CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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La crise du logement

La crise du logement à Chlef est-elle réelle ou bien fabriquée de toutes pièces par certains agissements immoraux de certains responsables et particuliers qui ne reculent devant rien pour satisafaire leurs instincts bestiaux, à tel enseigne que, leur devise est devenue "après moi le déluge".

Le cas de figure n'est pas spécifique à Chlef mais il est général pour toute l'Algérie, sans distinction aucune des régions du pays. En effet, si nous voulons trouver une solution pour ce cas de figure, il nous faudrait taper à toutes les portes (wilaya - biens vacants - communaux - OPGI - ADL - logements ruraux, LSP,  etc..., l'on s'intégrera dans un monde où il ne fait pas bon vivre si on a une conscience et une jalousie pour le pays qui nous a vu naître. Nous avançons cela car, d'après les constats que nous avons fait superficiellement, il s'avère que toute la ville de Chlef a été transformée en bazar. Tous les logements sociaux existants la veille du séisme du 10 Octobre 1980 ont été transformés en fonds de commerce (qui une pizzéria, qui un café, qui un kiosque, qui un cabinet médical, et j'en passe). Si nous essayons de faire l'inventaire de ces logements dénaturés et transformés en fonds de commerce, il nous apparaitrait qu'il n'y aurait peut-être pas de crise de logement. D'un autre côté, les logements ont été et son distribués d'une manière désinvolte que tout un chacun sait et connait mais que personne ne veut y mettre le holà. D'un autre côté, qui dit logement social, dit qu'il est réservé à la classe ouvrière et aux petits fonctionnaires de l'Etat alors que c'est tout autre chose. Certains responsables de même que certains particuliers se permettent d'acquérir illégalement des logements sociaux qu'ils donnent en location (prix exorbitants). Dans les nouvelles cités HLM dans toute la périphérie de la ville d'El Asnam, nous remarquons que plus de trente et peut-être jusqu'à cinquante pour cent des logements sociaux sont sous-loués à des prix exorbitants par des jeunes couples en début de carrière conjugale, se privant de tout, pour payer ce loyer exorbitant qui va jusqu'à 20.000 dinars mensuellement. Cela se fait au vu et au su de tout le monde. Personne n'ignore ces cas de figure. Plusieurs réclamations des populations ont été organisées mais rien n'a été fait pour mettre un frein à cette situation déplorable. Aux responsables concernés de voir quelle politique utiliser ou à prévoir pour annihiler complètement ce problème en lançant une grande enquête sur le logement social que certains utilisent à fes fins mesquines. En fin de compte, nous pourrions récupérer plus de cinquante pour cent des logements sociaux qui pourront être mis à la disposition de ceux qui en ont vraiment besoin. A bon entendeur, salut !

 

Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste citoyen - Chlef



28/10/2010
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