CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

OU ALLONS-NOUS ? POURRONS-NOUS ATTEINDRE UN RIVAGE CLEMENT ???

Cher si Boudia votre commentaire est excellent et tout à fait objectif.
je vous prie seulement de proceder au remplacement de mon texte par l'actuel ci-dessous joint,

c'est pratiquement le même avec moins de négligences qui m'ont echappé dans le
feu de la précipitation; j'y ajoute aussi un petit commentaire à propos de certains intellos qui fustigent les contestataires du système autocratique algérien; Merci pour votre compréhension et bonne continuation Si Boudia !
Cordialement : Mohamed


----------------------TEXTE DE REMPLACEMENT---------------------
 
 
 Levée de l'état d'urgence et nécessité
de rétablir la perspective démocratique
 
  C’est assurément une bonne nouvelle que cette prochaine levée de l'état
d'urgence annoncée jeudi passé  par le président de la République lors du récent conseil des ministres consacré spécialement aux derniers évènements qui ont secoué le pays.
 
  Cette mesure vient répondre à l'une des revendications principales des
partis,  mouvances, représentants de l'opposition et personnalités indépendantes nationales de diverses sensibilités et pas seulement du camp démocrate. Il était temps d'entreprendre pareille initiative et  ce d'autant plus que le pays ne vit plus dans le même contexte de plomb des deux dernières tragiques décennies écoulées. Les priorités du tout sécuritaire d'auparavant n'ayant objectivement plus de raisons de persister, étant donné l'amélioration sensible des conditions de sûreté publique et sociale. De même que les autres décisions d’apaisement
social ayant trait à l’emploi, le  logement, le pouvoir d’achat, les prestations du service public, les médias lourds, sont louables à plus d’un titre.
 

 

Cependant, entreprises surtout pour tenter de désamorcer les colères citoyennes, elles restent insuffisantes, en-deçà des aspirations nationales à l’approfondissement du processus escompté de phase de  démocratisation pluraliste transitionnelle.         
 
  Cet espoir citoyen n’a cessé d’être entretenu, pour rappel, depuis la bouffée d'oxygène d'octobre 1988 instituant le pluralisme politique en Algérie,  à la faveur du sacrifice de nombreux  jeunes exécrant l'injustice et  la "hogra"(oppression). Mais  suite à la grave dérive islamiste extrémiste de la sombre double décennie rouge qui s’en est suivie, pratiquement toutes les promesses nées de cette ouverture sur le pluripartisme et l’amorce démocratique ont été entièrement laminées. C'est ainsi que le processus de démocratisation entamé au lendemain des réformes institutionnelles et  resté en suspens durant la tragique périodedu terrorisme abject,  au lieu d'être repris et approfondi
par la suite,  a été carrément délaissé et combattu même. L'on peut comprendre les raisons de ce sursoit, même si provisoire, juste aux lendemains de cette sombre phase de l'histoire du pays. Mais force est de constater que le devoir de renouer  avec les acquis d'octobre 1988 s'est trouvé complètement dévoyé. Surtout après le franchissement de l'année- phare  2000, où un nouveau processus de légitimation caractérisé essentiellement par ses multiples recours de verrouillages autoritaristes s'est mis graduellement en place. Et ce, dans un contexte opaque, maintenant pour une durée indéterminée l'état d'urgence décrété
le 9 février 1992 et qui n'avait plus sa raison d'être ainsi perpétué, servant de prétexte évident pour masquer les sérieuses multiples atteintes aux libertés publiques et fondamentales. Venant, de la sorte, ajouter aux nombreuses séquelles traumatisantes des affres de la pénible période traversée, d’autres impositions d’hyper contrôle, de tracasseries socioéconomiques, restrictions draconiennes,  etc., à une population exténuée qui s’attendait plutôt à renouer, plus ou moins, avec les promesses de démocratie, de justice sociale et d’ouverture sur le nouveau monde vagissant du vingt et unième siècle des progrès humains et civilisations émancipées, d’une manière générale. Mais c’était compter sans l’atavisme dominateur des thuriféraires du système répressif
algérien, aggravant davantage l'incommunicabilité entre peuple et dirigeants.

