CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

SITES PANORAMIQUES COMMUNES WILAYA CHLEF

Cette catégorie englobera toutes les photos nature prises dans les différentes communes de la wilaya de Chlef


Notre partie de pêche à El Guettar (El Marsa) CHLEF

 

Nous avions pris le départ de Chlef pour aller faire une petite partie de pêche dans les environs d'El Marsa, une daïra située à plus de 100 kilomètres d'El Asnam (Chlef). Nous avions décidé de poser notre dévolu sur la petite plage d'El Guettar, située à quelques kilomètres seulement du village d'Aïn Hammadi. Nous avions garé notre voiture et avions pris notre attirail de pêche comportant des moulinets, des cannes, une palangre espagnole avec voile ainsi que notre manger pour le dîner. Nous avions laissé notre voiture à côté du poste de la protection civile (surveillance des plages) et nous avions commencé à crapahuter sur les rochers pour atteindre notre lieu de prédilection pour le lancer de la palangre. La mer était très calme. Aucun vent ne troublait cette immensité bleue. Mon neveu a commencé, à l'aide d'une pelle et d'un tamis à chercher des vers de terre qui, d'après lui et d'après tous les pêcheurs, l'appât le plus préféré des marbrés, des Saint-Antoine, des sarres, etc... Nous avions ramassé une quantité telle qu'elle nous permettrait de pêcher jusqu'au lendemain. Le soleil commençait à décliner à l'horizon et nous avions pris la décision d'aller jeter la palangre. Nous avions escaladé des rochers pour rejoindre lieu de lancer qui se situait à quelques centaines de mètres de là, en face de la plage d'El M'tournia en aval d'Aïn Hammadi. Il n'y avait pas un souffle de vent. Obstinés que nous sommes, nous voulions lancer la palangre espagnole, coûte que coûte. Le vent se faisait désirer. Nous étions restés perplexes. Fallait-il lancer la palangre ou attendre encore quelques instants l'arrivée d'une petite brise qui emmènerait notre petit radeau à voile qui entraînerait notre palangre vers les hauts fonds. Nous étions sur les nerfs. Nous voulions lancer la palangre bon gré mal gré. D'un commun accord, on décida de la lancer. Nous commencions à l'amorcer avec du sépia et des sardines et nous l'avions mise à l'eau. Elle restait statique. Elle ne bougeait presque plus. Le vent était inexistant. Aucune vague ne trouble ce plat mélancolique de la surface de la mer. Nous étions vraiment désolés de ce qui nous arrivait. Il fallait attendre. Il fallait se résigner.

Nous avions attendu plus d'une heure. Il faisait déjà nuit. Le soleil s'était couché à l'horizon et le ciel s'empourprait d'une couleur rougeâtre du coucher du soleil puis avait viré vers un gris cendre qui se muait sans relâche en noir obscur de la nuit. Mon frère me dit de la laisser là au bord des rochers et d'utiliser quelques hameçons comme palangrotte "biyata" et revenir le lendemain voir s'il n'y avait rien. Ce qui fut dit fut fait et nous sommes repartis vers la plage d'El Guettar pour noyer notre amertume dans la pêche au moulinet. Il y avait des vers à profusion. Nous avions commencé à armer nos lignes avec les appâts de vers de terre et nous avions passé presque toute la nuit à pêcher. Les poissons n'étaient pas en abondance. Seulement quelques sarres furent attrapés par mon neveu qui en est un spécialiste. Fatigué comme tout, je me suis dirigé vers la voiture, j'ai rabaissé le dossier du siège à côte du conducteur et j'ai dormi comme un loir. Je ne me suis réveillé qu'au petit matin, vers les cinq heures. Je me suis lavé la figure avec l'eau de mer et me suis dirigé vers le campement de mon frère et neveu qui étaient déjà debout.


L'un pêchait et l'autre était déjà parti relever la palangre. Je décidais de le rejoindre pour l'aider. Arrivé sur les lieux, ce que je constatais était désolant. Le crin et les hameçons étaient complètement emmêlés. Nous avions perdus plus de deux heures à les démêler. Nous avions complètement perdu le goût de la pêche ce jour-là. Alors nous décidâmes et rentrer avec l'idée préconçue de revenir dès que le temps le permettrait. Nous remballâmes notre attirail et nous sommes repartis vers El Marsa pour prendre des cafés et ensuite retourner chez nous à El Asnam (Chlef)



11/07/2010
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NOTRE RANDONNEE DE PECHE A EL GUETTAR (EL MARSA)

