CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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INFORMATION SUR LA VIE ET L'OEUVRE DE PAUL ROBERT

                                                                                                                                                                                                        

                  informations sur

            PAUL ROBERT

                                

            lexicographe                                                                                 

 Place paul robert / Nom donné à la place principale de la ville d'Orléansville.  (Anciennement St-Réparatus)

Stade joseph robert/ Nom du père du lexicographe donné au stade du Groupement Sportif Orléansvillois qu'on surnommait « les lions du Chéliff »

Village de paul robert    (actuellement TAOUGRITE)

-        (Terre agricole – Vignoble de bonne qualité – Cru très demandé)

ANCETRE : Martial Robert – Les robert se sont installés à Orléansville en 1849 – Ils venaient des Hautes Alpes. Il était Minotier.

Il décida de construire un moulin actionné par les eaux du Chéliff (cours d'eau, le plus long d'Algérie (700 km) ; il fit preuve de pionnier dans ce domaine. Il créa ensuite la « banque robert » pour soutenir et financer les agriculteurs du Dahra et du Sersou (greniers à grains). Ses deux fils continueront son œuvre. Joseph, père de l'auteur, succéda à son frère Paul qui connut un destin tragique (duel avec un adversaire à Alger, en l'occurrence  André Houbé, son principal concurrent, qui le rendait responsable d'un article maladroit sur un journal  « Le progrès des communes ». Comme il était directeur d'un autre journal  « Le cri d'Alger » il y avait injurié Paul pour le déstabiliser dans sa campagne électorale. Nous parlons ici de l'oncle de Paul Robert, le lexicographe.          

Avant d'aller vers son destin, Paul Robert, l'oncle du lexicographe laissa un message dans sa chambre de l'hôtel,  le « Terminus » à Orléansville, où il avait passé se dernière nuit :

" Je n'ai de haine contre personne. J'ai choisi le pistolet en ma qualité d'offensé afin d'être bien sûr de ne pas blesser. Pour rien au monde, je ne voudrais commettre un crime. "
Paul Robert (lexicographe est né à Orléansville, en Algérie, le 19 octobre 1910
Décédé à Mougins  près de Genève (Suisse)  le 11 août 1980
 

Il repose désormais au cimetière de Bois de vaux à Lausanne. Il venait  travailler pendant quatre mois chaque année à Crans-sur-Sierre, en Valais. A sa mort sa veuve s'est installée à Lausanne. Elle a créé une fondation ayant pour but la préservation des œuvres de son mari et à légué toute la documentation de celui-ci à la Bibliothèque Cantonale et Universitaire. 

Citation de Paul Robert :

« La source principale des associations d'idées réside dans la définition des mots »
Paul Robert

Paul Robert est né dans une famille nombreuse d'origine française. Il poursuivit ses études à Alger

Dès 1930, il s'inscrit à la Faculté de droit où il devint rédacteur en Chef du journal « Alger – Etudiants ».

En 1933, il s'installe à Paris avec sa première épouse et obtint plusieurs diplômes en droit public,  en économie politique et en droit romain. De cette union, naît  en 1936 un fils qui reçut le nom de Philippe.

En 1936, il fait son service militaire.

Il sortira avec un diplôme de Sciences Po en juin 1939.

La guerre était totale en France, il dut se résigner à rejoindre l'Algérie. Libéré de ses obligations militaires en 1945 et disposant de la fortune de sa mère décédée qu'il a héritée, il met un point final à sa thèse dont le thème est « les agrumes dans le monde » qu'il soutint à la Faculté de Droit de Paris. A cette date, il ouvrit une petite librairie dans le quartier latin à Paris. Il reprit ses études pour passer son agrégation en Economie Politique. Son envie de créer un dictionnaire prit forme en 1950.

Malgré des problèmes financiers, il crée sa propre maison d'édition en Algérie « La société du Nouveau Littré ». Pour concrétiser son projet, il dut faire appel à des souscriptions aidé par les membres de sa famille et amis, mais son projet put lui amener plus de dix mille souscripteurs qui lui permirent d'entamer son projet.

