CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CONFERENCES LITTERAIRES

  Tous les  textes de conférences données par les écrivains au sein de la Bibliothèque de Wilaya de Chlef

CONFERENCE DU DR AMICHE LARBI CHEF DPT LANGUE ARABE UNIVERSITE HASSIBA BENBOUALI

                        - INVITATION -
 

 

 

 UNE CONFERENCE SERA DONNEE PAR M. AMICHE LARBI, chef de département de langue arabe à l'Université Hassiba Benbouali, sous le thème de " MAHMOUD DERWICHE - KHAIMATE ECH-CHI3R EL FALASTINI" -
Des débats suivront cette conférence 

  
SOYEZ NOMBREUX POUR HONORER DE
 
VOTRE PRESENCE LE CAFE LITTERAIRE
 
DE VOTRE VILLE ET DE VOTRE REGION
 
AFIN DE LE PERENNISER DANS LE TEMPS
 
              L'INVITATION EST GENERALE
 
        - BIENVENUE A TOUTES ET A TOUS !

06/04/2016
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Programme Café Littéraire Chlef - 2013/14

PROGRAMME DU CAFE LITTERAIRE 2013/2014

            OUVERTURE DU CAFE LITTERAIRE

                               POUR 2013 - 2014

Mardi 1er Octobre 2013 à 14 H . 30 –

Mohamed Boudia – « Présentation du programme du café littéraire pour la session 2013/2014 »

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Allali Miloud

Mardi 8 Octobre 2013 à 14 h. 30

Dr  Ali Medjdoub :

Poètes : Kaoulal Kenza et Mokhtari Mansour

Mardi 15 Octobre 2013 à 14 h.30

Dr Ait Saada Maâmar :

Poètes : Djaafar Khaled et Benaïcha Rachida

Mardi 22 Octobre 2013 à 14 h. 30

Belhanafi M’hamed :

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Benahmed Djamila

Mardi 29 Octobre 2013 à 14 h. 30

Kadraoui Menaouer :  « L’histoire de la littérature arabe »

Poètes : Mohamed Boutoubat et Kaoulal Kenza

Mardi 5 Novembre 2013 à 14 h. 30

Mohamed Boudia : « L’appel du 1er Novembre 54 »

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Benaïcha Rachida

Mardi 12 Novembre 2013 à 14 h. 30

Kiouar Mohamed Baroudi :

Poètes : Djaâfar Khaled et  Allali Miloud

Mardi 19 Novembre 2013 à 14 h 30

Dr Ait-Djida Mohand Amokrane ;

Poètes : Allali Miloud et Mokhtari Mansour

Mardi 26 Novembre 2013 à 14 h. 30

Dr Kassoul Mohamed :

Mr Abaci M’hamed :

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Djaâfar Khaled

Mardi 3 Décembre 2013 à 14 h. 30

Dr Mme Aït Saada Eldjamhouria :

Pr Abdelkader Bendamèche : oeuvre  de cheikh Hssissen(1929-1958) Allah yerhemou (Livre à paraître ce mois d’octobre à l’ENAG)

Poètes : Bénaïcha Rachida et Allali Miloud

Mardi 10 Décembre 2013 à 14 h. 30

Mohamed Boudia : « Les manifestations du 11Décembre 1960 »

Poètes : Boutoubat Med et Kaoulal Kenza

Mardi 17 Décembre 2013 à 14 h. 30

Mme Enssad Samira :

Mr Melouki Miloud et son co-équipier :

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Mokhtari Mansour

Mardi 24 Décembre 2013 à 14 h. 30

Dr Mohamed Guetarni :

Poètes : Kaoulal Kenza et Djaâfar Khaled

Mardi 31 Décembre 2013 à 14 h. 30

Dr  Khaldi Bélarbi :

Poètes : El Hadj Korchi et Allali Miloud

Mardi 7 Janvier 2014 à 14 h. 30

Dr Belazzouz Larbi :

Mr Abaci M’hamed :

Poètes : Bouzid Kaddour et Saâdoune Bouabdellah

Mardi 14 Janvier 2014 à 14 h. 30

Dr Dahmani Mohamed :

Poètes : Elhadj Korchi et Saâdoune Bouabdellah

Mardi  21 Janvier 2014 à 14 h.30

Dr Hakima Slimani ;

