CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

SOMMITES DE LA VILLE D'EL ASNAM ET SA REGION

                    Cette catégorie va regrouper toutes les sommités de la ville et les différents maires qui sont passés par la Mairie d'Orléansville, d'El-Asnam, de Chlef.

EL ASNAM VIENT DE PERDRE L'UN DE SES TALENTUEUX FILS : KOUADRI BOUALI

EL ASNAM VIENT DE PERDRE L'UN DE SES TALENTUEUX FILS : KOUADRI BOUALI

DU TEMPS OU IL ESPERAIT UNE DATTE
EL ASNAM VIENT DE PERDRE L'UN DE SES TALENTUEUX FILS : KOUADRI BOUALI
Bouali, c'est un nom qui sonne bien ! Mais de son vivant, c'était un homme de grande classe qui ne rechignait pas devant la tâche qui lui est assignée. Nous lui reconnaissons une chose, c'est son érudition en matière de recherche linguistique. Ses dernières recherches ont plus que duré, depuis plus d'une quinzaine d'années. Il était en train de terminer un travail de titans dans la recherche sur le rapprochement des langues dans l'étymologie des mots et vocables, tant dans les dialectes anciens et les langues nouvelles d'appoint, telles le Maghribi. Il voulait prouver, par le biais de ses recherches, au monde, que toutes les langues ont une même et unique source et que l'étymologie des mots dans les dictionnaires des langues indo-européennes, shamito-sémitiques et des langues libyco-berbères était la même et que si l'on se réfère aux racines, on les trouve analogiquement comparables. C'est un travail de recherche de longue haleine qui lui a pris toute sa force et son énergie au cours de ces longues années de recherche et qu'il n'a malheureusement pas pu terminer car ravi aux siens, ce jour 21 Septembre 2013. Qu'il repose en paix et que Dieu l'accueille dans sa miséricorde. Il a été enterré au cimetière « Sidi Amer » Situé à la périphérie  d'El Asnam, sur la route de Ténès. Kouadri Mostefaoui Bouali était un érudit, il fut le professeur de Yasmina Khadra auquel il a inculqué le savoir-faire de la littérature et les rudiments de la langue française qui lui ont permis de devenir l'un des plus grands écrivains de son temps. Du temps de son vivant, il n'avait besoin que d'une datte et lorsqu'il fut mort, on lui a suspendu tout un régime (de dattes). Cet adage populaire explique bien l'état dans lequel avait vécu Bouali Kouadri, dans l'ignorance la plus totale de la part de ceux en charge de la culture et de la recherche.
EL ASNAM VIENT DE PERDRE L'UN DE SES TALENTUEUX FILS : KOUADRI BOUALI
De son vivant, il avait compulsé tous les livres d'Assia Djebbar et en particulier, « L'amour, la fantasia », « L'ombre sultane » et « La femme sans sépulture » qu'il a traduit en une étude linéaire concernant les femmes algériennes que les éditions « L'harmattan » ont édité en 2011, car dédicacé par Assia Djebbar elle-même.

Il a toujours donné sans recevoir. Il aimait se dévouer et apporter son aide combien précieuse à tous ceux qui la demandaient (étudiants et doctorants). Il donnait des conférences dans son domaine, la linguistique et le rapprochement des langues. Il avait animé pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, une émission « Dhakirate El Madina » avec des écrivains tels Mohamed Boudia, Medjdoub Ali, Guerine Abdelkader, et bien d'autres sous le micro du talentueux Abdelkrim El Houari.
Quelques jours avant sa mort, il m'avait demandé  qu'est-ce que j'ai fait de nouveau ? Je lui ai répondu : « Il y a un 23ème roman historique qui vient de voir le jour avec le concours du Ministère de la Culture ! Il me dit : « est-ce que je ne mérite pas un, dédicacé ? J'en eus les larmes aux yeux et le lendemain, je lui en rapportais un, dédicacé, avec quelques photos de lui et de son roman sur la trilogie d'Assia Djebbar. Ce qui me peine c'est qu'il n'a même pas eu le temps de le lire car il était mal en point. Ce jour-là, je me trouvais en visite chez lui avec le Dr Aït Saâda Maâmar et Kiouar Baroudi et je lui avais raconté une histoire qui l'a fait tellement rire et que m'avait racontée auparavant Hamid Belhanafi.
Je pourrais utiliser tout le vocabulaire que j'ai ingurgité et que j'ai emmagasiné dans ma tête depuis mon enfance que je ne pourrais jamais faire l'éloge adéquat de ce grand homme, de ce chercheur invétéré et de cet ami sincère.
                                   Mohamed Boudia – Ecrivain auteur –
                                 Président du Café Littéraire Chlef
                                Vice-président de l'Association Nationale    
                              Héritage Algérie

22/09/2013
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Portrait d'un artiste méconnu - Mohamed Benzahra

Oh, c'était vraiment intéressant...

[MUSIQUE]
Portrait d'un Artiste méconnu

Posté par boudia2007 le 27/6/2010 18:40:00 (1 lectures) Articles du même auteur

 

 

Photos JOURNEE DE L'ARTISTE - 7 JUIN 2010 O.D.E.J. CHLEF 055

Med Benzahra jouant du luth"  lors de la commémoration de la journée de l'artiste à l'ODEJ sous le patronage du conseil consultatif culturel de la wilaya de Chlef le 7 Juin 2010                            

Je ne le connaissais que de vue. Je savais qu’il était de la ville d’El Asnam et que son père s’appelait Bentouiza, c’est un surnom qui lui a été donné par les habitants de la ville d’El-Asnam. Il ne refusait jamais d’aider les autres d’où le nom qu’on lui a donné et qui est tiré d’un mot arabe « Touiza » qui veut dire « entraide » ou « solidarité ».


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Portrait d’un artiste méconnu

Je ne le connaissais que de vue. Je savais qu’il était de la ville d’El Asnam et que son père s’appelait Bentouiza, c’est un surnom qui lui a été donné par les habitants de la ville d’El-Asnam. Il ne refusait jamais d’aider les autres d’où le nom qu’on lui a donné et qui est tiré d’un mot arabe « Touiza » qui veut dire « entraide » ou « solidarité ».   

