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Le BILINGUISME : Une nécessité de l'heure

Le bilinguisme, une nécessité de l’heure !

 

Je ne vais point vous donner la définition littéraire du mot que tout un chacun sait mais je vais essayer d'apporter un petit éclaircissement sur le sens et la différence qu'on peut constater entre le bilinguisme et la bilingualité ou bi culturalité d'un locuteur donné. Pour le premier cas, le locuteur doit savoir au moins deux langues, les parler et les écrire convenablement, c'est le côté littéraire qui prime sur la linguistique. Dans le deuxième cas, c'est-à-dire, la bilingualité d'un locuteur, ce dernier peut parler deux langues ou dialectes dont l'un ou l'une est maternelle et l'autre d'appoint ou véhiculaire mais seulement dans le sens oral le plus large du terme. Si nous voulons définir ce qu'est la déculturation, il serait difficile de bien situer ce mot car on ne peut déculturer complètement un individu parce que sa culture propre réside dans ses gênes, elle persistera au fil des années dans son subconscient et pourrait revenir à la surface à la suite d'un choc des cultures. On peut dire qu'un locuteur qui embrasse une nouvelle langue, une nouvelle culture est acculturé, c'est-à-dire que cela lui ramène une nouvelle culture qui va se conjuguer avec sa culture propre et lui donner un plus pour la compréhension et la communication avec autrui. Donc, en partant de ces constatations, nous pouvons dire que le bilinguisme est nécessaire à l'individu pour lui permettre une meilleure communication avec les locuteurs d'une autre communauté. Avec le transfert technologique du Nord au Sud, il est indispensable que les pays puissent donner à leurs citoyens les outils nécessaires à la communication universelle, c’est-à-dire, la langue internationale qui pourrait être ajoutée à la langue nationale, dominante ou à la langue maternelle. Le locuteur serait à même de pouvoir tisser des liens linguistiques et culturels probants avec d’autres communautés autres que la sienne et ce, dans le monde entier. Il entrera de plein pied dans la mondialisation, c’est-à-dire dans l’ère de l’universalisme. Avec  un peu de bonne volonté et une libre circulation des personnes et des biens, nous pouvons universaliser tous les peuples et rendre la communication plus humaine.

                                              Mohamed Boudia



22/10/2010
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