Mr Melouki Miloud et son co-équipier :

Poètes : Mokhtari Mansour et Benaïcha Rachida

 

Mardi 28 Janvier 2014 à 14 h. 30

Dr Ali Medjdoub :

Pr  Abdelkader Bendamèche :

Poètes :

Mardi  4 Février 2014 à 14 h. 30

Dr Ait Saâda Maâmar :

Poètes :

Mardi 11 Février   2014 à 14 h. 30

Belhanafi Mhamed :

Poètes :

Mardi 18 Février 2014 à 14 h. 30

Mohamed Boudia : « La journée du Chahid »

Pr Lariane Maâmar :

Poètes :

Mardi 25 Février 2014 à 14 h. 30

Kiouar Mohamed Baroudi : « L’U.G.T.A. »

Poètes :

Mardi  4 Mars 2014  à 14 h. 30

Dr Mme Aït Saada Eldjamhouria : « Les chahidates de la région de Chlef »

Poètes :

Mardi 11 Mars 2014 à 14 h. 30

Kadraoui Menaouer : « La littérature arabe moderne »

Poètes :

Mardi 18 Mars 2014 à 14 h. 30

Dr Ait Djida Mohand Amokrane : « Les accords d’Evian et le cessez-le-feu du 19 Mars 1962 »

Poètes :

Mardi 25 Mars 2014 à 14 h. 30

Dr Mohamed Kassoul :

Poètes :

Mardi 1er Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Mohamed Guétarni :

Poètes :

Mardi 8 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Mme Enssad Samira :

Pr Lariane Maâmar :

Poètes :

Mardi 15 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Hakima Slimani :

Poètes :

Mardi 22 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Khaldi Belarbi :

Poètes :

Mardi  29 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Belazzouz Larbi :

Poètes :

Mardi 6 Mai 2014 à 15 h.

Dr Dahmani Mohamed :

Poètes :

Mardi 13 Mai 2014 à 15 h.

Dr Ali Medjdoub : « Appel du 19 Mai 1956 »

Poètes :

Mardi 20 Mai 2014 à 15 h.

Dr Aït Saada Maâmar :

Poètes

Mardi 27 Mai 2014 à 15 h.

Dr Aït Djida Mohand Amokrane :

Poètes :

Mardi 3 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Mohamed Kassoul

Poètes :

Mardi 10 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Mme Aït Saâda El djamhouria :

Poètes :

Mardi 17 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Mohamed Guétarni :

Poètes :

Mardi 24 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Dahmani Mohamed :

Poètes :

Mardi 1er Juillet  2014  à 15 h. 30

Mohamed Boudia : « Le référendum du 1er Juillet 62 et la proclamation de l’indépendance de l’Algérie »

              « CLOTURE DU CAFE LITTERAIRE »


22/09/2013
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RAMDHANIATES EL MAK'HA EL ADABI CHLEF

RAMDHANIATES AU CAFE LITTERAIRE CHLEF

 

Le café littéraire de la bibliothèque principale de Wilaya à Chlef n’a pas chômé ni fermé ses portes pour ce ramadhan 2013. Bien au contraire un riche programme a été élaboré par Mohamed Boudia, président  de ce dernier durant tout le mois de ramadhan et ce, en soirée, après les prières surérogatoires  (Et-Tarawih). Ces veillées culturelles duraient par moments jusqu’à une très avancée de la nuit tellement les débats étaient fructueux et houleux.

Dans le cadre des activités culturelles du café littéraire de Chlef et en conformité avec le mois sacré du Ramadhan, un programme riche en conférences a été établi pour faire revivre les soirées ramadhanesques par des communications d’ordre général et ce, après les prières surérogatoires (Et-Tarawih) données par des professeurs et docteurs de la ville de Chlef.