D’ailleurs même son fils est nommé actuellement Cheikh Mohamed Bentouiza au lieu de Benzahra Mohamed. Je vous donne ici une petite biographie de ce cheikh méconnu qui chante très bien le « maghribi » avec une note bien personnelle faisant de lui un artiste très considéré dans le milieu de la musique à Chlef.

 

7 JUIN 2010 O.D.E.J. CHLEF 057

De G à D : Med Boudia - Houari Abdelkrim - Med Benzahra" recevant un diplôme d'honneur en présence de Mohamed Boudia, écrivain et de Houari Abdelkrim, chroniqueur culturel à Radio Régionale Chlef (87.7 FM)

Mohamed Benzahra (cheikh Mohamed Bentouiza) est né le 23 Mars 1954 à Chlef. Il est marié et père de 7 enfants. Il a appris à jouer de l’instrument de musique sur le luth « ôud » de son grand frère dès l’année 1970. Il a joué avec un groupe de Tlemcen. Puis il créa son propre groupe de musique moderne ou « maghribi » qu’il appela « Ferkat El Ôud ». Il avait élu domicile dans les caves du monoprix « ex-Cité An-nasr ». Ils faisaient leurs répétitions à côté de la source qui surplombe le Chéliff et qu’on appelle « El Ançor » dont l’eau, disait-on guérissait certains boutons de par sa composition soufrée. Je vous donne ici quelques membres qui ont composé « Ferkat el ôud » en l’occurrence : Benzahra Mohamed dit Cheikh Mohamed Bentouiza, Benzahra Salah, Djaâfar Miloud, Djaâfar Brahim, Guélil Smaïn, Rahou Djilali, Abdellah El Achari, Nacer Nasser dit Medjdoub, M’hamed Mekhata, Abdelkader Rachidi, Sahnoun, etc…Il a assisté avec sa troupe dans une fête familiale à la cité Bensouna en 1971 et le cachet qu’il perçut avec sa troupe ne dépassa pas les 160 dinars algériens pour toute la soirée. C’était sa première apparition en public. C’est lors de cette fête qu’il eût avec son groupe, une notoriété des plus grandes. Ils étaient sollicités partout et par tout le monde. La première fois qu’ils se sont produits, ils ont été pris pour des marocains. Ils avaient un programme chargé. La matinée, ils animaient les fêtes de circoncision et la soirée, les noces (mariages).Presque tout le groupe était volontaire au niveau du Croissant Rouge Algérien à Chlef. Sur proposition de Monsieur Halim Senouci, alors président du Comité de Wilaya du Croissant Rouge Algérien, le groupe « Ferkat El Ôud » fut délocalisé et put se fixer au sein du siège du Comité de Wilaya du Croissant Rouge Algérien. Par la suite, Monsieur Halim Senouci gravit les échelons de par son abnégation à vouloir servir les autres et fut nommé  Représentant de l’Afrique et du Moyen-Orient au niveau du Comité International des Croix et Croissants Rouges à Genève. Il fut remplacé au niveau du Comité de Wilaya de Chlef par Monsieur Boudriâ Maâmar auquel nous souhaitons un prompt rétablissement. Lors de notre entretien Cheikh Mohamed Benzahra nous dit qu’il ne regrette nullement d’avoir mis sur pied « Ferkat El Ôud », bien au contraire, cela m’a permis de connaître des gens formidables, je me suis fait des tas d’amis et j’ai côtoyé des stars de la chanson moderne ou maghribi. Nous avons toujours œuvré pour le bien de l’art et de la culture en général. Nous avons toujours été présent pour porter assistance aux pauvres ce qui était devenu notre tâche quotidienne au niveau du Comité de wilaya du Croissant Rouge Algérien. Au lendemain du séisme du 10 Octobre 1980, nous avons été contraints d’arrêter nos représentations car nous avions d’autres chats à fouetter au sein du Comité de Wilaya du Croissant Rouge Algérien. L’éclatement de la ville au lendemain du tremblement de terre a été pour quelque chose dans l’arrêt des représentations de « Ferkat El Ôud ». Ce n’est qu’en 2007 que, sur instigation de Monsieur Khélifa Berrabha que je repris mon luth et m’intégrais dans « Ferkat El Hachimia » qu’il dirigeait et qui tire son nom du regretté El Hachemi Guerouabi qui est l’oncle maternel de Khélifa Berrabha. C’est toujours Cheikh Mohamed Benzahra (Bentouiza) qui nous livre ses impressions et nous retrace son passé et sa vie artistique : J’ai fait plusieurs soirées artistiques et le public nous demandait à chaque occasion. C’est grâce à Hafi Amouri et Ali Rachidi qui m’ont aidé et qui m’aident encore pour la concrétisation d’un projet d’une compilation sur C.D. qui sortira très prochainement. C’est un recueil de chansons dont les paroles sont on ne peut plus correctes et qui peuvent être entendues et écoutées par toute la famille. En passant, je ne remercierais jamais assez Monsieur Rachidi Kamel pour son soutien total et inconditionnel pour m’avoir intégré au niveau  de la famille des artistes lors d’une soirée présentée par le groupe « El Afrah » dont la création revient au regretté Moulfi Djelloul qui était un chantre du chaâbi. Il n’y avait pas une fête qui se tenait sans la présence de « Ferkat El Ôud » qui était connu sous ce nom au lieu de Ferkat Mohamed Bentouiza. Mon espérance, c’est de pouvoir ouvrir un lieu culturel que j’appellerai « Bit El Ôud ». J’ai plusieurs instruments de musique chez moi dont je citerais quelques-uns : 6 luths, un synthétiseur, derbouka, tare, bendir, violon, taridja (tambourin ou petite derbouka), tout l’appareillage électrique avec amplificateur et haut-parleurs et même une boite à rythme. Mon souhait le plus cher est de voir se concrétiser ce projet dans les meilleurs délais et j’attends l’assistance des autorités locales et de tous les habitants de Chlef pour réaliser ce projet qui me tient à cœur. Je termine ce portrait de Mohamed Benzahra avec l’espoir que son projet puisse voir le jour le plus rapidement possible. A tous ceux qui aiment la musique et l’art de lui prêter assistance pour la concrétisation de son projet qui serait d’un apport culturel conséquent pour la ville de Chlef, la wilaya de Chlef et pour le patrimoine national de la chanson moderne.                    

