POESIE
A ceux qui se reconnaitront dans leur foi et leur modestie
,
Poème : "La ronde des saisons" par Mme Farida Ziouche née Bedj
que tout le monde attend
durant lequel vous êtes contents
car je vous apporte le bonheur
en faisant éclore les fleurs
et palpiter les cœurs.
J'arrive, je suis l'été
chaleur et farniente
la joie et la liberté
pour ceux qui ont de la chance ,
c'est la saison des vacances
des amitiés et des romances.
Moi, c'est l'automne,
mes belles couleurs vous étonnent
envie d'errer je vous donne
dans les bois et les forêts
admirer mes tons variés
verts ,jaunes, ocres et dorés
Brrr ! je suis l'hiver
enfilez vite vos pull-overs
vos gants et vos impers
sans oublier vos cache-nez
allumez votre cheminée
et souhaitez vous une bonne année .
poème de Mme Ziouche née Bedj Farida (à son neveu)
En hommage àMaharzi
j'ai écrit ce poème,
ce qui m'aidera aussi
à alléger ma lourde peine.
Ce vingt six Aout,quand tu es né
nous avons fait des kilomètres
pour voir enfin notre bébé
ce chérubin qui venait de naitre
celui,surnommé:le pacha
qui a ensoleillé les saisons
et me dirait pour de vrai :tata
en illuminant la maison.
Je t'ai chanté tant de berceuses
lorsque tu t'agitais la nuit
J'étais tellement heureuse
que mes bras te servent de nid.
Tu te blottissais contre mon sein
avec ta sucette à la bouche ,
et c'était un moment divin
quand je te replaçais dans ta couche
A mon retour de l'étranger ,
ou j'allais passer mes vacances,
je t'apportais plein de jouets
je ressentais ta joie immense
Ce jour noir que j'ai maudit,
pourtant préféré de l'Islam
je ne sais plus ce que je dis,
je ne cèderai pas à Bliss mon âme.
La veille, oui, la veille mon trésor,
rue Didouche,je t'ai rencontré
tes bras m'ont serrée si fort,
comme si tu allais t'absenter .
Mon neveu tant aimé
tu es parti pour toujours,
vers le ciel tu t'es envolé
pour un voyage sans retour.
Maho!,mon cœur ,mon bijou ,
pourquoi m'as tu quittée?
c'est Dieu qui l'a voulu,
c'était sa volonté.
Toi qui aimais tant l'eau,
ta douche t'a trahi
comme un petit oiseau
doucement ,tu t'es endormi.
et l'eau coulait,coulait
sur ton corps inanimé
appeler à l'aide,tu ne pouvais
et doucement tu t'en es allé
Là ou tu es c'est la lumière,
le paradis ou tout est beau
il y a des pères, des mères, des frères
les gens choisis par le Très Haut.
Le vendredi,au cimetière,
je sais qu'au ciel est ton âme
je caresse avec respect la terre
et je laisse couler mes larmes.
Ta tombe est pleine de fleurs
parsemées ça et là,
je les arrose de mes pleurs
ce qui leur donne plus d'éclat
Cela fait cinq ans deja,
comme si c'était hier
mais la douleur est toujours là
dis moi mon petit que faire?
Maho!notre pacha,notre roi,
tu as laissé toute ta famille
dans le plus profond désarroi
tu as préféré l'infini
Je t'entends me murmurer
ammati!ammati chérie
arrête de te torturer,
je suis heureux là ou je suis.
Lorsque mon heure aura sonné,
indescriptible serait ma joie
si je devais te retrouver
comme je l'ai souhaité ici bas.
Tu me tendras les bras
et me diras:c'est toi ammati?
oui mon chéri c'est bien moi
mais vois tu ,j'ai vieilli.
Tu riras et me diras:je t'aime
tout en te moquant de moi
non! non tu es toujours la même
ma très chère tata Farida .
Repose en paix belle mésange
dans le jardin de l'Éternel,
entouré de tous les anges
et prie pour nous pauvres mortels .
