CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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HUMAN NETWORK (ARTICLES ET COMMENTAIRES DE MED BOUDIA

Cette catégorie comportera tous les articles et commentaires écrités par Mohamed Boudia - Auteur du site.


Quelle rôle pour la Diaspora Algérienne ?

Quelle rôle pour la Diaspora AlgérQuel rôle pour la Diaspora Algérienne ???

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Ismail GUELLIL

Tel que défini par les lois du pays, le rôle des représentations consulaires et culturelles de notre pays est d’assurer la protection des personnes et des biens de la communauté algérienne, de promouvoir les intérêts économiques, politiques et culturels de l’Algérie et de délivrer les documents officiels nécessaires.

Force est de constater qu’à l’exception du dernier point, et là encore, il suffit de se présenter dans l’une de nos institutions pour constater le manque total de respect des agents censés être au services de leurs compatriotes pour comprendre que l’Algérien a plus envie de fuir ceux qui le représentent que de s’en approcher, et de quelques appels au vote à certaines élections, la communauté est complètement abandonnée à elle-même.

Toute vision ou approche des autres domaines économique, social et civilisationnel est évacuée par les personnes en place au profit d’intérêts personnels.La réalité du terrain montre un profond fossé entre « le dire et le faire ». Les promesses médiatisées à outrance sont toujours mises dans les tiroirs, à sortir comme programme à chaque occasion politique en Algérie comme dans le pays d’accueil.

Que ce soit une crise économique avec son lot de chômeurs ou une échéance électorale avec ses alibis sécuritaires, on observe des réactions xénophobes dans les pays européens de la part d’une certaine population de ces pays. Les actes de racisme, le délit de faciès envers les Algériens en France sont légion, particulièrement, durant ces périodes de crise. Nos représentants font comme si rien ne se passait ou comme s’ils n’étaient pas concernés.

L’immigration a changé de visage. Celle manuelle de nos aînés est en voie de disparition et laisse place à une immigration marquée par un niveau intellectuel et culturel élevé. Une grande partie de cette immigration est jeune, vit en famille et au vu de la situation actuelle en Algérie, l’abandon du mythe du retour s’impose (sauf pour un nombre très restreint).
Dans le cadre de cette dynamique d’installation définitive, les Algériens à l’étranger ne vivent pas, pour autant, une situation de rupture avec l’Algérie. Malgré les distances, les liens avec le pays demeurent intacts.

Pour s’en convaincre, il suffit d’aller dans les aéroports et les ports algériens durant les vacances ou simplement se rappeler certains moments importants durant lesquels ils se sont présentés en masse dans les bureaux de vote. Il ne faut jamais oublier que chaque Algérien où qu’il soit et quelque soit sa situation est une partie de l’Algérie.Par conséquent, il faut réfléchir aux différentes façons d’en faire bénéficier le pays.

Pour cela, il faut d’abord restaurer la confiance détruite entre l’Algérien, son pays et surtout ses représentants officiels dans les différents pays d’accueil. Il est nécessaire d’intervenir à certains niveaux pour les aider à préserver leur dignité et par ricochet, à rehausser l’image de l’Algérie.

Les institutions et les politiques existent, mais nos représentants à l’étranger sont souvent des incompétents, occupés uniquement par leurs propres intérêts.

Dans certains cas, la responsabilité incombe à des responsables basés en Algérie. C’est le cas au niveau du transport des Algériens et l’énorme déséquilibre entre la demande toujours croissante et une offre limitée créant des problèmes inutiles et pourtant faciles à régler. Il suffit d’observer ces images désolantes des aéroports et des ports en périodes de pointe pour s’en convaincre. L’image du pays est écorchée et la confiance des Algériens en leurs responsables toujours au plus bas.
Si l’on ajoute à cela les conditions déplorables de l’accueil reçu au pays, on comprend  les attitudes répulsives que cela engendre et le climat de suspicion et de méfiance envers les services publics, renforcés en cela par un traitement très inégal d’une personne à une autre ainsi que l’interventionnisme extérieur aux services concernés qui en accentue l’injustice.
Malgré cela, les Algériens à l’étranger ont l’amour du pays chevillé au cœur et reviennent toujours.                                                                  Solutions
 
