CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

COMMUNICATIONS - PRESSE

Cette rubrique comportera toutes les communications et les articles de presse -


JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE D'EXPRESSION ET DE LA PRESSE

 LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE D'EXPRESSION ET DE LA PRESSE       

 Le mardi 4 Mai 2010, au Centre Culturel Islamique a vu une réunion de journalistes, d'écrivains et d'artistes en vue de la commémoration de la journée internationale de la liberté d'expression et de la presse, initiée par le Conseil Consultatif Culturel de la Wilaya de Chlef et à sa tête, Monsieur Beldjabri Youcef, assisté du Dr. Hadjam Mohamed et de Monsieur Rachidi.

Il a été donné à l'assistance présente, après les souhaits de bienvenue et de bonne fête à tous les journalistes présents, le loisir de discourir sur cette journée combien chère aux yeux de la famille des journalistes, ces combattants de l'obscurantisme et du laisser-aller, dont la corporation a payé le prix cher durant la décennie rouge.

Tous les présents ont discouru et  souhaité une longue vie à cet heureux évènement et sa pérennisation dans l'espace et le temps afin de donner une nouvelle impulsion à la culture dans notre wilayas et dans notre pays bien-aimé en général. Tous les journalistes se sont vus octroyer un diplôme d'honneur pour leur reconnaître leur combat pour porter l'information au public et pour leur abnégation dans la tâche d'informer qu'ils se sont allouée.

Des ovations ont suivi toutes les remises de diplômes aux journalistes présents. Un collation fut offerte aux invités. Il régnait dans la salle de réception une ambiance bon enfant et un esprit de camaraderie et d'amitié qui promet des jours meilleurs pour la pérennité de la culture dans notre wilaya et dans notre pays en général.

Des photos-souvenirs ont été prises avec tous les invités et les membres du bureau exécutif du Conseil Consultatif Culturel de Wilaya de Chlef qui s'est félicité de la réussite de cette rencontre entre les journalistes, les écrivains et les artistes, somme toute entre tous les hommes de lettres et d'art.

Les membres présents à cette manifestation ont exprimé le vœu que de pareilles initiatives puissent voir le jour et se répéter afin d'attiser les liens entre tous les hommes de lettres et d'art de la wilaya pour le bien de la culture dans son sens le plus large du terme.

               Mohamed Boudia (Ecrivain- Journaliste citoyen)


04/05/2010
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COLLOQUE SUR LE PATRIMOINE IMMATERIEL DANS LA REGION DE CHLEF

               Le premier forum concernant le patrimoine immatériel – Chlef : Originalité et passion

Sous le haut patronage de Monsieur Djama'e Mahmoud, wali de la wilaya de Chlef, avec le concours de la direction de la culture de Chlef, ont été organisées des journées d'études et de recherche sur le patrimoine immatériel dans la région de Chlef.

En effet, plusieurs personnalités ont assisté à ce colloque telles Monsieur le Chef de Cabinet du Wali, le Directeur de la Culture, plusieurs écrivains tels Mohamed Boudia, Medjdoub Ali, des hommes de théâtre tels Chioune Abdennour, Mohamed Baroudi Kiouar, Abdelkrim El Houari, journaliste et chroniqueur à la radio régionale de Chlef et initiateur de l'émission Dhakirate El Madina, ainsi que plusieurs invités dont des chefs d'établissements scolaires et des professeurs d'université.

Au cours du premier jour du forum, Monsieur Hasnaoui a tenu à souhaiter la bienvenue à tous les invités et à leur tête Monsieur le Chef de Cabinet du Wali à qui, il a été demandé de faire une allocution dans laquelle il a souhaité une pleine réussite au forum sans oublier de remercier le Directeur du Musée pour cette invitation qui lui a permis de côtoyer des gens de culture

Plusieurs exposants de plantes et fleurs ornementales ont été conviés et l'exposition de leurs travaux a duré tout au long des trois jours du séminaire concernant le patrimoine immatériel dans la wilaya de Chlef. Parmi ces exposants, nous pouvons citer Monsieur Mahfoudh qui dirige une pépinière à Boufarik et l'autre à Chlef, route de Kouasmia. Presque toutes les variétés de fleurs et de plants et toutes sortes d'agrumes ainsi que la pistache et le citron doux. Monsieur Elmekrellou Abdelkader, dont la pépinière se trouve à Sidi Akkacha, dans la région de Ténès était présent avec tous ses plants exposés dans l'enceinte de la cour du Musée de Chlef, Cité Arroudj. Toutes sortes de fleurs et de plants sont présentes dans son stand. Monsieur Boudjemaâ Maâmar, quant à lui, ne fait que les plantes ornementales et dont la pépinière est située dans la zone 6 à Chorfa, à côté des H.L.M.