 
 
 La situation ambiante, ainsi générée par un système politique clos avait tôt fait alors de favoriser  l'étouffement de la classe politique, et d'entraîner,-  malgré une relative liberté d'expression écrite qui lui aurait échappé par son institution légale antécédente, -  le bâillonnement du champ des média lourds de la télévision, radios,  la fraude électorale, le népotisme, le laminage des couches moyennes et l'accroissement des fortunes des "nouveaux riches " s'accompagnant de l'augmentation de couches sociales de plus en plus défavorisées. Sans parler de la sempiternelle  marginalisation des compétences nationales, avec tout particulièrement ce délaissement incroyable des  immenses 
potentialités juvéniles du pays, constamment rivées au désespoir suicidaire du chômage, de la harga, etc. Et ce ,dans un climat social  caractérisé par des crises cycliques  , - notamment  celle  relative à l'emploi et au  logement, (combien de  diplômés se sont-ils  retrouvés avec des salaires minables , en deçà du SMIG même, dans le cadre de l'opération  "Tachghil Ech- chabab" ?),-  sans parler des non instruits qui n’ont même pas eu la possibilité de fournir l'opportunité d'une main –d’œuvre dans un milieu manquant terriblement de complexes d’usines, de fabriques, d’industries agro-alimentaires, etc.  Pareil pour les carences  socioéducatives caractéristiques d'un environnement
sociétaire sensiblement appauvri  qui brille,  d'ailleurs, par son  vide
culturel symptomatique que cache mal le folklorisme ambiant des manifestations officielles grandissimes de circonstances.

 
Force du droit et droit de la force     
 
 
  Soit un vécu social , réduit en une interminable sinistrose empreignant
pratiquement tout le menu peuple et vis-à-vis duquel  l'Etat- bunker demeure quasiment indifférent, insensible aux tracas quotidiens de la "populace" ,témoin en est  sa politique persistante d'autarcie faucheuse des voies d'expressions et de recours pourtant légaux. Ce qui, par conséquent, a contribué avec le temps à  engendrer cette logique subversive consacrée des émeutes sporadiques et intermittentes du désespoir : expression violente incontrôlée du ras le bol des masses populaires aux doléances trop souvent ignorées et méprisées, en
l'absence, évidemment, de contre-pouvoirs institutionnels et voies de recours permettant l'expression libre, au lieu des blocages improductifs de tous genres qui ne font que favoriser  inévitablement le langage violent  de la rue . Qu'est-ce qui, croyez-vous, a fait bouger les innombrables émeutes à travers le pays durant toutes ces dernières années?  Que ce soit  à Alger, Oran, Tizi Ouzou, Chlef, Berriane, Sétif, Constantine, Ouargla, etc., etc., les recours à ces violentes  manifestations de colères  populaires reposent, quasiment tous, sur
les mêmes motifs : le refus du pouvoir et de ses représentants en place de permettre le droit inaliénable à la libre expression et l'étouffement
systématique de ce qui est légitimement revendiqué ! Inutile de dire que cette liberté d'expression est pourtant garantie par la Constitution? 

 
   Comme quoi, à l'usage de la force du droit, les instances étatiques
algériennes préfèrent le droit de  la force, le recours à la matraque pour mater "ceux qui sortent des normes de conduites à la convenance des seuls " néo- apparatchiks". Il en  résulte automatiquement les injustes dépassements et complaisances  de toutes sortes, qui  concourent, tout naturellement,  à faire le lit  aux aventurismes de tous acabits, aux prédations des barons de l'informel et des passe-droits  présomptueux ( illégalités favorisées,convient-il de dire par les barons du système et leurs puissantes complicités, et contre lesquelles  les honnêtes responsables des institutions étatiques et de sûreté du pays luttent avec acharnement quoique souvent leurs taches connaissent des entraves et obstructions de toutes sortes.)
 