Le 15 Octobre 1953, il publie le premier tome du « Grand Robert ».

En 1954, fier de ses dix mille souscripteurs, il put commencer la rédaction de dictionnaire.

Il s'installe par la suite, avec toute son équipe à Paris, en 1958.

6 ans plus tard, aidé de sa nouvelle compagne « Wanda Duda Oslrowska », il s'attellera à sa nouvelle tâche qui sera « Le Petit Robert ». Il était rédacteur en chef de son équipe. Il eut aussi le rôle d'ambassadeur, de conférencier, de propagandiste malgré toutes les formes de dissuasion de la part de son entourage.

 Il fut Chevalier et commandeur
Le 28 décembre 1959, Paul Robert est nommé Chevalier de la Légion d'honneur.  

En 1975, il est nommé Officier de l'Ordre de Léopold par le Roi Baudouin de Belgique.

En 1976, il reçoit les insignes de Commandeur des Arts et des Lettres.

L'ultime
Le 30 juin 1964 au Pavillon des Princes, à Boulogne, tout le personnel – (équipe de rédaction, service commercial et administratif)- était réuni pour fêter l'achèvement du dernier tome du Dictionnaire.

Une avenue
Le 6 novembre 1981, la ville de Mougins lui dédie une avenue à son nom.

Défenseur de la langue française
En mai 1967, le Club de la grammaire de Genève lui décerne le Prix Vaugelas car c'est 'l' auteur qui a le mieux travaillé à la défense de la langue française'.

Une idée
Il a dit : 'Qui connaît, à moins d'être un spécialiste, les mots 'halieutique' et 'onychophagie', alors qu'il serait si facile de les retrouver ou de les découvrir, le premier à l'article pêche, le second à l'article ongle.'

SON ONCLE PAUL QUI ETAIT MAIRE DE LA COMMUNE D'ORLEANSVILLE        

Dans son rapport au Conseil Général d'Alger, le 31 Mars 1898, il conseille de généraliser cette pratique et de transformer progressivement les journaliers indigènes en métayers intéressés, afin de créer un intérêt commun entre musulmans et européens. Alors que le " khamessat'' (de l'arabe ''khammès'' fermier intéressé au cinquième des bénéfices), pratique très courante en Algérie avant l'arrivée des Français, est un métayage au cinquième, le métayage proposé par Paul Robert répartissait mieux les charges et les profits car il accordait au fellah (agriculteur) le tiers ou la moitié de la récolte. Malheureusement, cette proposition intelligente d'intégration économique ne fit pas long feu.

L'oncle du lexicographe Paul Robert mourut dans un duel le 7 Avril 1910.  Il a été prénommé Paul en souvenir de son oncle, ex-maire d'Orléansville et conseiller général.

 - Grand Robert de la langue française (1964), en 6 volumes et 1 supplément (1971)

- Le Petit Robert 1 (1967), condensé du précédent

        Par ailleurs, la même équipe a édité :

  • le Robert méthodique (Dictionnaire méthodique du français actuel)
  • le Micro-Robert (Dictionnaire du français primordial) (1971)
  • le Grand Robert des noms propres (Dictionnaire universel des noms propres) (1968-1974), en 5 volumes
  • le Petit Robert 2 (Dictionnaire des noms propres) (1974), condensé du précédent. À noter une innovation de taille dans l'édition 2005 : l'apparition de 10 000 références étymologiques, qui semble être une première dans un dictionnaire de noms propres en langue française
  • le Dictionnaire universel de la peinture, en 6 volumes
  • plusieurs dictionnaires bilingues
  • divers dictionnaires thématiques
  • réédition anastatique du Dictionnaire universel... d'Antoine Furetière (1690), en 3 volumes

            Paul Robert a collectionné tous les ouvrages belges. C'était un bibliophile. Il ne lisait peut-être pas les livres, mais il les collectionnait. C'est lui qui a révélé aux belges, l'importance de la quantité des auteurs de ce pays. C'est pour cela surtout qu'il a été honoré par le Roi Baudouin lui-même en le Faisant  « Officier de l'ordre de Léopold en 1975.



13/12/2008
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