Nous n'oublierons pas Mourad Houari, qui est pépinièriste depuis 1985 et en même temps confectionneur d'objets de décoration faits avec des produits marins. Il a animé aussi une émission à la radio Chlef pour donner des conseils aux auditeurs pour la préservation des fleurs et des différentes plantes. Il a bien voulu nous donner ici quelques sortes de plants et fleurs (Caladium ou oreilles d'éléphant – Phidodindrons – Bégonia – Sindraphes (pothos) – Gitanes (Coléus) – Ficus (Caoutchouc) – Fougères – Jasmin – Roses – Bougainvilliers – Choux d'ornement (dont les feuilles sont comestibles) – Ciboulettes (comestibles) – etc..)

L'ouverture officielle du forum a été organisée ce jour 29 Mars 2010 à 10 heures du matin par le représentant de la Direction de la Culture de Chlef. Dans l'ordre du programme de la première journée :

-        10 h. Ouverture officielle du forum par les autorités locales avec exposition concernant le patrimoine en général.

-        10 h. 30 Communication de Monsieur Bentaïr Mohiédine, représentant du Ministère de la Culture dont le titre est : « Stratégie de prise en main des expressions culturelles traditionnelles et populaires ». Durant les débats au sujet de cette communication, plusieurs écrivains ont posé le problème de la préservation de ce patrimoine immatériel en demandant des aides à la publication d'œuvres par le Ministère de la Culture.

-        11 h. 30 Communication par Monsieur Belalia-Douma Mohamed dont le titre est : « Les festivités religieuses dans la région de Chlef – Oua'âdate Sidi M'hamed Bénali, comme exemple ». Tout au long de la communication faite par Monsieur Belalia et concernant l'historique de la ville et de la région de Chlef, des ovations n'ont cessé de retentir prouvant ainsi l'importance de cette communication qui donne à tout un chacun loisir de connaître la région de Chlef à travers l'histoire dont la durée se situe à plus de 3000 ans.

-        15 h. Communication par Monsieur Halfaoui Bachir dont le thème est : « Le monde de la musique traditionnelle ». Il nous a gratifiés d'une connaissance dans le domaine de la musique traditionnelle et de la musique en général, en donnant des détails que ne peut concevoir que l'adepte de la musique. Un débat fructueux a suivi cette communication combien utile pour faire aimer la musique. Il n'a pas oublié d'insister sur le fait que la musique n'est point en contradiction avec l'Islam, bien au contraire, actuellement même les talebs qui apprennent le coran doivent respecter une certaine consonance et rimes des Versets du Saint Coran.

-        16 h. Communication par Monsieur Kouadri-Bouali Ahmed, Professeur d'université en retraite et chercheur en linguistique, dont le thème est : « Les us et coutumes dans la région de Chlef ». L'assistance a été gratifiée d'une communication de haut niveau concernant les us et coutumes de la région. Monsieur Kouadri s'élève contre les informations un peu illicites en demandant aux chercheurs de bien asseoir leur recherche et de donner des renseignements justes quant à l'écriture de ce patrimoine immatériel.

La deuxième journée du forum fut aussi riche en communications et en visite des lieux à Ténès où tous les invités ont été conviés à y participer. La prise en charge a été totale et entière dans le sens où un bus a été réservé pour les invités du colloque pour le voyage d'étude qui devait se dérouler à Ténès et en particulier au Vieux-Ténès (Ténès El H'dhar). C'est cette deuxième appellation que Mme Meslem, enseignante en retraite, présidente d'une  association « Culture et environnement » préfère à celle du Vieux-Ténès.