Par ailleurs, l'évocation de ces maux sociaux du milieu ne doivent pas laisser passer sous silence l'autre constat inquiétant - comme en témoignent nombre de reportages avérés de chaînes satellitaires - concernant les complaisances et mansuétudes d'un pouvoir politicien à souhait que  nombre d'extrémistes religieux  résiduels mettent à profit  , pour se reconstituer progressivement en divers points nationaux et étrangers,  et réalimenter conséquemment ,de nouveau, leurs ex - compagnons de la nébuleuse terroriste ( renouant  ainsi  avec  les 
pratiques d'illuminés convaincus de leur doxa extrémiste intolérante, portant gravement atteinte aux nobles vertus de l'Islam authentique qui encourage clairement l'esprit d'ouverture entre les diverses communautés musulmanes et autres peuples du monde, dont les Gens du Livre d'Occident , et tout autant du Savoir,  puissent-ils être en Chine!)

 
 D'une manière générale  le statu quo perdurant actuellement de  la
"normalisation à marche forcée", c'est ce qui tend assurément à renforcer les entraves à l'évolution des forces sociales et concourt à bloquer, par
conséquent,  toutes éventualités de  règlements pacifiques des conflits. Toute contestation  ainsi bâillonnée,  est inévitablement poussée de facto à s'exprimer, malheureusement,  par le recours  forcé au langage de la violence. Du fait de ce syndrome de blocage caractéristique- on ne le répètera jamais assez-  des voies saines de dialogue constructif et issues régulières  de communications citoyennes… un black out qui dure depuis l'ajournement du processus de démocratisation pluraliste  d'octobre 1988.

 
 Un statu quo qui dure et perdure
           
   Dès lors l'on ne peut que très bien comprendre tous Mouvements pour les libertés et droits humains et autres mouvances associatives de la société civile (quoique embryonnaire)  s'indignant par cette  situation intenable d'enfermementperpétuel, et pour cause… L'Algérie ne peut demeurer en sa phase figée de  statu quo perdurant  en constant  décalage par rapport à  son processus institutionnel
de démocratisation pluraliste transitoire à relancer, et en retrait également par rapport à l'aspiration universelle à la démocratie pluraliste. Et en effet, jusqu'à quand les autorités en place vont-ils persister  à  aller, continuellement de la sorte,  à l'encontre des textes juridiques nationaux, notamment de "la Constitution qui énonce pourtant en son chapitre 4 un ensemble de dispositions garantissant clairement les droits et libertés?"

 
  Pourquoi le pouvoir avec ses fâcheuses manœuvres politiciennes, parmi tant d'autres qui sont souvent à l’origine des colères populaires, n' agit-il  trop souvent; en conformité avec les dispositions légales officielles , qu'après coup ", qu'après avoir été    rappelé  à l'ordre par le public électeur",  décrétant de tardives mesures d’apaisement ? Il est évident que ce qui est recherché par là, c'est la tentative de désamorçage de ces courroux populaires,  mais , en fin de compte, rien ne vaut  dans cette optique , les  hardies mesures salutaires de remises en cause concrètes et de sages décisions  de recours authentiques et non provisoires.