En effet, pour ce quatrième jour de jeûne, une conférence sur le « Ramadhan et sur ses bienfaits » fut donnée par Mohamed Boudia, président du café littéraire. En premier lieu, une question s’imposait dans le cursus de la communication : « Pourquoi les musulmans jeûnent-ils pendant tout un mois, s’abstenant de manger, de boire et d’avoir des rapports sexuels durant toute la journée et cela, pendant un mois complet ?». C’est une question que se posent les non-musulmans chaque année que Dieu fait. Actuellement dans toutes les études concernant la bataille contre l’obésité, on se rend compte que le carême comme il est observé par les musulmans, est un remède naturel contre ce fléau qui a tendance à couvrir plus d’un tiers de la population mondiale. En faisant carême, le musulman donne plus ou moins du repos à son estomac et permet à la flore intestinale de se régénérer pour mieux absorber les aliments ingurgités. En citant plusieurs versets du Coran tels que : « Ô ! Vous qui croyaient, vous a été prescrit le carême comme il a été prescrit  à ceux qui vont ont précédé…… » Ou comme : « Le mois de carême durant lequel est descendu le Coran…….. ». Ces quelques versets nous montrent à quel point Dieu nous ordonne de faire abstinence pour reposer notre organe digestif, comme le précise notre Prophète Mohammad (Alaïhi Essalate wa Essalam) dans ce hadith « Soumou tassihou » dont la traduction est : « Jeûnez et vous serez en bonne santé ». D’un autre côté, c’est pour ressentir les affres de la faim que peuvent ressentir les démunis et les pauvres que Dieu a institué ce mois de carême pour les croyants.

La deuxième conférence fut donnée par Mr Ahmed Chérifi, président de l’Association « Castellum »dont le thème est : « La figue et l’olive ». Le conférencier commença par présenter sa communication par une sourate du Coran pour implanter dans les esprits les ordres divins par lesquels Dieu prête serment d’où l’importance de ces deux fruits dans la vie de l’être humain : « Ettini wa zaîtouni wa touri sinina wa hadha el balad el amine…….. », « Par la figue et l’olive et l’immensité des ans dans cette noble terre, nous avons créé l’être humain dans une forme parfaite, puis nous l’avons enfoui dans les profondeurs (enfer) sauf ceux qui croient en Dieu et font du bien, trouveront leur récompense chez leur Créateur »

Le conférencier s’évertua à montrer scientifiquement l’importance calorique et médicale de ces deux fruits associés. Il fit allusion à des recherches faites au Japon et par des érudits en matière de religion qu’une figue associée à sept olives pouvaient donner une bonne santé à l’individu et le prémunir contre certains cancers et baisser son mauvais cholestérol.

Après moult explications dans ce domaine, Mr Chérifi passa à un autre élément d’importance dans le Coran et qui est « Le miel ». Toujours en se basant sur les versets du Coran en précisant que le miel est une substance bénie par Dieu et peut servir à guérir des maladies et à guérir les brûlures, etc.…

Les débats furent très fructueux par les membres attitrés du café littéraire qui ne ratent jamais l’occasion de participer aux débats. La séance fut levée à une heure du matin.

La deuxième journée, c’est-à-dire, le 16 Juillet 2013, ce fut au tour de Mr Medjdoub, écrivain et poète de nous gratifier d’une conférence sur « Les enfumades de la Dahra », un pan de notre histoire encore méconnu du public qui a vu les interventions des adeptes du café littéraire très houleuses surtout lorsqu’il s’agit de l’histoire de notre pays. La deuxième conférence programmée ce jour-là échut à Mr Abbaci M’hamed, écrivain économiste et dont le titre est « 50 ans d’économie en Algérie ». Mr  Saâdoune Bouabdellah, poète, a été l’animateur clé de cette soirée. On fit appel par la suite et plusieurs poètes qui déclameront leur poésie propre et parmi eux Allali Miloud, poète du melhoun et la petite Aboura Kheira qui gratifia l’assistance d’un poème de sa conception concernant l’amour de la mère à son enfant.

Le vingt juillet 2013, était prévu Mr Dahmani Mohamed, enseignant universitaire, empêché et remplacé par Mohamed Boudia dans une conférence dont le thème fut « Quelles pourraient être les solutions à apporter aux problèmes de la jeunesse ». Comme c’était un thème d’actualité, la participation au début fut très conséquente et plusieurs solutions furent proposées par l’assistance venue en grand nombre cette nuit-là. Ce fut au tour du Dr Aït Saada Maâmar, psychologue, de prendre le relai avec une conférence sur l’actualité amère que vit notre jeunesse et dont le thème est « Comment prendre en main les enfants et les femmes en difficulté ». N’oublions pas que le Dr Aït Saada est président d’une Association de Défense des Enfants et des Femmes en Difficulté dont le siège se trouve à côté de l’annexe de l’APC de Chlef à Hay Essalam (ex-Bocca Sahnoun).