                   Mohmed Boudia – Ecrivain - Chlef

 

27/06/2010
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BERRAH MOHAMED DIT ZOUAOUI

BERRAH MOHAMED DIT ZOUAOUI

                                             

La disparition du plus vieux lion de l'ASO

 

Le plus vieux lion de l'ASO,nous a quitté à jamais le 28/11/2009 pour un monde meilleur.Il est parti dans l'anonymat.Il appartient désormais à l'étèrnité.Il est parti sans avoir été connu.Il est maintenant auprès de ses ancêtres.De son vivant,je lui avais adressé,à titre d'évocation,une correspondance qui porte. A Mon oncle paternel Mohamed
allias Zouaoui

Evocation;
-A toi oncle paternel, BERRAH Mohamed dit Zouaoui, héros oublié du football Chélfi et, à ta douce épouse, je te dédie ce modeste écrit, relatant ton glorieux parcours, sans pour cela, oser prétendre avoir accompli totalement et; entièrement mon devoir d'élève à son maître et, de reconnaissance envers ta grandeur sublime d'homme racé.
-Ô oncle! Par confession intime, je me rends coupable à condamner aux pires supplices, pour, avoir eu, l'indécence de te tutoyer C'est aux bords des larmes de tristesse et d'émotion que, ton épopée sportive avec l'ASO Chlef durant les années 1948/1949, me revient en mémoire, parce que, oubliée d'être citée dans le cours de l'histoire de cette équipe, à qui tu vouais un amour sans borne.
-Toi, le Lion que tu étais parmi ceux de Chlef, tes parcours familial, sportif, révolutionnaire et, enfin professionnel, demeurent injustement inconnus par les générations d'aujourd'hui. Tu est né un certain 29 Avril 1929 à Médjadja,dans la Wilaya de Chlef, dernier né du défunt couple paternel Zouaoui et FERRADJI Fatma et,tu es connu beaucoup plus sous le prénom de ton père. Orphelin bien avant ta naissance, tu avais, malgré les difficiles conditions sociales et culturelles qui régnaient à l'époque, fréquenté l'école coranique de Hay El-Houria (Ex La Ferme), quartier où tu grandis comme tous ceux de ton âge.
-Le sport et, en particulier le football, te mena initialement en 1948, année de ma naissance, à l'Association sportive et, non au groupe sportif d'Orléansville, comme défenseur. Tes qualités et classe footballistiques n'avaient pas laissé indifférents les dirigeants du Croissant Club Algérois et, t'engagèrent sous leur bannière. Au sein de l'ASO,et,arrière que tu étais,tu avais sans équivoque,participé aux joies et tristesses du groupe,lors des victoires et des moments difficiles. Tu pratiquais ce sport pour toute sa splendeur et, c'est lui seul qui triomphait. Toute autre considération matérielle s'estompait d'elle-même. Maintenant, plusieurs de ceux avec qui tu offrais le beau spectacle et donnais la joie dans les tribunes, ont disparu à tout jamais. Qu'ils reposent en paix.
-Professionnellement, tu embrassas la noble carrière de Sapeur-pompier à l'ère de la présence coloniale en Algérie. A l'indépendance,tu réintégras de nouveau ta corporation d'origine, algérianisée sous l'appellation Protection Civile,au sein de laquelle,tu exerças avec dévouement,abnégation et modestie,plusieurs responsabilités,dont la dernière, fut en qualité de Directeur à la tête de la Wilaya de Béchar. Durant le séisme qui avait frappé avec force la Wilaya de Chlef, un certain 10/10/1980, toi l'officier, notablement connu dans toute ta région de naissance, te distingua par ta disponibilité professionnelle, en apportant sans aucune contre partie privilégiée, secours et réconfort aux victimes de cette calamité naturelle. Aujourd'hui, tu es en position de retraite après avoir servi avec noblesse et, dévouement dans ce corps. Tu t'appelles BERRAH Mohamed ben Zouaoui et, on préfère t'appeler Zouaoui.
-En 1955, et, à l'appel de la cause nationale et, sans aucune hésitation, tu rejoints à l'aube, les rangs de l'ALN, en qualité de fidaï, au nom de guerre Si Mohamed, jusqu'à 1957, année où, tu fus détenu politique jusqu'à 1962.Nationaliste né, tu as défié une force de l'OTAN, dans les sinistres geôles mêmes, de cette France coloniale où, tu fus jugé et, condamné à mort et, sauvé in-extrémis, de la machine de mise à mort, par les cris et youyous de victoire de tout le peuple Algérien, lors de la proclamation de l'indépendance annoncée le 03/07/1962 et, célébrée le 05/Juillet de chaque année.
-Libéré, tu te maria, fonda foyer et famille et, eus six enfants.
-Toi, ex-sportif et révolutionnaire modeste mais, fier de ton passé historique, défenseur des couleurs de l'ASO d'abord et, nationales ensuite, tu te meurs présentement seul sur ton lit de mort, sûrement avec grande souffrance , dans un silence de cathédrale et, dans une solitude absolue, luttant avec courage et stoïcisme contre une maladie sévère, qui ronge ton corps comme ronge le ver le fruit.
-Nos gloires nationales sportives et révolutionnaires au passé glorieux, reconnaissent en toi, ta qualité de grand résistant aux pires méthodes de tortures physiques et morales pratiquées à ton encontre, par les hordes tortionnaires coloniales pendant ton incarcération. Durant la guerre de libération, les filières secrètes de l'ALN, auxquelles tu appartenais, n'ont jamais changé de cantonnement, de peur d'être dénoncées par toi, homme, à la foi inébranlable. Tu résistais aux affres de la torture. Tu pliais peut-être, mais comme un roseau, exposé aux vents violents qui animaient tes tortionnaires, tu n'as jamais rompu. Aujourd'hui, ton passé sportif et, révolutionnaire est totalement empoussiéré, inconnu, méconnu et, oublié, d'abord, par ta seconde famille qu'était l'ASO et, ensuite par la jeune génération Parmi tes 13 coéquipiers figurants sur la photo de la saison sportive 1948/1949, seuls deux sportifs sont en vie. Aâmi Slimane TEGGEUR et toi, le lion oublié.
-Maintenant en l'état actuel de ta santé, entamée par les stigmates des dures conditions de la vie,plus rien ne te servira et,rien ne pourra t'être utile comme trophées, même ballon et soulier en or,tenue sportive en soie et tout l'univers même.