-        9 h. Départ de la ville de Chlef en direction de Ténès (pour la visite de la Casbah du Vieux-Ténès (Ténès El H'dhar). Etaient présents dans ce périple, tous les invités ainsi que plusieurs étudiants de la faculté d'histoire de l'université « Hassiba

    Benbouali » de Chlef (Connaissance de la Casbah,      de la Tarika El Aïssaouia ainsi que Orf Sidi Maâmar.

Tous les participants à ces journées d'étude étaient présents au Vieux-Ténès (Ténès El H'dhar) et ont visité les différents lieux de ce vestiges plusieurs fois millénaire. Une « Gaâda » fut dirigée  à l'intérieur même de la mosquée de Sidi Boumaïza par Monsieur le Président de l'association de quartier du Vieux Ténès (Ténès El H'dhar). Une visite a été faite au tombeau de Sidi Boumaïza et celui de sa femme qui est enterrée à ses côtés et se trouvant à l'intérieur même de la mosquée qui date, d'après certains historiens entre le 9ème et le 11ème siècle après J.C. Après cette visite, les participants se sont dirigés vers la nouvelle ville de Ténès pour déjeuner et prendre un peu de repos avant de continuer leurs journées d'étude pour l'après-midi à la maison de jeunes de Ténès.

-        14 h. Communication par Mme Djaouhara Meslem, président de l'association « Culture et environnement » dont le thème est : « Orf Sidi Maâmar ». Mme Meslem nous a gratifiés de renseignements très précis concernant Orf Sidi Maâmar. Un débat enrichissant a suivi la communication et auxquels ont participé plusieurs intervenants qui ont donné un plus à cette information.

-        14 h. 30 – Communication par Monsieur Bouzrina Laïd dont le thème est : « Le mariage dans la Kabylie », comme exemple. La parole fut ensuite donnée à Monsieur Bouzrina qui donna avec force de détails, les différentes phases du mariage en Kabylie. L'intervention de plusieurs participants au débat a ajouté beaucoup de clairvoyance quant aux différences qui peuvent résulter entre les mariages en Kabylie et à Chlef et sa région Ténès (Orf Sidi Maâmar)

-        15 h. 30 – Simulation de noces traditionnelles dans la maison de jeunes de Ténès par l'Association de la famille productive » qui a tout fait pour la réussite de ce simulacre de noces suivant la tradition (Orf Sidi Maâmar). Même le couscous, le thé, le henné, les bonbons que jette la mariée sur l'assistance, ni la Zorna El Aïssaoui qui nous a gratifié de sons mélodieux, ni les youyous des femmes présentes, ni les bougies et autres ustensiles servant à la consécration de la cérémonie de Orf Sidi Maâmar.

Pour le troisième jour, le programme est aussi riche et varié que les précédentes journées du colloque.

-        9 h. – Communication par Monsieur Bouzrina Laïd sur le mariage dans la Kabylie en insistant sur certaines différences avec « Orf Sidi Maâmar » Un débat assez fructueux a suivi cette communication pour mettre à nu toutes les divergences et les similitudes entre les noces en Kabylie et dans la région de Chlef – Ténès (Orf Sidi Maâmar).

-        10 h. – Communication par Mme Achour Fatma Zohra dont le thème fut : «  Les devinettes populaires » (El Hadjayettes). Mme Achour nous a donné un bref aperçu sur certaines devinettes en en citant quelques-unes et en en donnant la signification. Elle nous gratifia ensuite d'un conte dont la trame ressemble à celui de « Cendrillon ». Monsieur Boudia, pour entériner la communication et l'enrichir gratifia les participants d'un conte dénommée « Bent El Khass » qui laissa un goût d'inachevé au sein de l'assistance qui en voulait encore plus n'était-ce le temps qui bousculait le programme

-        11 h. – Communication par Monsieur Mohamed Boudia dont le thème est : « Les adages à travers les âges » comme exemple : La région de Chlef. Après avoir salué toute l'assistance, Monsieur Boudia donna quelques dictons en précisant que les adages sont une propriété universelle et qu'on pouvait trouver dans plusieurs parties du monde les mêmes thèmes et les mêmes significations. Ces adages sont une morale laissée par nos aïeux et sont une éducation de tous les jours. Monsieur Boudia annonça à l'assistance qu'il a un livre contenant plus de quatre cents dictons transcrits en arabe, en français, en lettres latines mais toujours avec la consonance arabe.