Comme à chaque période de vacances, le désir d'aller se dorer au soleil ou pêcher se fait de plus en plus présent dans l'esprit de tout individu ayant vécu en bord de mer. Dès les prémisces de l'été, l'être humain en général essaie par tous les moyens de partir en vacances, bien que cela devienne une quasi impossibilité en Algérie vu les prix exhorbitants pratiqués par les grands hôtels et vu la non-préoccupation des pouvoirs publics de susciter le tourisme populaire local qui serait à la portée de toutes les bourses de ce pauvre peuple démuni. Nous avions pris la route de Ténès, ville côtière, trois fois millénaire, ancien comptoir phénicien qui servira par la suite de base aux romains, aux turcs et plus tard aux Français. Nous nous sommes arrêtés à Sidi Akkacha, petite commune située sur l'axe Chlef-Ténès et distante de quelques kilomètres seulement de Ténès. Nous y avons fait nos provisions et avions acheté quelques menues pièces de pêche avant de prendre la route qui nous ménera à El Guettar, distant de Ténès de plus de quarante kilomètres sur l'axe de Ténès-Mostaganem. Au bout d'une heure de route, nous fûmes à l'entrée de la petite plage d'El Guettar dans la commune d'El Marsa, à proximité du village d'Aïn Hammadi. Nous avions garé nos deux voitures et nous avions pris notre attirail de pêche qui se composait de plusieurs moulinets et cannes à pêche ainsi que d'une palangre espagnole avec voile. Avant de rejoindre le lieu de pêche adéquat pour le lancer de la palangre, nous nous sommes arrêtés à la limite ouest de la plage d'El Guettar pour essayer de ramasser un peu de vers de terre qui nous serviraient d'appât, très prissée par le sarre et le marbré (poissons). Le soseil déclinait à l'horizon et nous étions obligés de reprendre la route vers le lieu de pêche situé plus à l'Ouest, près de la plage d'El M'tournia, en contrebas du village de Aïn  Hammadi. Nous avons dévalé la pente jusqu'à la pointe des rochers qui nous permettraient de lancer notre palangre. Il nous a fallu plus d'une heure pour amorcer cette dernière et la lancer à l'aide d'une chambre à air et d'une voile qui la méneraient vers les hauts fonds. Malheureusement pour nous, le vent d'Est était tellement violent que la palangre a dévié de sa trajectoire et est venue se planter dans les rochers de la crique de la plage de Aïn Hammadi.

Au moment où nous amorcions notre palangre, juste sous le bord du rocher, deux hameçons ont fait prise. En essayant de voir ce qui accrochait la palangre et ne la laissait point partir, nous avions remarqué qu'il y avait dans le premier hameçon un petit mérou et dans le second un poulpe. Nous l'avions laissée là durant toute la nuit et étions retournés nous coucher, qui, dans une petite tente (canadienne) qui, à la belle étoile, qui, dans la voiture jusqu'au lendemain de bonheur où nous devions la remonter et voir de près l'objet de notre pêche. Nous avions eu toutes les difficultés du monde à faire ressortir notre palangre du fait de son accrochage au fond des rochers. Il nous a fallu la couper en plusieurs morceaux.

 

Nous avions perdu plusieurs hameçons et plusieurs bas de ligne étaient sans hameçons ce qui revenait à dire que, peut-être, les prises étaient trop grandes pour le crin utilisé et qu'elles aient pu casser le crin. Au bout de plusieurs heures de tentative nous avons pu récupérer notre bouée et sa voile qui pourrait nous servir la prochaine fois. Aucune prise de poisson ce jour-là. Nous étions un peu déçus mais nous nous sommes donnés rendez-vous dans deux ou trois jours pour refaire le même trajet et la même randonnée. Bien que nous n'ayons rien pris, cela nos a permis de faire un peu d'exercice et de humer l'air pur marin qui vous revigore et vous donne l'impression d'être alerte et encore jeune.