-Restaurer la confiance : C’est la clef de voûte sans laquelle rien n’est possible et ne se fera qu’avec un vrai rapprochement avec les Algériens à l’étranger et une réelle prise en charge de certains de leurs problèmes, pas seulement rapatrier des corps même si cela est important du renforcement du lien affectif;
- Intervenir auprès du pays d’accueil quand les conventions le permettent et le rendre visible aux Algériens. Il n’y a aucune raison pour que des personnes qui participent au progrès du pays d’accueil et payent leurs taxes et impôts comme les autres soient traités de façon discriminatoire;
- Donner toute l’information disponible aux citoyens pour leur permettre de réclamer leurs droits;
- Écouter leurs doléances et répondre à leurs questionnements;
- Mettre en place des garde-fous afin de réduire ou d’éviter les abus et l’arbitraire dans l’administration;
- Instaurer un système de reddition de compte clair et mettre chacun devant ses responsabilités en cas de mandat défaillant;

- Créer une instance auprès du Consulat, du Centre culturel ou tout autre organisme pour aider les ressortissants algériens à comprendre le fonctionnement complexe de la société d’accueil, leurs droits et leurs devoirs conformément aux conventions, règlements, etc. régissant la globalité de l’établissement dans ces pays (aspects politiques, économiques, sociaux, etc.);- Renforcer les associations existantes et aider à en créer d’autres pour être partout près de l’Algérien et le soutenir en cas de besoin;

- Renforcer la solidarité et le lien affectif entre le pays d’origine et le pays d’accueil par des jumelages, une coopération linguistique et culturelle (par exemple, aider les élèves qui désirent parfaire leur arabe de partir en Algérie afin de renforcer le lien avec le pays; organiser des concours thématiques en rapport avec l’histoire et la culture de l’Algérie en offrant des voyages au pays en relation avec ces thèmes;
- Sauvegarder et valoriser le patrimoine culturel à travers les générations dans le but d’entretenir notre identité et faire face à une assimilation inévitable si on ne fait rien par :
Renforcer l’offre des cours de la langue nationale aux enfants de la communauté avec le concours de membres qualifiés, recrutés localement (l’envoi d’enseignants d’Algérie à partir de 1975, formalisé par l’accord de Décembre 1981, n’a pas donné les résultats escomptés).
La reprise de l’organisation de cours d’animation culturelle, en particulier en France, avec le concours de jeunes ou d’étudiants formés sur place.
Cette action a été supprimée dès la fin des années 80.
- Repenser le Centre Culturel Algérien à Paris dont le fonctionnement et la programmation actuelle sont loin de répondre aux besoins de la communauté et à sa mission principale de centre de rayonnement de la culture algérienne :
Encourager l’organisation de galas, expositions, projections de films, conférences, prises en charge en particulier par les associations avec l’aide du Centre culturel.
Offrir des ateliers d’écriture et de lecture bilingues.Créer un ciné-vidéo-club.- Organiser des colonies de vacances pour des jeunes de 9 à 14 ans et des voyages « découvertes de l’Algérie » pour les jeunes de 18 à 25 ans. Ces actions ne sont plus organisées depuis la fin des années 1980, ce qui est fortement regrettable.
- Créer des programmes culturels dans ce sens et les faire diffuser par les associations, le Centre culturel, la radio, Internet, la télévision (chanson, théâtre, cinéma, danse, arts culinaires, etc.).
- Aider à créer des radios F.M. de proximité ou un journal communautaire.
- Valoriser la créativité et la novation avec des professionnels du domaine plutôt que de se concentrer seulement sur la gestion en faisant appel à des bureaucrates qui n’ont rien à voir avec la culture.