En plus du programme du café littéraire de ce mois sacré de Ramadhan, la bibliothèque de wilaya « Mohamed Mahdi » a invité Mr Melouka Miloud et un autre collègue, enseignant pour donner une conférence sur les bienfaits du Ramadhan tant sur le plan moral que physique. La première conférence fut donnée par Mr Melouka sur les méfaits du colonialisme en Algérie et en particulier sur les enfumades de la Dahra perpétrées par Pélissier, un colonel de l’Armée d’Afrique un certain juin 1845.

Le conférencier alla loin dans les détails mais demanda à Mr Mohamed Boudia, écrivain et président du café littéraire de bien vouloir compléter  dans le strict détail, les agissements de la soldatesque française. Mr Boudia devait souligner l’animosité du colonialisme dans l’exécution de son expansionnisme par le biais de la politique de la terre brûlée. Il ne manquera pas de rappeler que ce ne fut pas les seules enfumades car il y en a eu d’autres ainsi que des emmurades dans tout le Dahra. Le deuxième conférencier devait s’attacher à dénombrer les bienfaits du carême sur tous les plans. Les débats furent très fructueux et les conférenciers se sont astreints à répondre à toutes les questions et surtout Mr Boudia qui a su animer la soirée par ses interventions dans ce domaine car il est chercheur en histoire de la région de Chlef. L’intervention de Mr Ayad Mohamed, ancien fidaï, ancien condamné à mort  et officier de l’ALN est venue compléter le travail de recherche.

  

Une  exposition de tableaux par des artistes –peintres tels Mr Tounsi Mustapha,  Mr Rahmoune Hamid, Mr Bendenia Abdelkader et bien d’autres, a embelli la galerie de la bibliothèque de Wilaya ainsi qu’une exposition d’objets (bibelots – sculpture sur bois) présentée par Mr Mekerba Ali et une autre exposée par Mr Ali Belkacemi et qui est peut-être unique en son genre, un travail de précision et de longue haleine fait avec du fil de fer galvanisé, sans coupures, représentant les arbres mythiques japonais « Le bonzaï »

 

Plusieurs poètes du classique et du melhoun se sont relayés à la tribune pour gratifier l’assistance d’un chapelet de poèmes qui ont émerveillé l’assistance. L’animateur de cette soirée culturelle fut Mr Saâdoune Bouabdellah qui ajouta un plus à cette veillée culturelle par ses interventions poétiques de grande classe.

  

Pour cette veillée du 23 Juillet 2013, ce fut Mr Mohamed Boudia qui prit la parole à la place de Mr Ait Djida Mokrane, empêché, en présentant son nouveau recueil de nouvelles « Et l’Ouarsenis s’embrasa », racontant l’histoire de chouhadas de la région d’El Asnam, ce qui a suscité des débats assez conséquents dans le sillage de cette présentation du livre qui a été édité par les éditions 3 pommes et subventionné par le Ministère de la Culture et du Ministère des Moudjahidines à l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance du pays.

La même soirée a vu Mr Henni Mohamed, inspecteur des affaires religieuses à la Direction de Wilaya de Chlef, présenter une communication sur le thème « Ghazouet Badr ». Il devait en outre donner force de détails quant à la bataille se Ghazouet Badr qu’a menée Le Prophète Mohamed (qpssl) contre les habitants de la Mecque.  Le poète Djaâfar Khaled, quant à lui devait nous gratifier de plusieurs poèmes de sa conception dans le classique et dans le melhoun.

 

Pour cette veillée du 27 juillet, Mr Kassoul Mohamed, chef du département de Français à l’Université Hassiba Benbouali de Chlef, a présenté une communication dont le thème est « 2696 jours d’histoire, une histoire en négation ». Il devait en outre, dire : « emprunter le chemin sinueux de l’histoire pour expliquer le phénomène qui tend à « négativiser » la terreur, la douleur de tout un peuple par une jeunesse qui sombre dans l’oubli, interpelle la conscience nationale. Le premier Novembre 54, ce premier jour d’une révolution qui, après de durs supplices, allait mettre fin à l’emprise coloniale aussi enracinée et féroce qu’elle fut.

