros national quelque peu oublié. La pièce va de l'enfance de Bouâr'âra jusqu'à son exécution par les forces coloniales. Il ya des acteurs chevronés comme Rabie Ouadjaout et comme Lasnami Elhadj et des nouveaux comme Mokhtari Mansour qui tient le rôle du Goual durant presque toute la pièce.
Nous avons assisté aux répétitions et nous ne pouvons que louer les efforts consentis par les acteurs en présence et par Mr Laroussi Missoum pour nous donner le change le 30 Juin 2013, durant la présentation de la Générale, à 18 heures, au Musée National « Abdelmadjid Meziane » de Chlef.
Souhaitons-leur pleine réussite car c'est un travail colossal qui été fait en un rien de temps et un grand bravo pour le choix des costumes et des accessoires.
Bonne continuation et Bravo encore une fois.
BOUÂR'ÂRA - Pièce théâtrale de Missoum LAROUSSI à Chlef

Un petit flash pour les autorités locales : Monsieur Laroussi Missoum mérite toutes les éloges et toutes les aides nécessaires à la pérennisation de son entreprise, combien utile à notre jeunesse, dans le temps et l'espace, qui sont des éléments faisant partie intégrante du théâtre.  

                                                   Mohamed Boudia – Ecrivain et                                                                              Journaliste indépendant -   


26/06/2013
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LES CAMPS D'INTERNEMENT ET LA VIE CARCERALE DURANT LA REVOLUTION ALGERIENNE

Le mardi 4 Juin 2013, au niveau de la bibliothèque de wilaya "Mohamed Mahdi, au sein du Café Littéraire dirigé par Mohamed Boudia, s'est tenu une conférence sur les camps d'internement et la vie carcérale durant la révolution algérienne. La première communication fut celle que présenta Monsieur Mohamed Baroudi KIOUAR, ancien détenu et qui a amené le conférencier à parler surtout de la vie carcérale dans les camps d'internament disséminés un peu partout sur le territoire national. Il devait en outre parler de l'annexe de la prison civile d'El Asnam, située à Oued Fodda car il en a lui-même taté les cachots et les salles de prisonniers. Il ne manqua pas de remarquer que la vie carcérale est elle-même semée de beaucoup d'embûches et qu'il y avait une organisation interne dans les prisons et camps d'internement édictée par le F.L.N. 

Dans la deuxième communication attribuée à Monsieur AYAD Mohamed, ancien fidaï et condamné à mort et que Dieu a bien voulu lui rallonger la vie, de nous parler de quelques attentats commis dans le cadre de la révolution dans la ville d'El Asnam. Il ne manqua de citer certains noms de Chouhadas (que Dieu ait leurs âmes et les enveloppe de Sa Miséricorde et les accueille dans son vaste paradis). Il devait parler de condamnés à mort à Serkadji et qui ont été guillotinés tels Mekkaoui Abdelkader et Sahli Maâmar. Il insista sur le fait que sur les quatre premiers guillotinés, deux étaient d'El Asnam et ont su porter haut le flambeau de la révolution. En effet, Mekkaoui Abdelkader, lorsqu'il fut devant le greffier pour signer (soit-disant sa libération), ce dernier lui annonça qu'il allait être guillotiné, Abdelkader Mekkaoui lui lança tout froidement, je le sais et je vais vous montrer comment meurt un algérien pour sa patrie. Il evait en outre retracer le cheminement politique et les distensions qui ont amené à la révolution en passant par les différents partis (PPA, MTLD, ULEMAS, PCA, UDMA,) ainsi que la scission qui se fit au sein du MTLD. Il ne manquera pas de rappeler que le FLN englobait plusieurs tendances et que le congrès de la soummam ainsi que le programme de Tripoli tendait au multipartisme après l'indépendance de l'Algérie mais cette dernière a été séquestrée par un groupe au détriment des aspirations du peuple algérien.

 

Plusieur intervenants ont posé des questions et demandé des éclaircissements sur la période révolutionnaire, aux deux conférenciers qui n'ont ménagé aucun effort afin de répondre à toutes les questions qui leur furent posées, tels Mr Belhanafi, Mr Djafar Khaler, Mr Boudia, Mr Tounsi Miloud dit Mustapha et bien d'autres intervenants qui m'excuseront de ne pouvoir citer leur nom.

 

En définitive, ce fut autour de nos poètes de donner le change et de gratifier l'assistance de poèmes se rapportant à l'évènement.

                                 

              Mohamed Boudia - Ecrivain Auteur -

              Président du Café Littéraire

              Vice-Président de l'Association Nationale Héritage Algérie,

              Membre du Conseil d'Orientation de la Bibliothèque Principale de Wilaya "Mohamed Mahdi" de Chlef


05/06/2013
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LA SEMAINE CULTURELLE DE BEJAÏA A CHLEF

                 LA SEMAINE CULTURELLE DE BEJAÏA A CHLEF

 

La semaine culturelle de Béjaïa à Chlef durera comme son nom l’indique, une semaine au sein des galeries et de l’amphithéâtre du musée « Abdelmadjid Meziane » de Hay Arroudj à Chlef.