   

 -        14 h. – Après-midi musicale avec le groupe andaloussi qui sera suivi de recommandations faites par Monsieur Hasnaoui Djamel, Directeur du Musée et par Monsieur Lounès Mustapha, Directeur de la Culture au niveau de la wilaya de Chlef. Avant la clôture des journées d'étude sur le patrimoine immatériel dans la région de Chlef, des cadeaux furent donnés à tous ceux qui ont participé aux communications, excepté Monsieur Boudia qui a été laissé pour compte. C'est une bévue qui ne peut être pardonnée ni au Directeur du Musée, ni au Directeur de la culture car c'est un affront de plus à la culture et aux gens de culture.

 Il est à noter que malgré les interventions des écrivains et conférenciers à chaque occasion pour soulever le problème des passe-droits et du bénamisme au sein de la direction de la culture de Chlef, persiste un statu-quo qui va à l'encontre de la culture et à l'encontre des gens de culture.

                           Mohamed Boudia


01/04/2010
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LA TRIPARTITE ANTI CULTURELLE A CHLEF

LA TRIPARTITE ANTI CULTURELLE EN VOGUE

 Nous allons aborder un sujet un peu épineux peut-être mais combien nécessaire à l'éclaircissement de certaines pages obscures de la culture dans toute son essence dans notre pays. En effet, si j'ai dénommé ce sujet « tripartite anti culturelle » c'est parce que cela reflète vraiment l'état d'esprit et le milieu ambiant dans lequel mijote la culture de nos jours. Nous allons décortiquer les trois éléments de cette tripartite :

1/- Le ministère de la culture

2/- L'union des écrivains algériens

3/- Les éditeurs et les écrivains.

Ces trois pôles devraient travailler en communion afin de donner un certain élan et un certain essor à la culture dans notre pays mais malheureusement, nous constatons que ces trois entités ou plutôt les deux premières ne jouent pas le jeu. Des sommes faramineuses sont dépensées pour la publication de nouveaux auteurs (sic) mais de quelle manière. En effet, depuis l'ouverture de l'année de la culture arabe, chaque année que Dieu fait, le ministère de la culture offre une enveloppe permettant la publication de « mille et un livre ». Voyons maintenant comment se fait la répartition de ces publications. D'après certaines données, il s'avère que le ministère de la culture alloue quelques trois cent (300) publications à l'Union des Ecrivains Algériens qui sont libre d'éditer qui ils veulent. Pour les autres sept cent (700) titres, et toujours d'après nos sources, le ministère de la culture se les accapare peut-être pour les passe-droits, pour les connaissances et j'en passe. Si l'on doit aider à la publication de nouveaux auteurs, nous devons être équitables dans nos visées et dans notre horizon à vouloir promouvoir la culture dans notre pays. Au niveau de chaque wilaya, il y a des écrivains et écrivaines en poésie et en prose, des romanciers qui peuvent rivaliser avec ceux des autres pays et ce, dans les trois langues. Ne pourrions-nous pas donner un quota de publications à chaque wilaya suivant le nombre d'écrivains ? Ne pourrions-nous pas admettre que l'argent qui sert à ces publications est l'argent du peuple et que tout un chacun est en droit d'en demander son quota ? Pourquoi l'Union des Ecrivains Algériens et le ministère de la culture ne regardent pas plus loin que le bout de leur nez (si vous êtes à Alger ou si vous avez vos introductions dans le sérail de la culture, alors vous pouvez être sûr que vous serez édité à compte d'éditeur (Ministère et Union des Ecrivains) sinon, vos écrits pourront ramasser autant de poussière qu'ils pourront dans vos fonds de tiroirs et advienne que pourra. Nous avons des écrivains qui se privent de manger parfois et éditent à compte d'auteur alors que d'autres se font éditer aux frais de la princesse jusqu'à cinq ou dix publications par an. Ne pouvons-nous pas avoir une politique du livre vraiment équitable où tout un chacun pourrait trouver son dû ? Ne pouvons-nous pas avoir de la bienséance et donner la possibilité d'être édité à tous les nouveaux auteurs qui foisonnent un peu partout à travers tout le pays ?