-Ta solitude n'a d'égale que ta maladie qui ne fait qu'aggraver d'avantage tes capacités physiques et, mentales. Par devoir de mémoire et, eu égard au tord matérialisé par un silence de carpe observé pendant plus de 15 ans, envers toi, qui mérite respect, dignité et, gratitude, moi, le coupable et, auteur de ces lignes, ne fait infiniment, que tenter de rendre à César, ce qui appartient à César, en postant cet écrit. Toi, l'homme, ainsi que ton épouse, à qui je souhaite du fond du cœur, une prompte guérison, et qui, vous m'aviez permis conjointement, d'être ce que je suis, resteraient gravés à tout jamais dans ma mémoire. -Même disparu physiquement, ton esprit de sportif restera vivant, hantera les archives de l'histoire de l'ASO et tous les stades du monde et, planera également sur tous les terrains de football, comme il l'a fait un certain 04/06/2009 sur le stade olympique de Chlef. Un nobélisable en littérature ne pourra jamais s'étaler profondément et, avec fidélité sur tes qualités humaines et de géant, artiste dans la touche de balle et, c'est peu dire. Une étoile filante d'antan est en train de fondre irréversiblement comme fond un cierge, après avoir rayonné pendant longtemps et, épuisé toute sa puissance énergétique.
-Ta famille, à conditions modestes, sollicite auprès de qui de droit, un soupçon de gratitude, de reconnaissance, de compassion, de réconfort et de consécration envers toi, homme qui a fait l'Histoire avec un grand H de l'ASO. Il est dit quelque part, qu'il y a des hommes qui font l'histoire, d'autres l'écrivent et, d'autres la ratent. Tu appartiens à la première catégorie.
-L'auteur grec de l'Iliade et l'Odyssée, Homère, a prédit à ses œuvres une vie de 3.000 ans .La tienne à toi, le cadet de mes oncles et tantes, mon exemplaire oncle paternel, mon père, mon frère aîné, mon maître éducateur auprès duquel, je demeurerais infiniment petit, à toi, qui me laissait dans l'assiette commune où,nous mangions ensemble à deux, la plus grande part de nourriture, confectionnée par les mains de fée de ta douce épouse, à toi, qui me permettait, à tes frais,de voir les spectacles qui se déroulaient sous le chapiteau du cirque Amar, à toi le modeste et fier révolutionnaire de la cause nationale,dont tes yeux ont vu certains de tes compagnons d'armes exécutés à l'aube, tes oreilles ont entendu leur "Tahya El-Djazaïr"et,les bruits incessants des lourdes et froides portes métalliques,actionnées par des bourreaux impitoyables,tes entrailles torturées par la faim et la soif,tes membres engourdis par le froid,à toi,dont le corps a ressenti les affres de l'isolation carcérale et, perdu la notion de sommeil, ton oeuvre brillera dans le firmament du sport autant que brillera l'astre solaire sur le monde. La lutte de libération menée à partir des maquis, était plus clémente que celle, menée de l'intérieur des ténébreuses prisons de Chlef, de Serkadji et de Berrouaghia.
-Lorsque, dans ma prime jeunesse, je te rendais visite en ta qualité de détenu, il m'en souvient, qu'il était interdit aux véhicules civils de dépasser les véhicules militaires dans les méandres boisés, menant à cette dernière localité. Je ne peux aussi me permettre de te comparer à d'autres notoriétés de ta discipline sportive. Tu es un géant, tu es égal à toi-même, tu es le plus grand et, tu le resteras.
-Je te vois dans ton petit gabarit portant ta grande classe, gambader avec une aisance déconcertante, dans l'ex-stade Bénaourane, à nos cris de "Allez l'ASO" ou, "l'ASO lasnamia,koul had,taghleb hya"..La bière qui portera ta dépouille mérite d'être enveloppée dans le drapeau national, drapeau pour lequel tu continues présentement à payer par ta fragile santé. Que dire encore? Je ne sais pas, je ne sais plus. Ce qui est sûr, tu ne pourra me lire et, que, pendant l'écriture et la lecture de ce contenu, mes glandes lacrymales sont en besogne, embrumant mes vieux verres correcteurs que je porte, devant une telle ingratitude à ton égard.
Oncle;
-Les lampions se sont éteints, tenues, poteaux de corners et sifflets ont été rangés. La verte pelouse et, les gradins du stade "Mohamed BOUMEZRAG" de Chlef, ont retrouvé leur silence et, leur solitude. Ce stade a été,le 04 Juin 2009,le théâtre d'une fête sportive grandiose dédiée à titre d'adieu,à un talentueux joueur de football de l'ASO,ton cadet que 23 ans d'âge vous séparent et,qui néanmoins,avait comme toi,foulé les terrains de ton sport favori. La fête y était, mais mon cœur, gros comme ça, absent. J'avais rodé bien tôt aux alentours de ce stade avant le début de ce jubilé .Il m'a paru infiniment petit ce stade, devant ta stature de jadis,lorsque,léger comme un papillon printanier, habillé aux couleurs de cette ASO,tu taquinais sportivement et,de bonne guerre ton adversaire. Il m'est très difficile de parler de toi au passé. Je tente néanmoins de dépoussiérer ton glorieux parcours. Pour t'extraire de l'anonymat dans lequel on t'a plongé,et,tout en étant responsable de mes propos, j'avais saisi officiellement qui de droit(Direction de la Jeunesse et des Sports de Chlef) par correspondance datée du 18/01/2009,et,ampliations transmises également à messieurs le Président de l'association des anciens joueurs de l'ASO et,les rubriques sportive et sociale de la station radiophonique régionale de Chlef mais restées mortes, malgré une réponse prometteuse datée du 12/01/2009 de la part du secteur intimement concernée. Oncle, je mènerais pacifiquement bataille jusqu'à mon dernier râle et, saisirais à juste titre, messieurs le Ministre en charge de la Jeunesse et, des Sports et, le Wali de la Wilaya qui t'a vu naître et, reniée.
-De quelque part,on n'a osé invité tous les anciens à assister à cette fête et,rendre visite à je ne sais qui,omettant que, parmi ces anciens,il y a des grabataires malades,qui ne peuvent même pas reconnaître ce qui se passe autour d'eux. .Pour cette ASO,tu as joué sur des terrains à hauts risques et,que peut être ton corps porte à ce jour des cicatrices certes, guéries mais,vivantes. A cette fête du 04/06/2009, j'aurais bien voulu que tu assistes en ta qualité de doyen par âge et, ancienneté.