                                                                                     ConclusionL’algérien qui vit à l’étranger n’oublie jamais son pays même lorsqu’il a pris une double nationalité.

Ses attaches avec son pays sont enracinées profondément dans son cœur et son âme.
Ce sont les gens qui le représentent et avec qui il n’a aucune affinité qui l’obligent quelque fois à lui tourner le dos.
De plus, le pays a besoin de tous ses enfants et ses représentants doivent trouver les voies et moyens afin de faire profiter l’Algérie de l’apport de tous ses enfants et de considérer le rôle des immigrants comme prédominant dans les relations entre l’Algérie et le pays où ils vivent.
En restaurant la confiance entre les immigrés et ceux qui les représentent, en accordant aux immigrés la considération qu’ils méritent, en étant près d’eux dans les situations difficiles et en les aidant à s’unir, on pourra en faire un lobby assez puissant pour changer des décisions politiques dans l’intérêt de l’Algérie.
Beaucoup d’Algériens ont une double citoyenneté et donc le droit de vote dans le pays d’accueil. Leurs représentants se doivent de les aider à s’organiser afin de former un lobby et leur fournir des informations ou des mots d’ordre pour choisir les décideurs qui respectent l’Algérie, à les sensibiliser pour qu’ils participent à des manifestations pour mobiliser l’opinion publique sur le traitement du « deux poids, deux mesures » sur certains dossiers comme la reconnaissance par la France du génocide arménien et l’oubli du génocide algérien. Un lobby fort peut faire pression sur une classe politique pour changer leur perception quant à l’Algérie.
En Amérique du Nord, c’est une pratique courante. Des associations envoient des informations dans le but de boycotter des commerces pro-Israël ou de voter contre les hommes politiques qui soutiennent ce pays.
Pour cela, l’État algérien doit prendre des mesures sérieuses pour accompagner cette immigration et l’encourager réellement et sincèrement. Si l’image de «l’immigré » est dénigrée par ses propres frères, il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle soit respectée par les autres. Chaque immigré algérien dénigré est une partie de l’Algérie qui est dénigrée.Ces mesures n’auront de l’impact que si les hommes qui doivent les appliquer sont intègres, honnêtes et aiment vraiment leur pays; pas seulement en parole…
Par conséquent, le choix des hommes et des femmes est fondamental pour restaurer la confiance et éduquer en montrant l’exemple par l’acte avant la parole.Le mot clé de toute solution est de regagner la confiance des Algériens en mettant la personne humaine au centre de toute réflexion, de toute politique et de toute décision.

Cela ne peut se faire que par des responsables compétents avec un sens aigu de l’effort, une abnégation sans limite au service des autres et un esprit de justice pour tous et surtout envers ce grand pays qui est l’Algérie.

Cordialement  a vous tous  Ismail GUELLIL


03/05/2013
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Le livre et la diffusion numérique ne sont pas en contradiction

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Droits d'auteur et accès culturel

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22/10/2010
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Le BILINGUISME : Une nécessité de l'heure

Le bilinguisme, une nécessité de l’heure !

 

