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LES MINISTRES DE LA REPUBLIQUE NE VOIENT PAS PLUS LOIN QUE LE BOUT DE LEUR NEZ

Actualités : RACHID BENAÏSSA À LA CHAÎNE III :
«Les prix des fruits et légumes ne sont pas chers»


Invité hier à s’exprimer sur les ondes de la radio Chaîne III, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a affirmé que les prix des fruits et légumes, appliqués actuellement dans les différents marchés du pays, ne sont pas chers.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - «Je ne sais pas d’où vous ramenez cela ! Quel que soit le prix que vous annoncez, certains les trouveront chers et d’autres non ! Les prix des oranges oscillent entre 60 et 100 DA et l’on me dit que c’est de la bonne qualité par rapport à celles de l’année dernière», a argumenté M. Rachid Benaïssa, répondant à la question de Souhila El Hachemi, l’animatrice de l’émission «L’invité de la rédaction», qui l’a interrogé sur les prix «relativement chers» des fruits et légumes. «Je pense qu’il y a une fête de l’agriculture ces jours-ci à Tipasa, je vous invite à y aller. Comme ça, vous poserez les vraies questions aux vrais acteurs !». Abordant la disponibilité du lait subventionné et conditionné, le ministre a estimé que les dispositions nécessaires ont été prises et que la filière «se stabilise». «Dimanche dernier, 860 000 litres de lait subventionné ont été distribués à Alger. Nous n'avons pas dépassé les 700 000 litres/jour en 2010», a-t-il précisé, refusant de parler de pénurie. La crise qui a ébranlé le marché pendant plusieurs mois s’explique, selon lui, par la perturbation des circuits de distribution et le comportement de certains consommateurs, qui achètent en grandes quantités pour stocker. «Au ministère, un chauffeur a acheté 15 litres de lait ! Je ne comprends pas ce comportement !», a-t-il lâché. Dans le même ordre d’idées, le ministre a annoncé que sur les 111 laiteries, 97 ont signé les contrats de partenariat avec l'Office national interprofessionnel de lait (Onil) pour s'approvisionner en poudre de lait. «Les transformateurs sont libres d’importer et de collecter du lait. Nous leur demandons, dans le cadre d’un partenariat, de participer à mettre du lait subventionné. Dire je n’ai pas reçu de lait, donc je ne travaille pas, ne tient pas la route ! Quand on a un investissement de ce genre, il faut s’assurer de son approvisionnement !». Le ministre a laissé entendre que l’insuffisance de la poudre distribuée et son blocage au niveau du port sont des problèmes qui sont en train de «s’estomper» et que «les choses commencent à revenir à la normale». Le prix du sachet de lait cédé à 25 DA ne changera pas, a-t-il rassuré, rappelant que les prix du lait fabriqué à base de lait cru restent libres. «La filière du lait cru a des difficultés. Sur une production de 2,5 milliards de litres en 2010, seulement 300 millions de litres ont été collectés. Notre objectif est d'arriver à 700 millions de litres», a affirmé Rachid Benaïssa. Concernant le Syrpalac, dispositif de régulation qui concernait la pomme de terre, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a indiqué qu’il a été élargi à l'aviculture, à l'oignon et à l'ail.
I. B.

 

Source : Le soir d'Algérie du 18 Janvier 2011

 

A lire cet article paru dans le soir d'Algérie de ce jour, on serait amené à croire que Monsieur Bénaissa vit sur une autre planète. Effectivement, il vit sur la planète des "Alger- Rois" et tout le peuple vit sur la planète "Alger-Riens". Prend-il au moin son couffin et ausculte-t-il la température des marchés ? Je ne le pense pas, car Monsieur est servi à domicile par des "que je ne citerais point". Comment avance-t-il que les prix des fruits et légumes appliqués dans nos marchés ne sont pas chers, pour lui peut-être, pour sa bourse pleine et bedonnante, pas pour un pauvre retraité qui s'est échiné durant plus de 38 ou 40 ans pour la République et à la fin, il se trouve au-delà du seuil de pauvreté pour ne pas dire au seuil de la pire des misères. Monsieur le Ministre, avec tout le respect qu'on vous doit et qu'on doit à la République, vous êtes hors-jeu et vous ne maitrisez rien dans votre ministère. Vous êtes là comme parure et vous dilapidez les deniers du peuple et non pas de l'Etat, car il faut faire la différence actuellement. Les deniers appartiennent au peuple algérien et c'est nos dirigeants qui en profient pour s'engraisser et engraisser leurs proches. La fuite des capitaux ne se fait pas par le commun des mortels mais plutôt par les tenants du pouvoir qui musèlent ce pauvre peuple depuis des décennies. Monsieur le Ministre, soyez plus objectif. Nous savons que vous défendez votre bif-teck mais n'enfoncez pas le clou trop profondément car il y a risque de rejet et le reveil serait beaucoup trop brutal.



18/01/2011
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