                                                                Mohamed Boudia


06/07/2010
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LES PECHEURS DE L'EXTREME A EL MARSA (CHLEF)

Les pêcheurs de l’extrême à El Marsa (Chlef)

5 juin 2010 ()
Par Mohamed Boudia

LES PECHEURS DE L’EXTREME A EL MARSA


Au cours de notre périple dans la région de Ténès, après avoir passé la journée à El Marsa à pêcher et à emmagasiner les rayons du soleil et à bronzer, nous avons clôturé notre journée par la visite de quelques pêcheurs (retraités) originaires de la ville d’El Asnam (Chlef) sur proposition de mon neveu Rachid. Nous leur avons rendu visite et nous avons bénéficié de toute l’attention dûe aux invités de marque. Monsieur Hadj Djilali Hadji s’est fait un plaisir de nous recevoir comme des rois. Nous le remercions du fond du cœur. L’objet de sa petite pêche nous a été offert et fut préparé par mon neveu Rachid, spécialiste en poisson et pêcheur attitré. Nous avons dîné ensemble, mon neveu, mes enfants et petits-enfants. J’ai été subjugué par la réception qui m’a été faite, moi et les miens. Nous furent ensuite invités à passer la nuit chez Monsieur Hadj Djilali Hadji qui s’est conduit en hôte de marque. Nous avons passé la nuit dans sa cabane de pêcheur "pied dans l’eau". Ce fut un plaisir de passer la nuit en bord de mer à l’ombre des clapotis des vagues sur les galets de la plage Est d’El Marsa Cela a été pour nous une nuit salvatrice qui a estompé notre fatigue de la journée passée à nous dorer au soleil et à pêcher sur la jetée Ouest du petit port de pêche d’El Marsa.

Photo-souvenir des pêcheurs de l’extrême âge à El Marsa (de gauche à droite, nous avons : Monsieur Elhadj Djilali Hadji, Monsieur Benarbia  Elhadj Abdelkader, Monsieur Dekkiche Elhadj Salah) tous retraités.

Elhadj Djilali Hadji, Bénarbia Elhadj Abdelkader, Dekkiche Elhadj Salah

Nous avons demandé à Monsieur Benarbia Elhadj Abdelkader de nous parler de leur vie ici, à El Marsa, en tant que retraités (pêcheurs) et il commença son récit ainsi qu’il suit :

Au nom de Dieu le tout puissant et miséricordieux. Bonjour tout le monde. Je suis très heureux pour cette rencontre qui nous a permis de nous connaitre et d’échanger nos idées et nos perspectives. Je m’appelle Benarbia Abdelkader, habitant la ferme et j’ai été un commis de l’état au niveau des postes et télécommunications pendant exactement 39 ans 11 mois et 21 jours. Je suis actuellement retraité.

Question : Vous êtes actuellement en retraite, qu’est-ce que vous faites ici à El Marsa ?

 

M . Elhadj Aek Benarbia : Je suis retraité et je suis presque en famille avec mes amis retraités, Si Elhadj Djilali Hadji et Si Elhadj Salah. Nous vivons à El Marsa presque tout au long de l’année. Le travail d’un retraité consiste à remplir son emploi du temps et ne pas se laisser prendre dans l’engrenage de la vie. Nous ne voulons pas subir les sarcasmes de notre entourage et être un poids pour ceux qui nous entourent. Nous voulons être productifs et servir autour nous. Ce loisir de la pêche nous permet de ne pas dépendre d’autrui et nous permet de remplir notre vie sans nous soucier de ce qui nous entoure comme médisance ou autre. Nous vivons notre vie comme nous l’entendons. Je vous remercie de nous avoir donné l’occasion de parler de notre situation post-retraite car nous sommes plus ou moins marginalisés mais nous n’avons jamais cessé de travailler et de nous rendre utile, ne serait-ce que pour nos enfants et petits-enfants. Je vous remercie de nous avoir donné l’occasion de nous entendre afin de donner un petit aperçu sur notre vie actuelle. Vous connaissez toutes les méandres de la vie d’un retraité avec tous les aléas liés à la cherté de la vie. Nous essayons de joindre les deux bouts avec ce que nous pouvons faire. Nous avons des petites barques et nous pratiquons la pêche-plaisance, ce qui nous permet d’arrondir nos fins de mois.

Nous passons à Monsieur Elhadj Djilali Hadji qui nous donna des précisions sur la vie du groupe depuis des années dans le village d’El Marsa :

 

 

Monsieur Elhadj Djilali Hadji dans la chambre de sa cabane de pêcheur à El Marsa (Chlef)

 

Je m’appelle Elhadj Djilali Hadji et je suis retraité de la santé, après exactement 38 ans et 4  mois de services rendus à la nation. Nous vivons actuellement à El Marsa et nous demandons seulement à Dieu de nous préserver notre santé. Si nous pouvons pêcher, nous le faisons et si nous ne le pouvons pas, nos attendons de jours meilleurs. Nous essayons d’arrondir nos fins de mois. Nous vivons presque en famille. Nous demandons à Dieu de nous préserver et de préserver tous nos semblables. Nous faisons nos prières et nous pêchons lorsque nous le pouvons. Nous ne voulons être à la charge de personne. Nous passons de bons moments ensemble.

