CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

L'ALGERIE ET LA CRISE FINANCIERE MONDIALE

L'ALGERIE et la crise financière mondiale

 

Nous savons pertinemment tous que le monde est ce qu'il est et qu'actuellement nous pouvons le considérer comme un grand village grâce à l'Internet et aux autres moyens de télécommunication. Il y a un proverbe arabe (parlé) ou plutôt un adage qui dit « Lorsque tu remarque ton voisin entrain de se raser, tu dois t'imbiber la barbe car tu seras inéluctablement le suivant ». C'est à peu près la traduction intégrale de cet adage. Donc, si crise financière, il y a, elle devrait toucher tous les pays du monde sans exception aucune. Mais est-ce que cet avis est partagé ? Par tous les dirigeants du monde entier ? C'est ce que nous verrons dans la suite du texte !

L'Algérie et la crise financière mondiale

On se croirait au pays de dupes. Nous stratèges financiers, ont annoncé au lendemain de la  crise financière mondiale qui a touché de plein fouet tous les pays du monde, nous ont annoncé que l'Algérie était horscoup et qu'elle ne sera pas affectée par la crise en question.  C'était du moins l'annonce d'un certain premier ministre et d'un ministre d'Etat au lendemain de la crise financière. Après quelques mois   qui nous distancent du premier jour de la cris financière mondiale, nous sommes en train de payer les pots cassés et les bévues de nos stratèges financiers qui ont clamé haut et  fort devant les téléspectateurs algériens et  étrangers que l'Algérie se portait bien et  qu'elle ne sera nullement touchée par cette  crise financière mondiale. A les entendre, on croirait dur comme fer que l'Algérie ne se  trouve plus dans ce monde, mais qu'elle est  quelque part juchée sur une autre planète, un  autre système solaire loin des vicissitudes de ce monde terrien en crise. Cela mériterait  quand même un roman de science fiction si  j'avais quelque temps à gaspiller pour coucher sur papier les élucubrations de nos stratèges financiers. De la bouche d'experts, au niveau des douanes, il est constaté une perte en  matière d'importation de plus de 50%, qui dit  mieux? L'inflation que vit le pays depuis plus de 6 mois n'est que le reflet de ce coup de fouet qui frappe l'Algérie ces derniers mois  mais pour nos stratèges, il n'en est rien.  Bien heureux d'ailleurs dans leur cocon de  légitimité historique, ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Je leur poserais une seule question: «Prennentils le couffin  chaque matin pour faire leurs emplettes pour  avancer de telles idioties» Je ne le pense pas! Posez la même question au commun des mortels  et vous verrez ce qu'il vous répondra.  La réponse peut être considérée comme stéréotypée car les pensées sont unanimes  pour dire que l'inflation est le fruit de la  crise financière qui a frappé le monde, mais  que nos dirigeants s'en foutent royalement et essaient, par tous les moyens, de feinter et d'embobiner leurs concitoyens par des slogans  dignes du marxismeléninisme du temps de la  guerre froide et dela langue de bois. Pauvre  peuple crédule! A quand le réveil? Car le  sommeil du juste n'aque trop duré! Disons que  «la faim justifieles moyens (sic)» et «qui dort dîne» Je crois que ces deux adages explique bien la léthargie dans laquelle a été plongé  le peuple depuis plusieurs décennies. Ne  faudraitil pas revoir la donne? Nous nous  engluons deplus en plus dans la légitimité  historique et islamique et je ne sais quoi  encore! Le peuple souffre mais je crois qu'il  le mérite bien car le peuple algérien est  comme le peuple français, il a peur du  changement et d'ailleurs l'adage populaire  qui dit «oualfa kheir men talfa» c'est-à-dire Celle qui est connue est toujours mieux que  l'inconnue», a été bien observé durant les  dernières élections présidentielles. Nous  sommes au lendemain d'une très grande crise financière qui ne dit pas son nom, surtout en Algérie sinon comment expliquer que le taux de change du dinar diffèreque l'on soit à l'intérieur  du paysou à l'extérieur de ce dernier? Les  importateurs ont été freinés par cette  fluctuation de la monnaie qui leur engendre  des pertes faramineuses et une inflation  gigantesque sur les produits importés (qu'on sache que la majorité des biens de consommation sont importés à dollars tonitruants) qui  mettent à nu le couffin du pauvre  fonctionnaire et du pauvre retraité qui  n'arrive même pas à payer ses factures d'eau  et d'électricité, tellement les taux ont  augmenté incommensurablement ces dernières  années même avec l'apport de rentrée  faramineuses d'argent par la vente du pétrole qui a avoisiné, à un moment donné, les 149  Dollars le baril Le peuple souffre et le couffin pleure car  déserté par les victuailles qui faisaient son bonheur. Qu'ont ils programménos dirigeants  pour sortir ce peuple du seuil de la pauvreté  (toutes générations et toutes couches sociales  confondues), je dirais même du seuil de la  misère et L'euphorie des élections passée,  la pomme de terre se vends toujours entre  65 et 75 dinars et vous ne trouverez pas un  légume à moins de 60 dinars toutes sortes  confondues, même Sidi Elbsal fait des  siennes comme il y a quelques années où on a été obligé d'en  importer d'Espagne!  N'estce pas une honte?  Les autorités ont effacé les dettes des  fellahs (je crois, pas tous, en tous les cas) pour des prunes. Où est la productivité ou  plutôt la surproduction pour pouvoir aider  ces fellah à entrer dans leur dépenses et à  pouvoir auto suffire leur pays et sa  population. Le peuple ne mange pas à sa faim! Certaines familles sont même revenues au  temps de ladisette» et d'ailleurs, je crois que nos  stratèges financiers ne regardent que leur  macroéconomie et d'ailleurs, même elle est  en train de subir ouvertement les retombées  de la crise financière tellement éloignée  par nos stratèges. Je sais que d'aucun me  diront, qu'estce que j'en sais? Mais je leur  répondrais toutsimplement que je le ressens  dans mes entrailles, dans l'impossibilité  que j'ai à joindre les deux bouts, dans  l'impossibilitéd'avoir une vie décente et  noble, je le ressent dans mon environnement  de tous les jours, dans les visions des  gens sans logis(hommes, femmes et enfants)  dormant à même les trottoirs sur des cartons en plein hiver, au su et au vu de tout le monde, je le ressens dans l'impossibilité de subvenir aux besoins de ma famille après  plus de trente- sept années de service dans l'enseignement (fonction publique), je le  ressens dans l'impossibilité de payer mes  factures d'eau et d'électricité, je le  ressens à cette  multitude de mendiants qui  vous agressent  tout au long de votre  déambulation dans les artères de nos villes et nos villages. Peut-on être aveugle  à ce point? Je n'en sais rien ! C'est peut-être une cécité historique ou islamique!  Mais toujours estil que le peuple  souffre  et parfois même en silence. Ce silence qui en dit long et ne cesse de gronder jusqu'à l'explosion.


 






16/05/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 45 autres membres