L’inauguration officielle de cette manifestation culturelle a été faite par Mr Righi Khellaf, directeur de la culture de Béjaïa (Bgayet) et de Mr Amar Berrebiha, directeur de la culture de Chlef en présence du secrétaire général de la wilaya.

L’exposition était très fournie dans presque tous les domaines artistiques, à commencer des panneaux publicitaires concernant le parc naturel de « Yemma Gouraya ». Nous rapprochant de Mr Chadli Nourrédine, il nous a été confirmé que les aires protégées sont des zones sélectionnées par l’Etat dans la perspective de les protéger contre toutes dégradations et toute atteinte à leur intégrité. C’est pour protéger la faune et la flore.

 

Des statuettes d’animaux sont présentées et représentent la faune à protéger comme la jeunette, le chacal doré, la couleuvre et le singe magot. Il nous explique que ces espèces sont menacées d’extinction et c’est pour cela qu’elles doivent être protégées. Le parc national a aussi la tâche de s’interposer contre le vandalisme et le braconnage. Il effectue une campagne de sensibilisation tout au long de l’année auprès de la population et il est doté de quatre (4) musées ; il reçoit les visiteurs et pense à l’intégration, dans ce processus de sauvegarde, des populations habitant sur le site du parc de « Yemma Gouraya » par le biais d’octroi d’arbres fruitiers à planter et de ruches ainsi que par l’aménagement de pistes à l’intérieur du parc afin de faciliter la surveillance et la circulation à l’intérieur de ce dernier.

Dans notre quête autour des stands, nous nous sommes approchés de Mr Mehdi Mech’hed qui nous montre des manuscrits anciens datant de plus de quatre siècles qu’il a ramenés de la bibliothèque personnelle de son arrière-grand-père Cheikh Mouhoub Oulahbib située à Tala Ouzrara, né en 1852 qui est composée de plus de 580 unités. Tous ces manuscrits traitent de différentes sciences telles, l’astronomie, la philosophie et le mysticisme.

Quant à l’artiste-peintre, Nourdine Mokrani, autodidacte, qui nous parle de ses tableaux. Son style est l’impressionnisme. Il utilise à cet effet, la peinture à l’huile sur toile ainsi que le stylo à bille sur papier. Il nous confie que c’est son professeur d’arts plastiques, Mr Sadek Achouri, qui l’a initié et lui a inculqué cette passion.

Initiée dans l’art par son père, Zahra Hassani, excelle dans les aquarelles. Elle dessine au crayon noir pour faire aimer sa région et montrer la richesse culturelle de Béjaïa.

                    La poterie ainsi que la vannerie dont de jolies lampes de chevet en osier ainsi que de belles robes kabyles de même que des bijoux en argent ont ajouté un plus à cette exposition de l’art et de la culture de Béjaïa.

Pour asseoir la maxime « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », Mr Remila Abdelkrim excelle dans la création et le recyclage des matières récupérées telles l’aluminium pour en faire des

objets d’art et de décoration.

                    Le café littéraire de la bibliothèque principale de Wilaya « Mohamed Mahdi » s’est arrogé le droit d’inviter Mr Azzoug Mouloud, poète amazigh et compositeur qui, pendant deux séances, celle du mardi 5 Mars et celle du Jeudi 7 Mars 2013, n’a pas cessé de déclamer ses poésies relatant les us et coutumes de la région de Béjaïa (Bgayet) ainsi que la condition de la femme algérienne dans l’Algérie profonde. C’est peut-être sa condition d’émigré et la nostalgie du pays qui ont concouru à la formation poétique de Mr Azzoug Mouloud. Cette muse qui l’aide à composer ses vers et ses chansons. Il a été animateur à Radio Galère, à Radio Beur et à Radio Gazelle.   

                     Acteur de l’émission « El Fhama », Mr Saïd Benattou, présentera l’orchestre « Abdjaoui » qui accompagne l’artiste Aek Bouhi dans ses chants kabyles et chaabi, Mourad Deziri, dans le chaabi et Meziane Ouzarène, dans le chant moderne kabyle.

                     « Liberate », c’est un groupe de rap qui s’est produit à la satisfaction de l’assistance jeune.

Le rythme a été donné par Mme Louisa aux différentes chansons qui ont fait sensation au sein de la salle. Cette dame est sur scène depuis 1978 et a produit plus de 24 albums et elle a chanté en duo avec Slimane Azem de même qu’elle a été actrice dans un film « Le malheur de Charlie »

Le public était nombreux à toutes les représentations et les galeries du musée ne désemplissaient pas de visiteurs. L’orchestre folklorique « Etabanene » a créé l’ambiance par ses morceaux de musique kabyle, chaoui, staïfi.

La pièce de théâtre pour enfants « El moudjahed ouel Kassoul » qui met en relief les bons côtés du travail honnête, a reçu des applaudissements des enfants présents dans la salle.

« Youz Magic » de son vrai nom Chebout Yazid, de par ses prestidigitations et ses tours de magie, a comblé les enfants et l’assistance de ravissement. 