 
 Dans ce contexte, la décision de levée prochaine de l'état d'urgence est
 assurément la bienvenue mais reste insuffisante dans une conjoncture fermentant un bouillonnement social,( prenant à témoin l'exemple de ce qui se passe en Tunisie et Egypte.)  Car cet état d’urgence s’il promet d’être  levé, à la satisfaction de la société civile, il ne résout pas pour autant l’essentiel en matière d’amélioration du champ politique libre s’il n’est pas accompagné par d’autres décisions historiques d’avancement résolu de l’avant , dans l'approfondissement clair de la perspective démocratique du pays. Sans ambiguïté aucune.  Et ce surtout, comme pourraient l’arguer certains,  que cet état d'urgence sera suppléé, en quelque sorte, par  un système sophistiqué de vidéo-surveillance appelé à être progressivement installé en divers points des grands
centres urbains algériens. C'est  ce qui semble être mis en  place, depuis un bon bout de temps, et ce à l’instar des grandes cités occidentales comme rapporté par les médias, opération destinée à être appuyée, en outre, par  des moyens d'intervention ultra- rapide par hélicoptères notamment (moyens acquis ou en cours de l'être qu'on souhaite voir s'en doter, par la même occasion, les services hospitaliers des C.H.U de nos principaux grands pôles urbains  nécessitant la modernisation de leur équipement d'évacuation d'urgence , et qui en sont pour l'instant en quête pressante de médicaments de première nécessité et l'amélioration de leurs conditions professionnelles ).

 
Bref, nul doute que cette perspective de levée de l'état d'urgence va contribuer à assouplir l'atmosphère du climat social, mais pour être pleinement efficiente, elle se doit d'être accompagnée par celle, conséquente, de l'ouverture démocratique. Sans quoi toutes aspirations à l’affirmation d’une société civile participative resteront lettre morte. Aussi, pour être plus clair, toutes les décisions officielles envisagées se devraient d’être conséquentes et intervenir logiquement dans le sens du rétablissement progressif de la perspective démocratique institutionnelle trop longtemps délaissée en arrière. Car telle qu'elle parait, la portée  de ces mesures de recours palliatif, semble bien "chétive",  ne répondant que partiellement aux revendications de la société civile que certains esprits astucieux ont voulu réduire à des réclamations exclusives de "tube digestif!". ( Le caractère vicieux de certains soit disant intellos les poussent jusqu'à dénigrer toutes initiatives de contestations légitimes de la politique autarcique du système algérien, flairant partout, - contaminés par l'idéologie perdurante du monopartisme, - la suspicion et voyant
dans la volonté audacieuse des contestataires du régime un désir ardent de s'afficher et d'exhiber au grand jour leurs ambitions de devenir leaders (?) Alors que ces derniers, humbles parmi les humbles, ne font que témoigner parmi les milliers de citoyens du pays,  de leur vive indignation devant les scandales à répétitions d'un pouvoir autoritariste – oppresseur, n'occupant point les places de choix de ces ratiocineurs de circonstances qui a défaut de courage de rallier les protestataires et pétitionnaires pacifistes, auraient pu au moins s'abstenir de "défendre" de la sorte un système qu'ils disent pourtant exécrer!?
Au fait, toute ABC de la psychanalyse de poche nous apprend que ce type
d'intellectuel voit les choses dans le bon sens logique que lorsqu'il est seul à exposer avec son cheval de bataille  pareilles contestations. Mais il  ne les approuve point lorsque- quand bien même elles sont similaires- elles sont évoquées publiquement par d'autres innombrables personnes. Ainsi ce syndrome pathologique du "zaimisme" et du narcissisme caractéristique qui a de tout
temps, malheureusement, empoisonné la sphère de nos milieux apparatchiks et tout autant  intellectuels algériens, ("hacha li ma yest'halch)             
 
   Ce qui se passe en Tunisie, en Egypte et tendant à contaminer tout le reste des pays à pouvoirs moyenâgeux du monde arabo-islamique, devrait inciter à plus de circonspections. Déjà que la contestation gronde dans le milieu algérien en proie à des contradictions exacerbées, même si par rapport à celles des deux pays de voisinage cités, des différences notables existent, l'Algérie ayant eu à faire face à de pénibles et exténuantes épreuves vécues, entre autres : la dure expérience de la double tragique décennie écoulée  d'un constant défi ,éreintant
et  mortifère, relevé pour la sauvegarde du pays et de sa population solidaire des forces patriotiques combinées en  lutte inlassable contre les  coups de boutoir d'un terrorisme abject;  les perfides prédateurs mafieux profitant de la situation pour envenimer un social déjà accablant ;  la multiplicité des émeutes sporadiques succédant à la grande révolte d'octobre 1988, les grandes contestations populaires pratiquement dans toutes les régions du bled, etc., etc.; somme d'éléments qui ont relativement contribué avec le temps, à donner aux courroux populaire des émeutes sporadiques à travers le pays de ces derniers temps, un caractère moins volcanique ou massif débordant de toutes parts, comme
ce fut le cas en Tunisie  et au pays des pharaons.