Pourquoi ce mépris envers l’histoire ?

Sont-ils (les jeunes) en train de suivre les traces du Bachagha Boualem qui, dans son ouvrage « Mon pays la France » !!!!!!

La jeunesse algérienne est appâtée d’aller vivre en terre d’asile. A-t-elle perdu ses repères ? Les ancêtres n’ont plus cette tendance à imposer un contrôle, une domination ????

Quant à Mr Aït Djida, Docteur en langue et littérature française, enseignant universitaire à Hassiba Benbouali Chlef, il devait présenter une conférence dont le thème fut « Les intellectuels français et la guerre d’Algérie : Silence, engagement et hésitations ». Il devait en outre, commencer sa communication en ces termes : « Un grand nom de la lutte anticoloniale vient de nous quitter. Il s’agit d’Henri Alleg, un militant de la première heure qui n’a pas attendu longtemps pour prendre position  en épousant la cause du peuple algérien qui n’espérait qu’à recouvrer sa dignité et son droit à l’existence. La publication de son livre « La question » avait marqué un tournant important dans le traitement qu’une partie de l’opinion française  de l’époque réservait aux évènements qui prenaient alors de l’ampleur et qui ne pouvaient, par conséquent, laisser les français  de la Métropole, indifférents. C’est pour rendre hommage à ce grand militant, ancien directeur de journal « Alger Républicain »  que je me propose de m’interroger sur la position des intellectuels française par rapport à la guerre d’Algérie tout en m’efforçant de me placer dans le contexte de l’époque et, en m’abstenant de porter un quelconque jugement. »

Il devait ensuite insister sur la définition du mot « intellectuel » ainsi que sur la définition du mot « Colonialisme » sans pour autant oublier de parler de « La guerre d’Algérie et le manifeste des 121 » dont il a lu le texte original au grand bonheur de toute l’assistance.

Deux sujets qui n’ont pas laissé l’assistance indifférente et les débats furent très ouverts sur la question et les intellectuels présents ont pu toucher du doigt la situation des intellectuels d’alors pour comprendre la position des uns et des autres sans pour cela porter un jugement sur leur manière d’aimer ou non l’Algérie.

Allali Miloud, comme à son habitude n’a pas tari en matière de déclamation de ses poèmes lyriques et d’actualité.

Le 30 Juillet 2013 était prévue Mme Aït Saâda Eldjoumhouria, doyenne de la faculté des langues à l’Université Hassiba Benbouali de Chlef, empêchée, auprès de sa fille malade à l’étranger, fut remplacé par Mr Mohamed Boudia, cadre de l’éducation en retraite, écrivain de présenter une communication dont le thème fut « Les derniers jours du Prophète Mohammed (qppssl) ». Mr Boudia retraça les différentes phases des treize derniers jours de la vie du Prophète Mohammed (qppssl) en s’appuyant sur les hadiths des compagnons du prophète et de son épouse Aicha (mère des croyants).

Ce fut ensuite autour de Mr Ali Medjdoub, chirurgien-dentiste, écrivain et poète et correspondant culturel de « Le soir d’Algérie », de gratifier l’assistance en faisant une lecture linéaire de son roman « Le tisonnier de l’Algarade » qui décrit l’histoire de quelques fidas qui se sont déroulés dans la périphérie d’El Asnam, en l’occurrence,  Hay As-salam,  ex-Bocca Sahnoun.

L’animation de la soirée a toujours été faite par Mr Saâdoune Bouabdellah, poète, qui gratifie à chaque veillée, l’assistance de se poèmes épiques concernant le Prophète Mohammed (qppssl)

Pour la journée du 3 Août 2013 qui clôture plus ou moins les veillées ramadhanesques au niveau du café littéraire de la bibliothèque « Mohamed Mahdi » de Chlef, c’est Mr Henni Mohamed, inspecteur des affaires religieuses qui présenta une communication sur le thème « Leïlat El Qadr » et ses bienfaits octroyés par le Puissant Créateur Allah, en cette nuit du destin.