Il y a des écrivains qui n'ont pas la chance d'être édité en Algérie, même à titre d'auteur, faute de moyens financiers, car là aussi c'est le revers de la médaille et les éditeurs sont là pour exproprier l'auteur sans contrepartie aucune. Je disais qu'il y a des auteurs qui utilisent actuellement l'édition par Internet via le système d'impression numérique à la demande qui prend de l'ampleur sur la toile et je pense que c'est la voie de l'avenir pour tous ces rejetés du Ministère de la Culture et de l'Union des Ecrivains (Ecrits-vains) mais c'est une perte sèche pour la culture dans notre pays car ces écrivains (écrits-vains) ne sont pas et ne seront peut-être jamais lus par leurs compatriotes ou par leurs proches du fait de la devise forte car un  roman édité en France et coûtant par exemple le prix de 15 euros seulement (ce qui est à la portée de la bourse française) coûtera sans commune mesure en Algérie plus de 1.700 dinars (ce qui est une aberration) au vu du pouvoir d'achat du citoyen algérien. Dans ces conditions, où est la politique du livre ? Qui en profite ? N'est-ce pas seulement les éditeurs et les libraires ? Si je me trompe rectifiez-moi ! En effet, le Ministère de la Culture dans ses commissions pour le choix des livres et romans fait appel aux éditeurs et aux libraires (qui sont devenus par la force des choses des éditeurs) pour décider qui et qui ? Pourrait bien bénéficier des largesses de « Lady culture » ? Je reviendrais sur la question de l'Union des Ecrivains (Ecrits-vains) Algériens dont les responsables se servent eux-mêmes ainsi que leurs connaissances sur le quota des publications ne laissant même pas quelques miettes pour les autres auteurs avides de publications car que vaut l'auteur et son écrit s'il n'est pas lu et critiqué ? Du troisième point de vue, nous avons les directions de la culture au niveau des wilayates qui se permettent de dilapider l'argent du contribuable sans pour autant donner l'élan nécessaire pour la revalorisation de la culture dans toute sa plénitude. En effet, les responsables au niveau de ces structures wilayales méconnaissent totalement, je dis bien totalement leur devoir envers la culture au sens propre et étymologique du terme car pour eux, la culture s'arrête à une certaine culture de la médiocrité dans tous les domaines. Pour eux, la culture se situe seulement dans les échanges inter-wilayas (et quels échanges ! Sic). Les manifestations, par exemple,  à Chlef se comptent sur le bout des doigts. Plusieurs clubs de littérature, de poésie, de théâtre, de musique, de collectionneurs en numismatique ou en objets anciens, de philatélistes et j'en passe qui ne sont pas pris en considération et se voient marginalisés à plus d'un titre par la direction de la culture de Chlef. D'un autre côté, je suggérerais au Ministère de la Culture ce qui suit en espérant, cette fois-ci, que mon cri de détresse puisse être entendu par le responsable de  la sphère culturelle :

1/- Un quota de publication de nouveaux auteurs pour chaque wilaya en fonction du nombre des auteurs résidant dans la wilaya.

2/- Créer des commissions mixtes entre les responsables de la culture au niveau de la wilaya et les différentes associations culturelles et les écrivains une sorte de conseil d'administration qui doit gérer les fonds impartis aux manifestations culturelles afin d'éviter la dilapidation des ces deniers d'une manière équivoque.

3/- Instituer une commission qui doit siéger pour la gratification et les récompenses des écrivains et artistes de tous bords composée d'éléments appartenant à tous les courants (écrivains, artistes peintres, chanteurs, groupes musicaux, groupes de théâtre, collectionneurs, philatélistes, etc..). C'est seulement eux et eux seuls qui doivent décider au sein d'une commission, qui doit mériter ou non qu'on le gratifie ou qu'on le récompense. Ce n'est point au « rond-de-cuir » de l'administration de la direction de la culture à décider à leur place.

4/- Pour ce qui est de l'objet des récompenses, on n'a pas idée à récompenser un écrivain ou un poète avec « un service à eau de 400 dinars » c'est porter atteinte à sa dignité et à la culture en général. Ce qui lui serait peut-être profitable serait beaucoup plus un ordinateur portable ou un data show (rétroprojecteur) qui pourrait lui être utile pour son écriture ou ses conférences.