 
On demande la dissolution de l'Assemblée nationale
 
  Ajouté aussi à cela la détente sociale qu'ont procuré les interminables
manifestations de joie de la population toute acquise à l'équipe nationale de football avant et durant la coupe du monde 2010, de même que la relative liberté d'expression de la presse écrite indépendante qui a grandement contribué, également, à absorber la colère des prédisposés aux manifestations de contestations rageuses. Autrement, les dernières émeutes auraient facilement tourné  au  même scénario tunisien et égyptien, vraisemblablement! Ce qui devrait inciter les décideurs des hautes sphères à reconsidérer leur politique des médias et contestations pacifistes  publiques brimées, en entreprenant de restaurer notamment les droits et libertés citoyennes.
 
 Aussi ,  les récentes décisions prises dans ce contexte se devraient d'être suivies,par exemple,  par  ce que pratiquement  tout le monde ne cesse de désigner d'un doigt indigné, depuis belle lurette : la  dissolution des institutions incongrues actuelles, comme l'actuelle Assemblée Nationale Populaire, absolument honnie par la quasi majorité du peuple Algérien exigeant sa dissolution ,  la révision légale des astronomiques salaires irréguliers pour services rendus  , l'abolition des privilèges mal acquis  , rentes et frais , scandaleusement comptabilisés sur le dos des citoyens contribuables,etc. . Il en va de même pour la décision d'ouverture des médias publics qui devrait s'élargir, concrètement et sans jeu de cache-cache inutile, à l'ouverture du secteur privé de l'audiovisuel. Ces chaînes -tv et radios,  tant redoutées pourraient revêtir un caractère mixte, public – privé, à titre de phase transitoire. Pareil en ce qui concerne l'économie du pays qui a tout à profiter d'un secteur public fort, - compte tenu des spécificités d'un milieu sociétaire émergent en phase de transition, - et tout autant de la présence d'un secteur privé participatif à l'effort de développement national à encourager dans la
légalité et cadre adéquat d'une stratégie de gestions de partenariats public-privé harmonieux. Ce qui concourt à parer, dans une grande mesure, au marché parallèle des barons de l'informel et des prédateurs véreux  usant des trafics d'influences, de corruption, de détournements et atteinte aux biens publics,etc.  

 
  Dieu seul sait de quoi demain sera fait , mais une chose est certaine : la situation dangereuse de statu quo actuel n'est  pas promise à un prolongement indéfini, ni à l'assurance de mener exactement à terme les projets tels que les envisagent les  décideurs en faisant abstraction totale des desideratas populaires ( l'exemple du destin des pouvoirs autoritaires en Tunisie et Egypte, ont d'ores et déjà contribué à changer toute la donne pour les prochaines présidentielles de 2014 et Dieu seul sait s'il n'y aurait pas des élections anticipées,d'ici là ,(?) comme le demandent nombre de représentants de l'opposition, y compris parmi ceux qui ont été proches alliés des gouvernants : l'on espérera seulement que les joutes électorales se feront en présence d'observateurs Onussiens, cela ne constituant nullement une atteinte à la souveraineté nationale, l'Algérie étant membre actif de l'honorable ONU exempte
de suspicion exagérée ) .Autrement dit, rien ne dure, et l'aspiration à une
Algérie autre, démocratique plurielle,  plus juste, plus humaine, plus
respectueuse des droits et libertés, etc., etc.,  se fait de plus en plus jour. Avec notamment cette  promesse ardente des jeunes de l'ensemble d'El Djazair de porter aux nues la perspective enthousiaste de l'Algérie des libertés démocratiques  et justice sociale, en  célébrant son avènement, à l'instar de ce qu'ils ont fait dans l'allégresse  pour le team d'"El Khadhra" du sport roi, l'été  2010 écoulé.
 