POESIE "La mort n'est rien"
LA MORT...
n'est rien
Ce texte a été attribué au chanoine irlandais Harry Scott Holland (1847-1918), mais aussi à Charles Péguy (1873-1914) et même à saint Augustin
La mort n’est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait vivre ensemble.
Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison
comme il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte et sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle reste ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
LA VERITE VRAIE
Expéditeur | Conversation |
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boudia2007 |
Envoyé le : 19/12/2010 20:46
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Plume de soie
Inscrit le: 15/10/2008
De: CHLEF (Algérie)
Envois: 91
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Re: LA VERITE VRAIE
Merci mon ami de m'avoir lu si promptement. Je n'avais pas encore terminé mon poème que j'ai trouvé votre commentaire. Cele me va droit au coeur et j'espère que ces tribulations de mon esprit plairont à tous les oasiennes et oasiens. Merci encore !
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criducoeur |
Envoyé le : 19/12/2010 20:36
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Plume de platine
Inscrit le: 22/6/2005
De: Paris
Envois: 2477
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Re: LA VERITE VRAIE
Bonsoir
Heureux que l'apaisement mystique soit au bout de ce chemin sinueux et dur. Beau poéme. Amicalement Zoheïr
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boudia2007 |
Envoyé le : 19/12/2010 20:31
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Plume de soie
Inscrit le: 15/10/2008
De: CHLEF (Algérie)
Envois: 91
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LA VERITE VRAIE
MA VERITE
Laissez-moi vous raconter ma vérité Celle que j’ai cueillie un certain été Pleine de souvenirs et de mauvaises journées Que j’ai pour vous enregistrées Dans ma mémoire au fil des années Mon Dieu, combien ai-je cavalé A travers monts, piémonts et vallées A la recherche du rare gibier Que tout chasseur est en droit de posséder J’ai tant et maintes fois cherché Ne serait-ce que l’ombre de la vérité J’ai essayé de voir ce qui était caché J’ai fouillé dans les méandres du passé Et mon Dieu, je n’ai rien pu trouver J’ai beau essayer, j’ai beau farfouiller Je n’ai rien pu, en ce sens, récolter J’ai revu toutes les encyclopédies du passé Du présent et de l’avenir que j’ai questionné Ma moisson n’a fait que me dérouter Et me laisser sur ma faim pour l’éternité J’ai crié, j’ai pleuré, j’ai appelé la vérité Mais aucun écho à mes oreilles n’a filtré J’ai alors appris durement à me contenter De cette vie sans aspect et sans vérité Tout le monde, de la sournoiserie, a hérité Lançant du venin d’une langue préméditée Portant atteinte à la personne, à la liberté J’en suis choqué, mon esprit est malmené Je ne saurais vous dire en quoi je suis désorienté Par toute cette m…… que j’ai tant remuée Pour trouver cette noble et flagrante vérité Je suis désemparé, à l’aube de ma destinée Qu’ai-je fait de ma vie de poète cloitré Qu’ai-je donné à cette société qui m’a enfanté Qu’ai-je appris de cette dernière comme vérité Je n’ai fait que raviver mes tourments apaisés Par une recherche doublée d’une assiduité Pour parvenir à mes fins d’homme lettré Vouant sa vie au verbe jusqu’à l’éternité Je n’ai point d’aide, de quiconque, à solliciter J’ai appris à mes dépens et déboires passés Que la vérité n’est qu’un sermon inachevé Que l’on peut trouver dans les écrits sacrés Nulle autre part pour la trouver et l’expliquer Dans le troisième livre saint que j’ai étudié Qui m’a donné du repos, à mon âme, répété Il m’a fallu bien des mois et des années Pour pouvoir cerner les composantes de la vérité Que Dieu a bien voulu nous expliquer Dans ses livres saints, dans le Coran en particulier Par sa lecture, mon âme fut reposée et apaisée Et mon cœur plein de bonheur pour l’éternité Il me permettra de toucher à la pleine vérité Lors de mon retour vers mon Créateur Vénéré Mohamed BOUDIA -
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