Pendant le dîner à El Marsa

 Photo souvenir (de g. à droite : Elhadj Djilali Hadji, Bouzara Rachid, Mohamed Boudia et M-Rédha Boudia)

Nous demandons seulement que notre ami Si Elhadj  Salah nous revienne. Nous le languissons et espérons qu’il réintègre notre groupe pour le plus grand bien de tous.

Nous avons, par la suite, demandé à Monsieur Dekkiche Elhadj Salah de nous parler de lui et de leur groupe après qu’il nous eut rejoints dans la cabane de pêcheur de Si Elhadj Djilali Hadji.

Monsieur Elhadj Salah Dekkiche commença son récit en ces termes : J’ai travaillé à mon compte depuis 1959. J’ai travaillé avec la société Michelin. En 1964, j’ai établi un registre de commerce à mon nom et j’ai continué de travailler comme concessionnaire avec la société Michelin jusqu’au départ de cette société d’Algérie durant les derniers évènements terroristes (décennie rouge). Je suis en retraite depuis plus de dix ans. J’ai quitté mes amis depuis plus d’une année et demi mais je ne peux me faire à l’idée de les quitter et je suis obligé de leur rendre visite au moins une fois par semaine.

Ce que nous avons constaté chez ce groupe de vieux pêcheurs (retraités) c’est cette ambiance bon enfant qui fait que l’on reste toujours jeune d’esprit avec nos taquineries et nos plaisanteries qui donnent du sel à la vie en groupe et vous transporte dans les réminiscences d’une certaine jeunesse pleine de bons souvenirs d’un passé qu’on ne peut oublier qu’avec notre fin dans ce bas-monde.

Nos hôtes nous ont exhortés, par force de révérence, à rester avec eux pour le déjeuner du lendemain mais, noblesse oblige, nous étions contraints d’aller balader nos personnes sur d’autres lieux touristiques que recèle la côte de la wilaya de Chlef (El-Asnam) qui s’étend sur plus de 120 km, partant des confins Ouest de Cherchell jusqu’à la limite de la wilaya de Chlef avec celle de Mostaganem, en l’occurrence, la plage de Dechria qui est une merveille, s’étalant sur plusieurs centaines de mètres et regorgeant d’un sable d’or qui vous invite à vous prélasser et à vous dorer au soleil, ce soleil bienfaisant d’Afrique, d’Algérie, qui est lui-même une thérapeutique pour les rhumatismes d’hiver.

Vue par le vieux Ténès (Ténès El H'dhar) de la mer à Ténès

Vue du Vieux-Ténès (Ténès El-H’dhar) sur la mer.

En retournant sur nos pas, nous repassons par la ville de Ténès et nous nous dirigeons vers la sortie en direction de Cherchell. Nous avons dépassé les confins de Ténès et nous sommes sur la route menant vers Boucheghal et Oued Goussine. Nous avons remarqué que les estivants avaient plus ou moins déserté les plages car le soleil commençait à décliner à l’horizon. La route du retour est longue et tout un chacun se doit de prendre ses dispositions et se donner une marge de temps pour se prémunir des aléas en cas de panne .

Nature sur la route de Boucheghal-Doumia

Sur la route, l’on est subjugué par la beauté du site et de la flore qui vous cerne des deux bords de la route. Les senteurs de pins et thym sauvage vous chatouillent les narines et le vent frais marin vous revigore et vous donne l’énergie salvatrice nécessaire pour un repos bien mérité après une longue journée de voyage à travers les montagnes et la mer en contrebas des monts du Dahra et du Chenoua.

Nous sommes maintenant en vue de la plage de Doumia qui s’étend à perte de vue sur plusieurs kilomètres. C’est un espace idyllique. Nous nous sommes arrêtés à cette plage. Il était déjà plus 15 heures. Il y avait peu de monde. Nous avions ouvert notre parasol pour éviter aux enfants des brûlures car le soleil était encore brûlant.

Route au-dessus de la plage de Doumia (Chlef).

Nous avions terminé notre après-midi à Doumia jusqu’au coucher du soleil. Nous avons essayé de pêcher avec nos moulinets, sur la plage car elle devenait de plus en plus déserte. Les gens commençaient à faire les préparatifs du retour.