 

Suivit ensuite Mr Kiouar Mohamed Baroudi, ancien détenu, de donner une conférence sur le thème du syndicalisme en Algérie sans oublier de faire allusion au chahid Mohamed Bounaäma, en tant que défenseur des travailleurs des mines de Bou Caïd, dès les années 1950. Monsieur Ayad Mohamed devait monter sur la scène pour parler des fidaïs, des camps de concentration et de la vie carcérale dans les prisons du colonialisme durant la révolution algérienne.

Melle Kaoulal Kenza, animatrice devait à chaque fois réguler les interventions des participants à cette veillée lors de la séance des débats. Mr Allali Miloud et Mr Saâdoune Bouabdellah, ont gratifié l’assistance de plusieurs de leurs poèmes tant dans le classique que dans le melhoun.

 

 

                                                                           M. Boudia

 

 

 

 

 

 

 

 

 


10/09/2013
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RAMDHANIATE EL MAK'HA EL ADABI CHLEF -c13 Juillet 2013

RAMDHANIATE EL MAK'HA AL ADABI CHLEF

RAMDHANIATES EL MAK’HA EL ADABI CHLEF 

                               DU 13 JUILLET 2013

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Dans le cadre des activités culturelles du café littéraire de Chlef et en conformité avec le mois sacré du Ramadhan, un programme riche en conférences a été établi pour faire revivre les soirées ramadhanesques par des communications d’ordre général et ce, après les prières surérogatoires (Et-Tarawih) données par des professeurs et docteurs de la ville de Chlef.

En effet, pour ce quatrième jour de jeûne, une conférence sur le « Ramadhan et sur ses bienfaits » fut donnée par Mohamed Boudia, président du café littéraire. En premier lieu, un question s’imposait dans le cursus de la communication : « Pourquoi les musulmans jeûnent-ils pendant tout un mois, s’abstenant de manger, de boire et d’avoir des rapports sexuels durant toute la journée et cela, pendant un mois complet ?».C’est une question que se posent les non-musulmans chaque année que Dieu fait. Actuellement dans toutes les études concernant la bataille contre l’obésité, on se rend compte que le carême comme il est observé par les musulmans, est un remède naturel contre ce fléau qui a tendance à couvrir plus d’un tiers de la population mondiale. En faisant carême, le musulman donne plus ou moins du repos à son estomac et permet à la flore intestinale de se régénérer pour mieux absorber les aliments ingurgités. En citant plusieurs versets du Coran tels que : « Ô ! Vous qui croyaient, vous a été prescrit le carême comme il a été prescrit  à ceux qui vont ont précédé…… » ou comme :  « Le mois de carême durant lequel est descendu le Coran…….. ». Ces quelques versets nous montrent à quel point Dieu nous ordonne de faire abstinence pour reposer notre organe digestif, comme le précise notre Prophète Mohammad (Alaïhi Essalate wa Essalam) dans ce hadith « Soumou tassihou » dont la traduction est : « Jeûnez et vous serez en bonne santé ».

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La deuxième conférence fut donnée par Mr Ahmed Chérifi, président de l’Association « Castellum »dont le thème est : « La figue et l’olive ». Le conférencier commença par présenter sa communication par une sourate du Coran pour implanter dans les esprits les ordres divins par lesquels Dieu prête serment d’où l’importance de ces deux fruits dans la vie de l’être humain : « Ettini wa zaîtouni wa touri sinina wa hadha el balad el amine…….. », « Par la figue et l’olive et l’immensité des ans dans cette noble terre, nous avons créé l’être humain dans une forme parfaite, puis nous l’avons enfoui dans les profondeurs (enfer) sauf ceux qui croient en Dieu et font du bien, trouveront leur récompense chez leur Créateur »

Le conférencier s’évertua à montrer scientifiquement l’importance calorique et médicale de ces deux fruits associés. Il fit allusion à des recherches faites au Japon et par des érudits en matière de religion qu’une figue associée à sept olives pouvaient donner une bonne santé à l’individu et le prémunir contre certains cancers et baisser son mauvais cholestérol.