Pour tout vous dire, nous avions à Chlef un « café littéraire » dont le siège était à la Bibliothèque de Wilaya de Chlef qui fonctionnait depuis Janvier 2008 sans l'aide de la direction de la culture ni de la bibliothèque en quoi que ce soit. Monsieur Mohamed Boudia, cadre de l'éducation en retraite et écrivain, ayant plus de 18 publications à l'étranger,  Monsieur Ali Medjdoub, Chirurgien-dentiste et écrivain, ayant plusieurs publications en Algérie, Monsieur Guerine Abdelkader, poète d'expression française, ayant 7 publications de recueils de poésie dont une en France à compte d'Editeur (Oasis des Poètes), ont été les précurseurs pour le lancement de ce café littéraire qui a drainé des jeunes et moins jeunes en donnant chaque semaine une conférence sur un thème donné ou sur une nouvelle publication d'un auteur. Nous pouvons citer parmi les amis du café littéraire, MM. Metmati Djilali, directeur de CEM en retraite, Benyoucef Abdelkader, Directeur de CEM en retraite, Boufellouh Abdelkader, Directeur d'Ecole en retraite, Attaf Mohamed, ancien maquisard, Abbad Ahmed, responsable au niveau de la Fondation Emir Abdelkader à Chlef, Boutoubat Mohamed, poète, Boudjelthia Abdelkader, poète, Mme Saï, poétesse, Ezziane Rachid, écrivain, Lariane Maâmar, écrivain, Cherid Mohamed, proviseur de Lycée en retraite et écrivain, Kiouar Mohamed Baroudi, syndicaliste, Dahmani Hamid, philatéliste, Tounsi Mustapha, artiste-peintre, Guerziz Maâmar, artiste-peintre ayant ouvert une Galerie d'Art à Chlef, Ayad, collectionneur de pièces de monnaie et d'objets anciens, Bendenia, artiste-peintre, Chioune Abdennour , homme de théâtre et spécialiste en marionnettes et plusieurs autres sans oublier les professeurs d'Université tels M. Aït-Djida Mokrane, professeur de Français à l'Université Hassiba Benbouali à Ouled Farès Chlef, Mr Kassoul Mohamed, chef du département de Français de l'Université Hassiba Benbouali à Ouled Farès Chlef, Mme Slimani (Dr) professeur de langue française à ladite université, Mr Amiche Abdelkader (Dr) professeur de lettres arabes à l'Université citée plus haut, Mr Guétarni, professeur à l'Université suscitée, Mr Belhanafi, professeur de Français à ladite université, de même que les étudiants de la Faculté de Droit, de la Faculté des Lettres Arabes et des Lettres Françaises. Je n'oublierais de citer l'ami de toujours du café littéraire, Mr Ghriss Mohamed, journaliste et écrivain. Je ne m'arrêterais pas là seulement, je citerais aussi nos conférenciers qui se sont portés volontaires pour donner des conférences à la Bibliothèque de Wilaya de Chlef tels MM. Bencheikh Djilali, Chroniqueur culturel à la Radio Orient à Paris, Le Professeur Mahieddine El Hachemi d'Alger, cadre de l'éducation nationale en retraite, qui nous a gratifié d'une conférence remarquable à plus d'un titre sur l'ésotérisme, Monsieur Mohamed Magani, Président du PEN International (Club Algérie) qui anime un café littéraire à la bibliothèque d'Alger et qui  ne cesse de nous demander de le programmer pour une conférence. Tous ces messieurs, jaloux de leur wilaya et de sa culture ancestrale ont répondu à l'appel de la culture mais malheureusement aucun écho n'a vu le jour pour leur souhaiter la bienvenue dans l'enceinte de la bibliothèque à part Mr Boudia Mohamed, Medjdoub Ali, Guérine Abdelkader et les tous les amis du café littéraire. Lorsque ces messieurs viennent donner des conférences, ils sont pris totalement en charge par les membres du café littéraire ou par leurs proches (s'ils en ont dans la ville d'El-Asnam). A aucun moment nous n'avons détecté la présence d'un responsable de la culture au niveau de la bibliothèque depuis plus de deux ans et encore moins d'autres autorités locales auxquelles nous avions envoyé des invitations pour l'ouverture du café littéraire en 2008. Ne Voyant  aucune considération de la part des autorités locales pour la culture dans notre wilaya et spécialement de la part de la direction de la culture de Chlef, Mr Mohamed Boudia, président honorifique du café littéraire dut, à son corps défendant, délocaliser le café littéraire vers d'autres lieux plus cléments pour la culture, les écrivains, les artistes et la culture en général.