Sans vouloir aucunement remuer le couteau dans ta plaie, des pensées sont allées à une catégorie d'anciens joueurs décédés et, non à toi, le plus ancien en vie.
-Ta légendaire sagesse m'a recommandé de me retenir et, de me contenir dans cet écrit, adressé à ceux sensés ne laisser personne en rade et, ne pas jeter un pavé dans la marre durant ce tournoi.
-Sais-tu oncle, qu'une rescapée et, dernière survivante du "Titanic"est morte le 31/05/2009 à l'âge de 97 ans? Nouvelle annoncée dans le monde entier par la société royale anglaise"Titanic" dont, son président a pleuré la perte du dernier lien vivant de l'aventure malheureuse du plus luxueux et, du plus moderne paquebot de son époque. Là bas, l'on se souvient de l'histoire des hommes et des femmes d'un quelconque domaine, ayant marqué de leurs empreintes, tout évènement à valeur historique et, toi, tu n'as que 80.Il m'a été dit aussi oncle, que les oubliés sont ressuscités que s'ils sont connus de Flen ou, Si Felten. La mention nécrologique "décédé" est portée en marge sur les actes de naissances de ceux qui t'ont connu. Mes connaissances à moi, impuissantes, se sont retirées volontairement de cet espace auquel elles ne sont pas habituées, où, les pires lois de survie règnent Les lois du monde animal plus clémentes sont innées, donc naturelles. Ils y auraient certainement des hommes qui ne t'oublieront point. Ne désespère pas oncle. Ces hommes, imbus de bonne volonté ont de tout temps existés. Il suffirait tout simplement d'attirer leur attention et, le reste se mettra en branle tel un long train tracté par une puissante locomotive, toutefois inquiète de la santé du dernier wagon qu'elle tire.
Oncle;
-Tous les jubilés organisés localement à l'intention de certains anciens sportifs, manquaient pour moi de saveur,du fait de ton absence physique que nul n'avait ressentie ni même remarquée De loin et,de haut,ces jubilés donnaient l'impression d'être très beaux mais,vus de près,des nausées et,des hauts le cœur me donnaient l'envie de crier du haut des tribunes du stade,en m'adressant à ceux qui prétendent que l'association des anciens joueurs est ouverte à tous,qu'ils sont debout tête baissée,alors que tu es spirituellement au dessus d'eux. Ils ont choisi le chemin le plus facile en faisant preuve de lire l'histoire de l'ASO, qu'à partir de leur arrivée et, non à partir de 1936.Cette histoire appartenant à la mémoire collective ne peut en aucun cas être détournée et accaparée par une personne ou, groupe de personnes .Elle est et, sera là, majestueuse et, inextinguible à l'égal de la guerre de libération nationale où, la date du 01/11/1954 restera gravée sur chaque grain de sable de cette Algérie au 1.500.000 martyrs. En cet an 2009, l'histoire de l'ASO est âgée de 73 ans, parce qu'en 1936, un groupe de nationalistes créèrent un club musulman de la vallée du Chélif, l'Association Sportive Orléansvilloise. Ce jeune club, comme tu le sais, oncle, s'est brillamment manifesté pendant deux saisons 1936/37 et, 1937/38 en championnat et, remporta consécutivement la coupe du Chélif, après avoir battu le SC Miliana. En 1938, pour raisons éminemment politiques, financières et, matérielles, cette association a cessé toute activité sportive et, un certain 13/06/1947, elle s'affile officiellement à la ligue d'Alger. En 1947/48, ton équipe se classe derrière l'Olympique d'Affreville (Khemis-Miliana aujourd'hui) et, rate son accession en 2ième division.
-En 1948/49; elle est 1ière de la 3ième division et, accède en seconde après avoir éliminé en match de barrage le Stade de Belcourt.
-En 1949/50, elle est championne de la 2ième division et, accède en 1ière division et, je t'épargne la suite du parcours de cette glorieuse formation constituée d'hommes de ta trempe. Ceux d'aujourd'hui se doivent de ne pas avoir peur de la vérité dite par l'histoire d'une entité et, de surcroît doivent remonter l'horloge du temps pour savoir où et, comment est née cette association. La France coloniale t'a condamné à mort, l'indépendance t'a sauvé et, ta ville natale t'a renié.
-Les Lions du Chélif, tes frères de ballon de 1948/49 étaient.

Haddad Lakhdar- Toi-même, à qui je souhaite une prompte guérison- KHENFAR Abed- SAHLI Maâmar le Martyr dit Allaoua- ABED Abdelkader- ZERROUKI Mohamed- BENNEGOUCHE Abdelkader(Vice-président)- MESSABIH Ahmed- DAHOU Mohamed- BOUKRARI Mérouane- TEGGUEUR Slimane,à qui je souhaite bonne santé et,longue vie- ABED Sahnoun- EZZIANE Ahmed- Vous autres,reposez en paix,et,je dirais tout simplement avec une profonde émotion, gloire et,éternité à tous les pionniers de l'ASO. Voila mon oncle, vous êtes deux doyens rescapés de la chevauchée fantastique de l'année 1948/49 de l'Aso, actuellement en vie. Oncle,
-Ma plume ne veut mettre fin à ton épopée et, je la termine provisoirement avec des points de suspension que je ne saurais faire suivre par une fin. Si j'étais un émir, empereur, prince ou roi, je descendrais fièrement de mon trône,me confondrais avec mes esclaves ,pour porter le tien sur mes épaules,sous un soleil printanier ou,sous un ciel clair,illuminé par les clartés conjuguées de la lune et,des étoiles. Je t'offrirais à toi seul, sous les hourras de mes sujets, le plus grand événement sportif où, personne ne te fera de l'ombre, qui sied à ta stature et, que nul ne peut altérer. Je mettrais entre tes mains mon moi total et, entier. Ta colère en milieu familial je ne l'ai jamais connue. Celle de ton milieu professionnel, légitime d'ailleurs, n'était jamais suivie de sanction. Ton manque en "chemma"(tabac à chiquer), était peut être à l'origine de tes coups de gueule. Pardonne moi oncle
-En conclusion, et, en ma qualité de ton neveu fraternel, je lance un clin d'œil à ceux qui se sentent intimement concernés, de bien vouloir, avoir une petite et meilleure pensée de consécration exclusive, à ton endroit Lion du Cheliff, en t'offrant présentement, une datte, mieux que demain et, inutilement un régime. Je leur dirais aussi, que cela est possible avec une dose de bonne volonté, parce que le temps passe et, presse et, qu'ils ne reportent à demain, ce qu'ils peuvent faire aujourd'hui et, enfin, il n'y a aucune différence entre, offrir une fleur et, offrir un bouquet. Seul, le geste demeurera infiniment immense, quelles que soient les dimensions de sa petitesse. A suivre…
Ton neveu;