Après moult explications dans ce domaine, Mr Chérifi passa à un autre élément d’importance dans le Coran et qui est « Le miel ». Toujours en se basant sur les versets du Coran en précisant que le miel est une substance béni par Dieu et peut servir à guérir des maladies et à guérir les brûlures, etc…

Les débats furent très fructueux par les membres attitrés du café littéraire qui ne ratent jamais l’occasion de participer aux débats. La séance fut levée à une heure du matin.

                                          Mohamed Boudia  


17/07/2013
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CAFE LITTERAIRE DU 5 MARS 2013 - CHLEF

             CAFE LITTERAIRE DU 5 MARS 2013

 

 Le café littéraire de Chlef ne désemplit pas et pour preuve, cette semaine et exactement le Mardi 5 Mars 2013, et avec l’avènement de la semaine culturelle de Béjaïa à Chlef, ce dernier a été honoré par la présence d’un grand poète et écrivain, Mr Azzoug Mouloud qui a gratifié l’assistance nombreuse dans la salle, de poèmes de sa conception dans la langue amazighe. Le poète n’a pas manqué de faire la traduction de son récital avançant qu’il voulait se faire comprendre par les habitants de Chlef. Il a déclamé le premier poème dont le titre est « De Bgayet à Chlef » et le deuxième « de Chlef à Bgayet ». Ont suivi d’autre poème traitant du sort de la femme en Algérie, dans notre société ainsi que des violences subies par cette dernière.

 

Monsieur Mokhtari Mansour, comme d’habitude ne rate jamais l’occasion de nous gratifier de poèmes de circonstance et a déclamé des poèmes de son récital concernant la journée internationale de la femme.

 

Lui emboîtant le pas, Mr Mohamed Boudia, écrivain et président du café littéraire, devait faire une communication sur la journée internationale de la femme pour clôturer sur le thème des « violences faites aux femmes dans le monde.

 

Il fit rappeler les différentes dates qui ont jalonné le mouvement féministe depuis les manifestations du 8 Mars 1910 déclenchées par les femmes à Copenhague au Danemark en vue de servir la propagande du vote des femmes dans le monde.

Il devait rappeler que les femmes allemandes avaient manifesté vers la fin de la première guerre mondiale pour leur droit de vote qu’elles obtiendront le 12 Novembre 1918. Il continuera dans les dates qui ont jalonné le mouvement féministe tout au long ce vingtième siècle qui a vu un certain renouveau dans tous les domaines. Il n’omettra pas de préciser que les françaises n’ont obtenu leur permis de voter et d’être éligibles (aux municipales seulement) que le 20 Avril 1945.

Le conférencier fera remarquer que les américains se sont arrogés la paternité du Woman Day grâce aux manifestations de quelques ouvrières des usines de tissage observées un certain 8 Mars 1857. Il rappellera que la Suisse n’accordera le droit de vote aux femmes suisses qu’en 1971.

 

La journée de la femme ne fut officialisée pour le 8 mars qu’en 1982 en France. De même qu’en Algérie où cette journée ne fut officialisée que vers la fin des années 70.

 

Dans la longue nuit de la femme et son combat pour une place au sein de la société, le conférencier n’omettra pas de faire remarquer qu’une manifestation déclenchée le 8 Mars 1986, fut sauvagement réprimée au Chili.

 

Avec la fin de l’Union Soviétique, la Russie a choisi le 8 Mars 1998 pour lancer un concours de beauté, perestroïka oblige.

 

Ce n’est que le 8 Mars 2001 qu’un site WEB permanent fut lancé  afin de conserver une trace de tout ce qui se dit et se fait en faveur des femmes dans le monde et surtout de pérenniser dans le temps le combat des femmes pour leur liberté d’être et mettre fin aux violences qu’elles subissent jusqu’à nos jours.

 

Pour cette année 2013, l’ONU a choisi comme thème de la journée internationale de la femme : « Une promesse est une promesse : Il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes »

 

Après avoir expliciter les violences faites aux femmes dans notre pays et les conséquences qui en découlent (divorce, délinquance, fléaux) qui minent notre société, le conférencier demanda que nos mères, nos femmes, nos filles et nos sœurs soient elles-mêmes et non point singer les autres femmes du monde. Nous voulons qu’elles soient algériennes et non françaises, allemandes ou afghanes sous les acclamations des femmes dans la salle.

 

                                Mohamed Boudia


12/03/2013
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