Coucher du soleil entre Doumia et Boucheghal (wilaya de Chlef)

Nous sommes sur le chemin du retour vers Ténès puis Chlef. Nous ressentons la fatigue des deux journées et une nuit passée à pêcher et à nous baigner. Nous avons bien rempli notre temps et nous avons acquis des amis de classe qui se feront toujours un plaisir de nous accueillir dans la commune d’El Marsa. Ce fut un beau périple qui nous a menés de Chlef en passant par Thalassa, Tazeghout, Aïn Hammadi, El Marsa puis retour vers Ténès par Sidi Abderrahmane (Pointe rouge) Ténès, Boucheghal, Oued Goussine, Doumia puis retour jusqu’à Chlef.

 

 

                     Mohamed Boudia - Ecrivain

 

 

 

 

 

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07/06/2010
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Inauguration de la mosquée "Omar Ibn Elkhattab" d'El Mizab à Taougrite (Chlef)

C'est Monsieur El Hadj Seddik Bénaissa qui a supervisé le projet de construction de la mosquée de bout en bout jusqu'à l'inauguration.

Au premier plan, c'est Monsieur Benaissa Mohamed ben Abdelkader (à droite sur la photo), directeur d'école et sécrétaire de l'association religieuse bénévole qui doit veiller à la gestion de la mosquée "Omar Ibn Elkhattab" d'El Mizab. Sur la gauche, Monsieur Bénaissa Seddik Ben Mohamed dit chambite (garde-champètre) qui fait lui aussi partie de l'association et membre du comité d'accueil des autorités et des invités durant l'inauguration de la mosquée qui s'est déroulée pendant plus de trois jours.

Plus de 63 grands plats de couscous garni ont été servis durant le déjeuner de la journée du jeudi 2 Décembre 2009. Certains plats contenaient plusieurs poulets et d'autres plus de 4 ou 5 kilos de viande et plus de 30 oeufs durs sur chaque plat de couscous. Les plats étaient tous mélangés aux raisins secs de très bonne qualité pour rehausser le goût du couscous et permettre aux invités un bon appêtit. Il y avait aussi du bouillon de légumes, du lait de vache frais, du lait caillé et certains plats étaient même accompagnés de miel nature.

Des présents ont été distribués à toutes les autorités religieuses et civiles pour les gratifier de leur présence et pour les allocutions et les prêches qu'ils ont dites tout au long de cette matinée de ce Jeudi mémorable de l'inauguration de la mosquée "Omar Ibn El Khettab" d'El-Mizab dans la commune de Taougrite (Chlef)

Plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de personnes ont assisté à l'inauguration et ont écouté les prêches des imams présents et les discours des autorités locales pendant plusieurs heures sans avoir l'air de subir. Ils y ont assisté jusqu'à la prière du "Dhohr" qui a été célébrée à l'intérieur de la nouvelle mosquée Omar Ibn El Khattab d'El Mizab à Taougrite (Chlef), après s'être régalés avec du bon couscous garni.

Par mesure de respect, tous les imams présents ont fait la prêche et à leur tête le Directeur de Wilaya des Affaires religieuses. Ensuite ce fut au tour du Chef de Daïra de Taougrite, du Chef de Daïra d'Aïn Mérane et du Président d'APC de Taougrite de faire leurs allocutions devant les citoyens d'El Mizab et des invités présens à l'intérieur de la mosquée qui n'a pu, tous les contenir, car la majorité des gens sont restés au-dehors.

Ce n'est qu'à la fin des prêches et des discours officiels que vint le tour du Secrétaire Général de l'Association Religieuse qui doit administrer la gestion de la mosquée Omar Ibn El Khattab d'El Mizab, en l'occurrence Monsieur Bénaissa Mohamed Ben Abdelkader, Directeur d'Ecole, micro en main donnant son allocution et souhaitant la bienvenue aux invités présents en ces termes :

"Louange à Dieu Le Tout Puissant et Miséricordieux" puis en  prononçant la "Chahada" (serment) et en citant plusieurs versets du Coran ayant trait aux Maisons de Dieu (mosquées) et à leur utilisation par les fidèles. Il dit: "En ce jour mémorable qui nous a réunis dans la maison de Dieu, nous ne pouvons que constater des gens biens dans un lieu de bonté, de fraternité et de piété. Il remercia tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l'édification de ce lieu de culte nécessaire et indispensable pour catalyser les énergies dans notre société qui est une société de bien et de pardon.. Notre village, peut-être très petit par sa population et sa superficie mais combien grand dans son âme et dans sa fraternité et sa piété vous souhaite la bienvenue et espère vous compter toujours parmi ses fidèles amis et espère que Dieu vous récompensera pour vos bienfaits quant à votre présence en ce jour mémorable à plus d'un titre".