                                Mohamed Boudia

 


25/02/2010
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Le Centre Larbi Tebessi (ex-Centre Albert Camus) à Chlef

Photo souvenir dans le salon de la radio régionale Chlef (87.7 FM) (de gauche à droite : Mohamed Boudia, Ecrivain, Maâmar Benberrou, homme de théâtre, Mohamed Baroudi Kiouar, ancien musicien et ancien scout, Abdelkrim El Houari, chroniqueur culturel à la radio Chlef.

Sous l'égide de Monsieur Boukra Abdelhamid, directeur de la radio chlef avec la collaboration de Monsieur Abdelkrim El Houari, l'émission Dhakirate El Madina du Lundi 15 Février 2010, a invité Messieurs Mohamed Boudia, cadre de l'éducation en retraite et écrivain, Maâmar Benberrou, homme de théâtre, Kiouar Baroudi, ancien musicien et ancien scout et responsable culturel pour animer cette émission et apporter leur contribution à la renaissance culturelle dans la région de Chlef à laquelle Monsieur Boukra Abdelhamid participe pleinement en ouvrant grandes les portes de la Radio à tous les intervenants au niveau de toutes les émissions radio. Cette émission fait suite à celle du 8 février 2010 et qui n'a pas vu son aboutissement quant aux données concernant l'écrivain Albert Camus ainsi que El Allama Larbi Tebessi dont le centre culturel a porté et porte encore leurs noms. Après un bref retour sur l'émission précédente par Monsieur Abdelkrim El Houari, la parole fut donnée à Monsieur Boudia pour donner un bref historique sur le centre culturel Albert Camus (actuellement Centre Larbi Tebessi) et en donnant les caractéristiques de l'architecture du centre sans oublier les maîtres de cette oeuvre architecturale des plus modernes, en l'occurrence, Monsieur Roland Simounet et Louis Miquel qui ont à leur actif plusieurs réalisations en Algérie et dans le monde. Louis Miquel se veut lui-même un "sous-Corbu" qui veut dire disciple de "Le Corbusier", le célèbre architecte de Brasilia au Brésil. La parole fut ensuite donnée à Monsieur Kiouar Baroudi qui nous gratifia d'une longue explication concernant le choix de la dénomination du Centre Larbi Tebessi à la place de A.Camus. D'après Monsieur Baroudi Kiouar, les oulémas algériens visitaient beaucoup la ville et la région d'El Asnam suite aux évènements tragiques du 8 Mai 1945. Larbi Tebessi (Que Dieu Ait son âme) avait fait une visite à Chlef dans le temps et c'est pour cela qu'il a été choisi par les instances locales. Monsieur Benberrou Mâamar prit la parole pour nous donner un bref ou plutot long historique sur les pièces qui ont été jouées au centre Albert Camus telles West Side Story avec laquelle la troupe d'El Asnam obtint le 1er prix au cinéma Atlas à Alger durant le festival d'Art Dramatique de 1966. Il fit remarquer que la pièce "Caligula" d'A.Camus a été jouée en ouverture au Festival de Timgad. Monsieur Abdelkrim El Houari intervient à chaque fois pour orienter les invités en leur posant des questions bien précises afin d'éviter certaines répétitions. Le temps étant compté laissant certaines précisions en suspens dans l'esprit des invités et du chroniqueur, le responsable de la barre technique nous rappelle qu'il faut rendre l'antenne pour les dernières infos. Nous tenons à remercier ici, tout le staff de la Radio Chlef et à leur tête Monsieur Boukra Abdelhamid pour l'accueil chaleureux dont nous bénéficions à chaque invitation. A la prochaine émission !