Mr Benmessaoud, Chef de la délégation, devait intervenir au niveau de la Radio régionale Chlef où il a présenté la région de Béjaïa et ses atouts en matière de tourisme sans oublier de donner une dimension ascensionnelle de ces échanges culturels inter-wilayas.

                                                                      Mohamed Boudia

 

 


12/03/2013
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SEMAINE CULTURELLE D'AÏN TEMOUCHENT A CHLEF

SEMAINE CULTURELLE DE TEMOUCHENT
                                                               A CHLEF 
 
Monsieur Mokadem, responsable de la culture à Aïn Témouchent, accompagné des autorités locales représentées par le Secrétaire Général de la Wilaya de Chlef, Mr Berrebiha Amar, directeur de la culture de Chlef ainsi que de Monsieur Kamoumia, directeur de la bibliothèque de wilaya de Chlef et de Mme Zahia Affer, chargée de la culture au niveau de l'APW, ont procédé à l'inauguration de la semaine culturelle d'Aïn Temouchent à Chlef ce dimanche 10 Février 2013.
 
Depuis plus de cinq jours, la délégation de Ain Témouchent, comprenant des chanteurs, des poètes, des hommes de théâtre ainsi que des artisans venus exposer leurs travaux domestiques dans le hall du musée régional « Abdelmadjid Meziane » de Chlef. Une effervescence inhabituelle régnait dans l'enceinte de cette aire culturelle. Il y avait foule ce jour-là, mardi 12 Février 2013. Nous nous sommes rapprochés de certains actueurs de cette semaine culturelle de Témouchent à Chlef et surtout le poète Aïdouni Younès avec lequel nous avons pris une interview enregistrée sur vidéo. C'est un poète et en même temps compositeur de chansons et d'opérette pour un groupe de Aïn Témouchent. IL nous a relaté son cursus au sein de la culture de sa ville et de sa région
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C'est de la poterie et habits présentés par la wilaya de Aïn Témouchent dans le programme inter wilayas institué par la ministre de la culture depuis plusieurs années déjà.
 
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Dans le hall d'entrée du musée « Abdelmadjid Meziane de Chlef, nous remarquons des panneaux publicitaires concernant les différences sites touristiques et archéologiques de Aïn Témouchent de même que des habits traditionnels féminins de la région.
 
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Dans ce stand nous remarquons des objets artisanaux confectionnés par les exposants venus de Aïn Témouchent.
 
Mr Mehdi Djeffar artiste peintre a exposé ses tableaux représentant des enluminures ainsi que des aquarelles. Cet artiste-peintre a été sollicité pour des fresques représentant un livre. Il participe à une émission T.V. « Hanout Maker » mais il reste toujours lié à ses aquarelles et ses enluminures.
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Ici, c'est le côté habillement traditionnels de fête pour la femme de Aïn Témouchent.
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Un danseur de « Allaoui » posant avec à sa droite un flûtiste et batteur (musicien), et à sa gauche un artiste plasticien.
 
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C'est l'après-midi récréative avec plusieurs groupes  et des chanteurs de Aïn Témouchent dans leurs représentations dans l'amphithéâtre du musée régional « Abdelmadjid Meziane » de Chlef.
 
 
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Au premier plan, nous remarquons le poète Aïdouni Younès de Aïn Témouchent avec des chanteurs et des hommes de théâtre et danseurs.
 
Mr Aïdouni Younès excelle dans le melhoun. Il compte même reprendre la fameuse chanson "Alhamdou Lillah ma bkache Listiâmar fi bladna" avec d'autres paroles. Il projette aussi  d'éditer un recueil de poésie collectif, avec un groupe de poètes, en hommage au grand  poète de melhoun Hadj Khaled.
 
Melle Bachir Fayrouz  est, quant à elle, une poétesse classique qui utilise un style libre et sans rimes. Ses recueils abordent différents statuts de la société algérienne (sociaux, politiques ou romantiques)
 
Mr Sahraoui, journaliste a assisté à une émission à la radio locale de chlef, pour donner une conférence sur le thème « les origines du raï » en expliquant que ce mode musical est enraciné dans nos mœurs depuis le 15ème siècle dans la tribu des Béni Amer.
 
L'ambiance qui régnait dans l'amphithéâtre du musée a été apporté par les groupes folkloriques et ont pu attirer une foule très nombreuse. Le groupe qui a capté l'attention des spectateurs est sûrement celui « Zaouiet Touat » avec leurs tenues aux couleurs vives et le rythme africain qui ont déclenché la muse chez les jeunes chelfis qui se sont défoulés en dansant au rythme du gallal. Mr Fendougouma Mohamed nous a avancé que des anciens mokaddems de la zaouia venus de Timimount, de Reggane et d'Adrar  ont initiés les habitants de Aïn Témouchent. Il nous explique que le souci majeur de cette troupe c'est de pérenniser ce folklore ancestral dans le temps afin  de le léguer aux générations futures. Nous sommes toujours présents lors de la Waâda de Sidi Tayeb que nous animons chaque année et qui accueillent plus de dix wilayas.      
                                  Mohamed Boudia 


16/02/2013
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