Je ne vais point vous donner la définition littéraire du mot que tout un chacun sait mais je vais essayer d'apporter un petit éclaircissement sur le sens et la différence qu'on peut constater entre le bilinguisme et la bilingualité ou bi culturalité d'un locuteur donné. Pour le premier cas, le locuteur doit savoir au moins deux langues, les parler et les écrire convenablement, c'est le côté littéraire qui prime sur la linguistique. Dans le deuxième cas, c'est-à-dire, la bilingualité d'un locuteur, ce dernier peut parler deux langues ou dialectes dont l'un ou l'une est maternelle et l'autre d'appoint ou véhiculaire mais seulement dans le sens oral le plus large du terme. Si nous voulons définir ce qu'est la déculturation, il serait difficile de bien situer ce mot car on ne peut déculturer complètement un individu parce que sa culture propre réside dans ses gênes, elle persistera au fil des années dans son subconscient et pourrait revenir à la surface à la suite d'un choc des cultures. On peut dire qu'un locuteur qui embrasse une nouvelle langue, une nouvelle culture est acculturé, c'est-à-dire que cela lui ramène une nouvelle culture qui va se conjuguer avec sa culture propre et lui donner un plus pour la compréhension et la communication avec autrui. Donc, en partant de ces constatations, nous pouvons dire que le bilinguisme est nécessaire à l'individu pour lui permettre une meilleure communication avec les locuteurs d'une autre communauté. Avec le transfert technologique du Nord au Sud, il est indispensable que les pays puissent donner à leurs citoyens les outils nécessaires à la communication universelle, c’est-à-dire, la langue internationale qui pourrait être ajoutée à la langue nationale, dominante ou à la langue maternelle. Le locuteur serait à même de pouvoir tisser des liens linguistiques et culturels probants avec d’autres communautés autres que la sienne et ce, dans le monde entier. Il entrera de plein pied dans la mondialisation, c’est-à-dire dans l’ère de l’universalisme. Avec  un peu de bonne volonté et une libre circulation des personnes et des biens, nous pouvons universaliser tous les peuples et rendre la communication plus humaine.

                                              Mohamed Boudia


22/10/2010
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LE VIRTUEL ET LE REEL - LIVRE NUMERIQUE - DROITS D'AUTEUR - LA TELEVISION DE DEMAIN

  • Ecrit le 13-06-2008 à 21:56

Le Virtuel et le réel

Ces deux concepts vont à l'avenir se conjuguer et offrir à l'être humain un deuxième monde "courbe" à côté de celui linéaire dans lequel il se meut actuellement. La conjugaison de ces deux modes de vie est entre les mains de chercheurs qui s'évertuent à créer un monde où tout un chacun puisse projeter ses idées et sa télévision ou qu'il soit sur un mur, par terre, ou dans le ciel et s'intégrer totalement dans le virtuel et vivre sa vie dans le film qu'il serait en train de regarder. Oui, je sais que cela peut paraître un peu trop utopique mais la réalité est là et nous avons des exemples vivants au cours de la vie ces derniers siècles. Nous prenons le cas de Jules Verne, lui il a pensé et les chercheurs ont traduit ses pensées dans le réel. Ce sera peut-être la même chose pour cette symbiose entre le réel et virtuel à l'avenir.

                                     Mohamed Boudia

 

 

  • Ecrit le 18-06-2008 à 09:58

La télévision de demain est déjà là !

La participation des internautes dans les programmes des médias est un fait de plus en plus demandé par les sites de journalisme citoyen. Nous voyons une participation toujours plus grande et plus active dans ces sites comme Agoravox, Rue89, Esprits Libres et bien d'autres. Les médias doivent être conjugués pour faire face à la demande combien pressante des internautes pour instaurer leur participation et leur concours sur tout ce qui se dit et se fait à la télé et sur Internet. Nous n'avons qu'à regarder les vidéos amateurs sur Youtube. Les jeunes ont besoin de s'exprimer par la parole et par l'image. Ils veulent être entendus et utilisent à bon escient les technologies modernes. Ils ne veulent plus subir et accepter tout ce qu'on leur donne, ils veulent une part de cette médiatisation qui les concerne en tant qu'adultes et responsables de demain Cela va en s'améliorant à l'avenir et nous n'aurons plus le loisir de nous demander ce que sera la télé de demain.

                                Mohamed Boudia

 

 