A
Mon oncle paternel BERRAH Mohamed
allias Zouaoui

-Dans ma précédente lettre du 04/06/2009,je t'avais dit de ton vivant que, je ne pourrais mettre une fin à ta glorieuse épopée et,je ne mettrais pas de point,bien que tu as quitté définitivement ce monde, le 27/11/2009 pour un autre plus meilleur. Tu es parti au quarantième jour du décès de ton épouse. L'ange de la mort est venu accomplir ce qu'il devait accomplir. Tu es parti en silence dans l'anonymat le plus total. Tu es parti. Tu appartiens désormais à l'éternité. Tu as rejoins tes ancêtres, tes parents, ton épouse aux doigts de fée, tes frères, tes sœurs, les Chouhadas et, Dieu. Ton corps a été enveloppé dans un linceul d'une clarté étincelante. Tu es parti avec un cœur gros comme ça, chagriné et, chargé d'une peine que nul ne peut en mesurer la profondeur. Le silence dans lequel tu es parti, était plus doux que celui de la chute d'une feuille automnale sur le sol. J'irais spirituellement me recueillir et, prier sur ta tombe. Mon maître est parti. Ses leçons resteront gravées au plus profond de mon âme.
-Les Lions du Chélif, tes frères du ballon rond de 1948/49, étaient.

Haddad Lakhdar- Toi-même, à qui j'avais souhaité une prompte guérison- KHENFAR Abed- SAHLI Maâmar le Martyr dit "Allaoua"- ABED Abdelkader- ZERROUKI Mohamed- BENNEGOUCHE Abdelkader(Vice-président)-MESSABIH Ahmed- DAHOU Mohamed- BOUKRARI Mérouane- TEGGUEUR Slimane,à qui je souhaite bonne santé et,longue vie- et ABED Sahnoun- EZZIANE Ahmed-

-Je dirais aux disparus. Reposez en paix. Gloire et, éternité à tous les pionniers de l'ASO.
-J'ai fait part de ta situation à tous les responsables concernés, pour, à l'horizon, une pensée, une toute pensée à ton égard. Du haut de leur "koursi" éphémère où, ils trônent, ils n'ont pas entendu le cri de ma voix. Par contre, à l'annonce de ton décès, j'ai entendu des "oh, ce n'est pas possible!"suivis en la circonstance,parlant de toi au passé; de, il était,il était et,il était à ne pas en finir. J'ai entendu dire que tu étais un joueur de talent, un valeureux héros de la lutte de libération, un officier exemplaire dans le corps de la Protection Civile, tu as soufferts seul sur ton lit de mort. Tu méritais un hommage et jubilé avant ton trépas, tu ne méritais pas tant d'ingratitude et, toute une autre suite, que je préférerais remplacer par des points de suspension. Aux yeux de ceux qui se devaient faire un petit quelque chose à ton égard, tu n'étais ni flen ni Si felten. Ton âme et, ton esprit viendront tourmenter leur sommeil jusqu'au plus profond de leur moelle. Ton puissant rugissement pourfendra toute la vallée du Chélif. L'écho en sera éternel que nul ne peut faire taire.

-La dépouille du président Houari Boumediene a été aspergée d'une poignée de terre, lancée par les mains du leader palestinien disparu Yasser Arafat. J'ai eu la chance d'en faire autant, en imitant ce geste, en aspergeant la tienne de cette terre pour laquelle tu as payé un lourd tribut, pour l'ASO d'abord et pour la guerre de libération ensuite.
-Au cœur de l'ASO tu défendais bec et, ongles les couleurs de l'équipe, au cœur de la révolution armée, tu défendais la dignité et, l'honneur de l'Algérie, de toute cette Algérie. Le corps de la belle Hizia a été mis en terre avec les plus délicates précautions.
-J'ai prié ton fossoyeur d'en faire autant. Je l'ai, prié de ne pas laisser tomber la terre sur ton corps. Je l'ai prié aussi pour que ses outils manuels de terrassement ne blessent cette terre. Que cette terre te soit légère. Le hasard a fait aussi que, ta dernière demeure côtoie celle de qui était dans ce bas monde ta compagne, ta douce moitié.
Oncle;
-Dans mon innocence infantile, j'avais voulu, à la clôture de l'hommage qui aurait dû t'être rendu, dire à Messieurs.
-Le Ministre de la jeunesse et, des sports;
-Le Wali de la Wilaya de Chlef;
-Le Président de l'Assemblée Populaire de la Wilaya de Chlef;
-Le Commandant du Secteur Militaire de la Wilaya de Chlef;
-Le Chef de Groupement de la Gendarmerie Nationale de la Wilaya de Chlef,
-Le Chef de Sûreté de la Wilaya de Chlef;
-Le Chef de Cabinet de la Wilaya de Chlef;
-Les membres de l'exécutif de la Wilaya de Chlef;
-Le Directeur Général de la Protection Civile;
-Les Chefs de Daïras de la Wilaya de Chlef;
-Le Secrétaire Général des Moudjahiddines de la Wilaya de Chlef;
-Les Présidents des Assemblées Populaires des communes de la Wilaya de Chlef;
-Les représentants de la presse écrite, parlée et, filmée;
-Le Président de l'ASO;
-Le Président de l'association des anciens joueurs de l'ASO;
-Au président de l'association des anciens condamnés à mort;
-Aux gloires de la guerre de libération;
-Aux pionniers de l'ASO;
-A tous les invités;
-A ceux omis mais, non oubliés;
-A mesdames et, Messieurs;
-"L'instant présent de ce jour, est un moment solennel, moment émouvant, moment de souvenir, moment de rencontre entre générations. Seul est absent physiquement de cet espace, celui vers qui, vont nos meilleures pensées. Son esprit plane au sein de cette enceinte, à l'écoute des battements de nos cœurs. Sa famille est infiniment honorée et,vous dit du haut de cette tribune,soyez les bienvenus et,vous remercie pour avoir bien voulu répondre favorablement à cette invitation,en sacrifiant pour cet évènement, un instant de votre précieux,temps,malgré vos préoccupations personnelles,qu'elles soient familiales,sociales ou, professionnelles. Lorsque, j'avais adressé une missive à cet homme exceptionnel, je lui avait dit, ne désespère point mon oncle, les hommes de bonne volonté ont de tout temps existé et, leur source ne se tarira jamais.
-A l'occasion de cette manifestation mémorable, vous, hommes et, femmes, avez osé briser tous les carcans, en faisant sortir cet homme de sa solitude et, de l'ombre.
-Vous avez dirigé sur lui toute la clarté des projecteurs. Cet homme est absent. Cet homme qui avait, au même titre que ses compagnons d'armes osé défié une force de l'OTAN. Certains de ces hommes sont tombés au champ d'honneur, d'autres sont peut-être présents parmi nous, d'autres malades, retenus sur leur lit. Nous dirons aux uns, reposez en paix, aux autres, longue vie et, aux derniers, prompte guérison.
-Pratiquement, plus de 200 Kms nous sépare géographiquement de cet être exceptionnel, mais j'ai l'intime pressentiment que tous ses sens sont réceptifs à cette bienveillante attention. Il nous regarde et, vous remercie individuellement.
-Mesdames et, Messieurs;