L'avenir est à la jeunesse
 
C'est dire combien est grande l'aspiration à ce contexte social nouveau
susceptible d'offrir, sans doute,  plus de possibilités d'évolution, d'émancipation et de progrès pour tous nos jeunes qui espérons-le,  pourrons  par un beau matin, vérifier qu'il n'aura  pas été vain ce bel slogan ,  «  Djazair Horra Dimokratiya ! » : cri  sincère de tous les démocrates , citoyens libres indépendants et  tous les esprits jouant franc jeu avec leur patrie, l'Algérie, qui saura les reconnaître tous, pour leur honnête dévouement,  sans hypocrisie aucune,  à l'idéal sacré des libertés et droits humains garants de l'avenir serein des enfants - espoirs de demain du pays-  et  qu'ils ne sont certainement pas disposés à leur laisser s'échapper. Puisse les décideurs être à l'écoute de l'appel pacifiste des citoyens Algériennes et Algériens qui ,comme leurs concitoyens du   "Manifeste pour les droits et libertés" plaident , - à l'instar de l'écrasante majorité des compatriotes  des diverses sensibilités nationales, -  pour le rétablissement de la perspective démocratique, considérée comme condition première pour que tous les compatriotes puissent jouir pleinement de leurs  droits et libertés garantis par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par l'Algérie. L'auteur de ces lignes souscrivant pleinement à ces légitimes revendications citoyennes pacifistes, en tant qu'humble citoyen ("chaabi" ") d'abord, et en tant qu'auteur indépendant (modeste travailleur intermittent dans le domaine des arts et médias), adepte de longue date de la libre pensée autonome, ensuite. Autant que faire se peut, bien sur, dans un  éprouvant milieu de société mutilée et mutilante mais qui n'est pas condamnée à ce sort fatal si les consciences des bonnes volontés sauront conjuguer leurs efforts de solidarités et vigilances citoyennes face à tout ce qui risque de menacer le noble projet d'institution de l'Etat de droit et de loi Algérien, coûtera ce que cela coûtera !
 
  Mohamed Ghriss (Auteur et traducteur de textes littéraires, dramatiques et journalistiques)

 

J'adhère totalement et consciemment à tes vues qui sont si explicites et sensées par la même occasion. Je souhaiterais pour ma part un changement radical dans les moeurs de la direction de ce pays cher à nos yeux et auquel nous vouerons toute notre énergie. J'esère seulement que les pouvoirs en place pourront comprendre ce peuple qui a été réprimé et brimé durant de longues décennies et qu'il pourra souffler un peu par l'acquisition de toutes ses libertés individuelles et collectives comme le prévoit la constitution bien qu'elle soit taillée sur mesure par le pouvoir en place et pour lui-même. Tu as fait une dissection de la situation sociopolitique actuelle et je n'ai plus rien à ajouter que d'adhérer entièrement à tes vues et à tes perspectives d'avenir pour un pays riche dont le peuple frise la pauvreté et la marginalisation à outrance. Je voudrais seulement insister sur une chose, c'est de libérer les médias lourds qui devraient servir le peuple et ses aspirations et non ces pamphlets qui nous gouvernent et nous musèlement jusqu'à nous asphyxier. Le peuple a atteient un point de non-retour, il serait temps que ces messieurs soient de bons observateurs pour comprendre qu'ils n'ont plus affaire au peuple des années soixante, mais qu'ils sont devant un peuple et une jeunesse informatisée adhérente à divers réseaux sociaux et qui comprennent que le monde est un e-village dont ils cernent les contours."

 

Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste citoyen -



08/02/2011
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