En définitive, Monsieur Houari Abdelkrim n'a pas omis de rectifier le tir en annonçant qu'il a été touché par le responsable qui avait avancé qu'il y aurait certaines transformations dans le centre qui lui a communiqué que les transformations dont il avait parlé ne concernaient nullement l'édifice lui-même ou sa configuration mais plutôt un aménagement en plus comme chauffage, rideaux, lumières, etc... Sur cette déclaration tous les invités se sentirent soulagés par cette annonce car le Centre Albert Camus (Larbi Tébessi actuellement) fait partie de nous-mêmes car il est entré dans les moeurs des jeunes et moins jeunes de la région d'El Asnam. C'est un bijou et un temple qu'il faut préserver dans l'espace et le temps et pérenniser en son sein cette culture ancestrale qui fait la fierté des habitants de Chlef (Ex-El Asnam).


15/02/2010
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HISTORIQUE DU CENTRE LARBI TEBESSI (ex- ALBERT CAMUS) CHLEF

Photo souvenir dans le salon de la radio régionale Chlef (87.7 FM) (de gauche à droite : Mohamed Boudia, Ecrivain, Maâmar Benberrou, homme de théâtre, Mohamed Baroudi Kiouar, ancien musicien et ancien scout, Abdelkrim El Houari, chroniqueur culturel à la radio Chlef.

Sous l'égide de Monsieur Boukra Abdelhamid, directeur de la radio chlef avec la collaboration de Monsieur Abdelkrim El Houari, l'émission Dhakirate El Madina du Lundi 15 Février 2010, a invité Messieurs Mohamed Boudia, cadre de l'éducation en retraite et écrivain, Maâmar Benberrou, homme de théâtre, Kiouar Baroudi, ancien musicien et ancien scout et responsable culturel pour animer cette émission et apporter leur contribution à la renaissance culturelle dans la région de Chlef à laquelle Monsieur Boukra Abdelhamid participe pleinement en ouvrant grandes les portes de la Radio à tous les intervenants au niveau de toutes les émissions radio. Cette émission fait suite à celle du 8 février 2010 et qui n'a pas vu son aboutissement quant aux données concernant l'écrivain Albert Camus ainsi que El Allama Larbi Tebessi dont le centre culturel a porté et porte encore leurs noms. Après un bref retour sur l'émission précédente par Monsieur Abdelkrim El Houari, la parole fut donnée à Monsieur Boudia pour donner un bref historique sur le centre culturel Albert Camus (actuellement Centre Larbi Tebessi) et en donnant les caractéristiques de l'architecture du centre sans oublier les maîtres de cette oeuvre architecturale des plus modernes, en l'occurrence, Monsieur Roland Simounet et Louis Miquel qui ont à leur actif plusieurs réalisations en Algérie et dans le monde. Louis Miquel se veut lui-même un "sous-Corbu" qui veut dire disciple de "Le Corbusier", le célèbre architecte de Brasilia au Brésil. La parole fut ensuite donnée à Monsieur Kiouar Baroudi qui nous gratifia d'une longue explication concernant le choix de la dénomination du Centre Larbi Tebessi à la place de A.Camus. D'après Monsieur Baroudi Kiouar, les oulémas algériens visitaient beaucoup la ville et la région d'El Asnam suite aux évènements tragiques du 8 Mai 1945. Larbi Tebessi (Que Dieu Ait son âme) avait fait une visite à Chlef dans le temps et c'est pour cela qu'il a été choisi par les instances locales. Monsieur Benberrou Mâamar prit la parole pour nous donner un bref ou plutot long historique sur les pièces qui ont été jouées au centre Albert Camus telles West Side Story avec laquelle la troupe d'El Asnam obtint le 1er prix au cinéma Atlas à Alger durant le festival d'Art Dramatique de 1966. Il fit remarquer que la pièce "Caligula" d'A.Camus a été jouée en ouverture au Festival de Timgad. Monsieur Abdelkrim El Houari intervient à chaque fois pour orienter les invités en leur posant des questions bien précises afin d'éviter certaines répétitions. Le temps étant compté laissant certaines précisions en suspens dans l'esprit des invités et du chroniqueur, le responsable de la barre technique nous rappelle qu'il faut rendre l'antenne pour les dernières infos. Nous tenons à remercier ici, tout le staff de la Radio Chlef et à leur tête Monsieur Boukra Abdelhamid pour l'accueil chaleureux dont nous bénéficions à chaque invitation. A la prochaine émission !


15/02/2010
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