-Toute une dissertation ne peut en aucun cas, suffire et traduire au plus près du meilleur et, fidèlement les sentiments respectueux, sincères et, amicaux de la famille de cette ancienne gloire sportive et, révolutionnaire à votre égard. Au risque de me répéter,la joie de la famille de cette ancienne gloire sportive et, révolutionnaire que vous honorez aujourd'hui, est incommensurable et, vous dit tout simplement, merci". Fin.
-Maintenant Oncle, après ta disparition anonyme, je dirais à Messieurs.
-Le Ministre de la jeunesse et, des sports;
-Le Ministre des Moudjahidine;
-Le Wali de la Wilaya de Chlef;
-Le Chef de Cabinet de la Wilaya de Chlef;
-Le Directeur de la Jeunesse et, des sports de la Wilaya de Chlef;
-Le Directeur des Moudjahidine de la Wilaya de Chlef;
-Le Président de l'Assemblée populaire de la commune de Chlef;
-Le Directeur de la station radio régionale de Chlef;
-Le Président de l'ASO et, enfin au Président de l'association des anciens joueurs de l'ASO, que, "c'était un rêve, un conte de fée. Je me suis réveillé avant de clore de fort belle manière ce discours. Maintenant je leur dirais aussi Oncle, que le lion de l'ASO évoqué dans mes correspondances écrites vient lui aussi, au quarantième jour du décès de son épouse, de tirer sa révérence le 28 Novembre 2009.Je leur dirais que tu es parti dans le silence des ténèbres et, que ton décès n'a rien d'extraordinaire. Seulement que tu as quitté dans l'anonymat, ce bas monde sur la pointe des pieds. L'euphorie nationale qui a précédé ton trépas était plus forte et, a noyé ton existence dans un oubli sans nom et, dans un silence de cathédrale. Je leur dirais que ta communauté et, la poignée d'hommes de ta génération t'ont perdu de vue. Ceux d'aujourd'hui ne te connaissent pas, y compris ceux qui portent les couleurs de cette ASO, club qui t'était si chère.

Le destin divin est venu mettre son grain de sel en t'emportant pour le long voyage, sans avoir revu pour l'ultime fois le stade que tu avais foulé dans ta prime jeunesse. -J'avais, conformément à tes sages orientations comme signes prémonitoires de ton départ pour l'autre monde, préparer par anticipation, la liste des gens à inviter à cet hommage, en particulier, les membres de ta famille (ton épouse, tes enfants, tes petits enfants, les fils de tes frères et, sœurs), les anciens joueurs de ta génération des années 1962 à 1969, enfin tous les gens de ta communauté qui portent ton nom de famille, mais le destin en a décidé autrement.
-Tu voulais en matière d'organisation, faire le tour du stade Maâmar Sahli sur fauteuil roulant vu ton état de santé, une rencontre entre vétérans sans arbitre, sanctionnée par un score positif de un but partout, saluer tous ceux qui sont venus te voir dont, certains pour la première fois et, en cette occasion émouvante, ce n'est pas les larmes qui auraient manquées". J'ai beaucoup cru en cet hommage. La faucheuse est venue précéder impitoyablement ce rendez-vous. Mais console-toi, tu es parti toutefois avec une triple joie, la première, c'est la qualification de ton pays à la coupe d'Afrique des Nations, la seconde, au mondial 2010 et, la troisième, celle de l'Aïd El Adha.
-Te dire qu'il m'a été refusé de te présenter mes sincères condoléances lors du décès de ton épouse, serait s'abaisser au plus bas niveau de la déontologie des règles du savoir vivre et, celles du respect à l'égard des morts.
-Maintenant Oncle, repose pour l'éternité en paix. La fin mirée n'a pas eut lieu au moment où, ton cœur battait encore. Peut-être qu'un jour, sur le territoire de ta Wilaya de naissance, un lieu, une place, une école ou, tout autre lieu, porterait sur son fronton ton nom.
-A mes yeux, tu seras et, demeurera toujours un HOMME EXCEPTIONNEL. L'ASO lasnamia,koul had taghleb hya. C'était ce que je disais à l'ASO du 20ième siècle. Un, deux, trois, l'Algérie vivra. C'est ce que je dis à cette Algérie du 21unième siècle. Que dire en plus? Je ne sais pas, je ne sais plus. Il me semble que j'ai dis mais, pas tout dis. Ah!Je te dis aussi, qu'au sein de la place de l'ALN de Chlef, une stèle a été érigée à la mémoire des condamnés à mort, martyrs de la lutte de libération de ce sol qui porte désormais pour l'éternité ton corps, pour cette Algérie à laquelle tu as tout donné, pour qu'elle vive souveraine, libre, indépendante, ayant un drapeau, des frontières reconnues universellement et, une devise monétaire. Cette stèle commémorative porte les noms des martyrs de SAHLI Maâmar, MEKKAOUI Abdelkader, ABBOUR-MOULAY Tayeb et ZIANE-DELFI Abdelkader,exécutés respectivement les 03/12/1957,04/12/1957,21/01/1958 et,07/07/1959,par la France coloniale.
-Pour le repos de vos âmes, je prononcerais le prologue du Saint Coran qui dit.
"Au Nom de Dieu, Le Miséricordieux par essence et, par excellence;"
La louange est à Dieu. Seigneur et Maître des univers,
Le Miséricordieux par essence et, par excellence,
Roi du jour de la rétribution,
C'est Toi que nous adorons et, c'est Toi que nous implorons aide,
Guide nous sur le droit chemin,
Le chemin de ceux que Tu as touchés de Ta grâce,
Et non de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.
Dieu nous appartenons et, à Lui, nous retournerons.
Ton neveu;
                                  PAR/ BERRAH M