  • Ecrit le 13-06-2008 à 21:17

Le livre et la diffusion numérique ne sont pas en contradiction

Nous sommes au 21ème siècle et les progrès naissent dans tous les domaines. La numérisation est une réalité acceptable dans le sens où elle apporte une universalisation de la culture. Le livre papier est et restera toujours un moyen pour ses adeptes qui préfèrent tenir un livre en main, même, après l'avoir lu sur Internet. Nous sommes à l'ère de la numérisation et du virtuel. Certains vont plus loin et pensent mettre en symbiose virtuel et réel pour pouvoir relever les défis du 21ème siècle. En revenant à notre sujet, le livre papier et le livre numérique ne seront jamais en antagonistes mais plutôt complémentaires dans le sens où l'un et l'autre ont leur place dans la vie de tous jours. Nous aimons bien lire les nouveautés sur Internet, mais d'un autre côté, nous voulons avoir toujours quelque chose de palpable sous la main afin de sentir que l'on existe et que notre vie n'est pas totalement virtuelle. Le virtuel nous consolide en quelque sorte dans notre vie réelle. Nous y tenons dur comme fer bien qu'on soit porté vers l'utilisation du virtuel dans ce début du 21ème siècle.

                                      Mohamed Boudia

 

 

·         Le livre papier et l'ebook

Ce sont actuellement deux supports culturels pour la littérature. Ils peuvent se compléter normalement. Nous ne pouvons pas les mettre en antagonistes et privilégier l'un sur l'autre car les deux sont aussi nécessaires qu'indispensables pour une assimilation de la culture universelle. Bien que le support numérique prenne de l'importance de nos jours, le livre papier reste et restera toujours le support sentimental du lecteur. Il y a une question d'affinité entre le lecteur et le livre physique. Nous pouvons avancer ici que le livre papier a un impact certain sur le lecteur qui ressent le besoin de tenir un livre dans ses mains. C'est le besoin de communication qui prime chez le lecteur et en tenant son bouquin entre les mains, il a la notion du lien idéologique et physique avec le livre et en même temps avec l'auteur et les personnages qui se trouvent dans la trame de l'histoire du roman en lui-même. Il faut reconnaître que le livre papier a perdu peut-être de sa notoriété, mais ce n'est point à cause du livre électronique. Avec les nouvelles technologies, l'on a toujours eu peur de voir la nouvelle technologie effacer d'un revers de main, l'ancienne, ce qui est faux. Les anciennes et les nouvelles technologies cohabitent paisiblement telles l'Internet et la télévision.

                               Mohamed Boudia

 

 

 

  • Ecrit le 18-06-2008 à 09:43

Le livre papier et l'ebook

Ce sont actuellement deux supports culturels pour la littérature. Ils peuvent se compléter normalement. Nous ne pouvons pas les mettre en antagonistes et privilégier l'un sur l'autre car les deux sont aussi nécessaires qu'indispensables pour une assimilation de la culture universelle. Bien que le support numérique prenne de l'importance de nos jours, le livre papier reste et restera toujours le support sentimental du lecteur. Il y a une question d'affinité entre le lecteur et le livre physique. Nous pouvons avancer ici que le livre papier a un impact certain sur le lecteur qui ressent le besoin de tenir un livre dans ses mains. C'est le besoin de communication qui prime chez le lecteur et en tenant son bouquin entre les mains, il a la notion du lien idéologique et physique avec le livre et en même temps avec l'auteur et les personnages qui se trouvent dans la trame de l'histoire du roman en lui-même. Il faut reconnaître que le livre papier a perdu peut-être de sa notoriété, mais ce n'est point à cause du livre électronique. Avec les nouvelles technologies, l'on a toujours eu peur de voir la nouvelle technologie effacer d'un revers de main, l'ancienne, ce qui est faux. Les anciennes et les nouvelles technologies cohabitent paisiblement telles l'Internet et la télévision.

                                Mohamed Boudia

 

 

