CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

Commémoration du 1er Novembre 1954 ( 56ème Anniversaire)

56ème ANNIVERSAIRE

DU 1er NOVEMBRE 1954

 

Pour la énième fois, nous constatons qu'il y a une certaine léthargie dans le monde de culture au niveau de la ville de Chlef de même qu'au niveau de toute la wilaya. En effet, juste après le colloque international sur le lexicographe Paul Robert, initié par l'Université Hassiba Benbouali dans le département des lettres et langues à Ouled Farès, une autre initiative de la part du conseil culturel communal qui se veut une fois de plus dynamique avec ses membres les plus actifs, tels Houari Abdelkrim, Laroussi Missoum et Hamaidi Zourgui Mohamed, en programmant des journée sur le cinéma avec la projection de plusieurs films à la salle de cinéma "El Djamel" à Chlef, les 30, 31 Octobre 2010 et le 1er Novembre 2010, à l'occasion du 56ème anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954. Pour l'ouverture de cette manifestation, une représentation  de théâtre de marionnettes fut donnée par les jeunes du Centre Larbi Tébessi à Chlef sous la houlette de Hamaidi Zourgui Mohamed. La Culture étant ce qu'elle est et demeurant toujours le parent pauvre chez la plupart de nos responsables et dans l'esprit de nos concitoyens, la population ne s'est intéressé à cette manifestation que timidement et cette dernière fut avortée avant même d'avoir vu le jour et le public était presque inexistant à part quelques habitués sur la scène de la culture, tels Mohamed Boudia, Medjdoub Ali, Chioune Abdennour, tous écrivains et membre du café littéraire dirigé par Mohamed Boudia. Nous avons noté aussi la présence de Monsieur Dahmani Adel qui nous a gratifié d'une exposition de timbres dans le hall du cinéma "El Djamel" ce qui a égayé un peu cette sombre après-midi culturelle. Il n'y avait pas foule. Nous ne savons point quelle est la cause de ce désintéressement de la population pour la culture. Est-ce la mauvaise circulation de l'information (pour sûr) ou les habitudes culturelles qui nous font défaut ? Je crois que les soucis augmentant des gens contribuent à cette léthargie qui se veut mourante pour un public autrefois très imprégné par la culture dans notre pays. Espérons seulement que les services en charge de la culture puissent redonner un nouveau souffle et insuffler une nouvelle énergie à ce public, jaloux de sa culture dans le temps, par une information continue et une communication permanente de l'activité culturelle qui peut et doit rayonner au sein de la population asnamie comme ce fut le temps des belles années 70 au niveau du Centre Larbi Tébessi et du Centre Culturel d'El Asnam.

                     Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste citoyen -



31/10/2010
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