 



Article ajouté le 2010-01-12 , consulté 93 fois

Commentaires


boudia2007
le 22/02/2010 à 08:32:26
mon lien est corrompu car j'ai donné les deux sites en même temps :
fenetre-sur-la-culture-a-chlef.blog4ever.com
boudia2007.vox.com
LACULTUREACHLEFPARMOHAMEDBOUDIA
boudia2007.jimdo.com
boudia2007
site/blog
le 22/02/2010 à 08:27:29
Merci Adel et Merci Berrah pour ces paroles commémoratives et combien pleines de sens et d'amour pour cette patrie et pour nos chouhadas. Permettez-moi de prendre ces belles paroles pour les transcrire sur mon blog "CULTURE A CHLEF" et sur mon autre blog boudia2007.vox.com pour les transmettre à l'éternité. Merci encore !


06/06/2010
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ELHADJ ABDEKKA BECHAIEB (KHELLAF ABDELKADER)

EL HADJ ABDELKADER BECHAIEB ETTAHAR (Le Circonciseur)

Nomade
le 25/02/2010 à 13:12:38
C'est réellement émouvant, que de souvenirs. Je suis passé entre ses mains en été 69 et son frère m'a coiffé gratuitement durant toute mon enfance; lah yerhamhom. Ils étaient des modèles, tous les deux. On ne vous remerciera jamais assez Adel et il reste tant à dire sur El-asnam et ces merveilleuses années.
wahiba
le 29/08/2009 à 00:34:42
allah yerhmek bouy'a (mon grand pere).
AHMED
site/blog
23/08/2009 à 16:55:54
RAHMATTOU ALLAH ALLIK YA LI TAHARTNA GAA
AHMED
site/blog
23/08/2009 à 16:54:29
salimos
le 10/08/2009 à 01:44:31
bsr ! je suis natif de bocca sahnoune vraimant je suis trés ému en lisant vos contributions car c bien lui qui m'a circoncis ca fait maintenant 40 ans !! il est venu à bord de sa mobylette rouge.. allah yerhmak ya si el hadj abdeka bechaib.
zaifout
site/blog
le 30/04/2009 à 20:50:35

hamid tu as parfait et merci encore une fois
boudia2007
site/blog
le 07/07/2008 à 18:03:14
Bonjour ! Un grand bravo pour cet article. Il m'a permis de revenir plus de cinquante-cinq ans en arrière. En le lisant, j'ai vu défiler toute ma jeunesse. Ammi El Hadj Bechaieb était l'ami et le coiffeur attitré de la famille et de mon père Maamar boudia (que Dieu ait leurs âmes et les enveloppe de sa miséricorde). Qui ne connait pas ce personnage à la notoriété incontestable. Nous avons vécu avec ses enfants et ses neveux tels M'hamed Khellaf et Brahim Boumaiza. Merci d'avoir réservé cet espace pour ce prodigieux homme qui était l'exemple de la propreté et de la droiture dans la Bocca Sahnoun. Vous m'avez donné du baume au coeur après avoir lu cet article. Merci beaucoup et bonne continuation !
adel
site/blog
le 09/01/2008 à 20:13:21
je crois qu' il etait de mon devoir de resume ces modestes lignes a la memoire de bechaib , d'autant plus que je suis l'ami d'enfance de aek son fils et de son neuveu brahim qui sont mes plus proches amis , el hadj bechaib je l ai connu alors qu'il exercait comme coiffeur,alors que j'etais gosse et que je frequentais l'ecole chara qui etais juste en face du salon de coiffure des fres bechaib.
aussi je te remercie pour le commentaire et pour ces moments de recueillements , allah yerhamhoum
ZAOUIA Fatma
le 09/01/2008 à 19:02:51
Et moi je suis Mazourie de France, quelle émotion de lire ce résumé de la vie de notre GRAND ONCLE El Hadj Béchaieb (nous les arrières petits neuveux nous l'appelions "Khali Abdaka". Eh oui, ce Hamid qui a su si bien le décrire, et bien moi je suis chez née dans la maison de mon grand oncle Hadj Béchaieb à Bocca Sahnoun et pour moi c'est une fierté, et les vacances que l'on passait en famille en Algérie étaient embellies par les visites à notre oncle, à moi aussi il m'a arraché une dent. C'était un grand homme ainsi que son frère Mohamed. Allah yaramhoum tout les deux.
BOUMAIZA BRAHI...
le 07/01/2008 à 17:52:29
C EST AVEC UNE GRANDE EMOTION ET DE REGRET QUE NOUS AVONS PERDU EL HADJ BECHAIB ETTAHAR ET CHER HAMID TU M A DEVANCE DANS LA DESCRIPTION DE CET HOMME QUI ETAIT MON ONCLE MATERNEL ET TU N A LAISSE AUCUN DETAIL ET POUR CELA JE NAI RIEN A AJOUTER JE TE FELICITE MON CHER AMI


27/03/2010
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GUERZIZ MAAMAR


26/12/2009
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