  • Ecrit le 07-05-2008 à 15:11

Droits d'auteur et accès culturel

De toute évidence, nous sommes au 21ème siècle et si nous n'y prenons pas garde nous allons être dépassés par les évènements et nous serions par ce fait, nos propres fossoyeurs en matière de culture. En effet, tout écrivain est en droit de réclamer son dû en matière de droits d'auteur, mais d'un autre côté, il ne peut pas faire la rétention culturelle pour la simple et bonne raison que s'il écrit, c'est pour être lu et que son lectorat a des droits de vue sur son œuvre. L'édition numérique one line est là pour nous dire qu'il faut une certaine largesse d'esprit et une certaine compréhension de l'ère numérique que nous vivons actuellement et qui va en ascension dans les années à venir. Il faut savoir concilier droits d'auteur et droits du lecteur. Il faut savoir ménager "le chou et la chèvre" et ne pas les mettre en accroc ce qui tuerait peut-être le fœtus dans l'œuf c'est-à-dire, la culture qui, par la suite, deviendra nécessairement universelle par la force du temps. L'édition numérique n'est pas une fin en soi mais c'est une alternative au livre papier qui donne beaucoup plus de possibilités aux lecteurs et leur permet d'aborder un universalisme effectif de la culture. C'est une ouverture sur le monde culturel des autres pays et des autres nations. Elle participe à l'enrichissement de la culture planétaire, nous n'avons qu'à voir les romans one line qui foisonnent sur le net. Il faut seulement accompagner cette édition par de la qualité afin que la culture reste propre et sans heurts. Le net est devenu une fenêtre sur le monde. C'est un moyen d'évasion et de culture en même temps. Nous nous devons de l'améliorer en quantité et surtout en qualité afin de pouvoir en tirer le meilleur pour la pérennité de la culture universelle.

                                  Mohamed Boudia

  • Ecrit le 13-06-2008 à 10:36

Droits d'auteur et accès aux œuvres culturelles à la grande majorité des lecteurs

Je voudrais rappeler seulement une toute petite chose, c'est que l'auteur est en droit d'attendre en retour quelque éloge si ce n'est seulement le côté matériel. Il est en droit de préserver son œuvre et en même temps, son désir le plus profond, c'est de voir son œuvre à la portée de tous. Comment acquérir une certaine notoriété si ce n'est pas la plus grande diffusion. Lorsque vous avez toutes les grandes maisons d'édition qui refusent des milliers d'auteurs pour la simple et bonne raison qu'ils ne sont pas connus ? Comment justifier cette action au détriment de la culture universelle ? Peut-on seulement être sûr que par ces nouveaux arrivants dans l'écriture, qu'il n'y ait pas "un prix Nobel ou un prix Goncourt" ? Alors, la seule possibilité qui reste à ce nouvel écrivain, c'est l'Internet (Voir mes articles sur Agoravox concernant "l'autoédition par le biais d'Internet) qui lui permet de porter son œuvre à la connaissance de plusieurs internautes et élargir ainsi son lectorat et pourquoi pas, à partir de cette plateforme pouvoir dénicher une grande maison qui veuille bien l'éditer à compte d'éditeur.

 

                                               Mohamed Boudia


22/10/2010
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Article paru sur BFM TV Commenté par Mohamed Boudia

BFM - Le Medef et l'AFEP dévoilent leur 'Comité des sages'

On connaît désormais les membres du groupe chargé d'étudier les questions de rémunération des dirigeants. Une première réunion est prévue demain, mais des doutes persistent sur l'efficacité réelle de cette instance.
suite ...

20 mai 2009 | Recommandé 1 fois
Catégorie : Economie et Business
Mots clés : patronat, medef, société, france, rémunération, stock option

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Mamoudou FADIL

 


Commentaires


Cette histoire de salaires n'est pas particulière au MEDEF en France. On peut dire qu'elle est généralisée à tous les pays du monde. On peut la classer dans l'universalisme ou la mondialisation. Dans tous les pays, les dirigeants de quelque système que ce soit se sucrent sur le dos de leur peuple crédule qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Rémunérations excessives, salaires exorbitants, passe-droit, corruption etc... Voyagent généralement toujours ensemble. Il serait vain de défendre aux dirigeants de se sucrer tout au long de leur mandat. Ce serait peine perdue car s'ils ont embrassé la politicardie, c'est surtout pour se servir et non pour servir. Alors, consommons notre mal et dormons encore, l'heure du réveil n'a pas encore sonné.

                                                Mohamed  Boudia


22/10/2010
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