Après cette allocution de bienvenue de la part du Secrétaire Général de l'Assocition, les gens présents ainsi que les autorités civiles et religieuses furent invitées au déjeuner auquel ont participé tous les habitants du village d'El-Mizab en apportant plus de 63 grands plats de couscous garni, qui avec de la viande de mouton, qui avec du poulet, du lait, du lait caillé, du bouillon de légumes, etc...

Les gens présents ont été réinvités pour le soir car le dîner était déjà prêt et les gens devaient revenir le soir pour participer au festin qui a éé préparé en leur honneur. Durant le repas de Midi, plusieurs plats  qui étaient restés en sus, furent donnés aux écoles, aux gardes-champêtres, aux ouvriers de chantier, à l'hopital, etc...

En définitive, ce fut là une vraie marque de piété et de fraternité. Les gens se congratulaient, un large sourire aux lèvres et s'embrassaient en se souhaitant  longue vie et prospérité pour tous les habitants du village d'El Mizab à Taougrite et pour tous les musulmans du monde entier.

Et notre dernière prière fut : "Louange à Dieu, le Tout Puissant et Miséricordieux"

          Mohamed Boudia (Ecrivain-Auteur)


04/12/2009
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Un nouveau lieu de culte la mosquée "Omar Ibn Elkhattab" dans le village d'El Mizab dans la commune de Taougrite

L'OUVERTURE DE LA NOUVELLE MOSQUEE D 'EL MIZAB TAOUGRITE

Au moment où nous enregistrons une recrudescence anormale sur nos lieux de culte à l'étranger, certains pays dits "Laïcs" et ouverts à toutes les formes de culte comme la Suisse qui vient d'interdire à l'unanimié des membres de son parlement l'interdiction absolue de minarets pour les mosquées qui seront construites dorénavant sur son territoire. Cela aurait pu venir de quelqu'un comme "Le Pen" cela aurait été compréhensible, mais venir de représentants Suisses, pronant la laîcité et la liberté de culte et se classant parmi les pays neutres en cas de conflit, c'est vraiement difficile à avaler. C'est de la vraie islamophobie. Dans la lancée, ces parlementaires pourraient dans le même contexte interdire les "clochers" des églises ainsi que les cloches des synagogues, pendant qu'ils y sont. Ce ne serait que justice rendue aux musulmans qui habitent cette contrée d'Europe. Merci en tous les cas pour les parlementaires suisses pour leur abnégation à vouloir coûte que coûte interdire dorénavant les minarets dans les lieux de culte musulmans.

En dépit de cette remarque assez déplaisante et assez interdite vis-à-vis des musulmans, une nouvelle mosquée avec un beau minaret vient de voir le jour dans notre beau pays dans le bourg d'EL MIZAB dans la commune de TAOUGRITE dans la wilaya de Chlef.

Ce mercredi 2 Décembre 2009 et ce Jeudi 3 Décembre 2009 a vu une affluence inhabituelle vers le village d'El Mizab dans la commune de Taougrite dans la wilaya de Chlef en Algérie où était programmée l'ouverture de la nouvelle mosquée très spacieuse et très jolie à l'intérieur donnant ainsi le loisir aux fidèles de pouvoir prier dans un lieu adéquat de recueillement.

Plusieurs autorités civiles et religieuses ont participé à l'inauguration de la nouvelle mosquée "OMAR IBN ELKHATTAB" d'El Mizab dans le village du même nom dans la commune de Taougrite dans la wilaya de Chlef en Algérie.

L'assiette qui a servi à l'implantation de la mosquée a été donnée par une dame et devient de ce fait un bien Habous qui ne peut être ni loué ni vendu, ni prêté pour l'éternité. On  dit que c'est un bien Habous et qu'il appartient dorénavant à Dieu (car toutes les mosquées sont considérées comme la Maison de Dieu Le Tout Puissant et Miséricordieux.

La construction de cet édifice religieux a nécessité le concours de tous les enfants du village d'El Mizab et en particulier les émigrés qui se sont astreints à donner 50 euros chacun durant tout le temps de la construction de la mosquée. Il faut ajouter à cela les quêtes faites tout au long de l'année par les habitants du village d'El Mizab (Taougrite - Chlef) avant les séances de prière du Vendredi.

                                        Mohamed Boudia (suite dans le 2° article)

 


04/12/2009
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