CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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POURQUOI MA VILLE EST SALE ?

Article paru sur le Soir d'Algérie

 

La dégradation de la voirie et la gestion des déchets ménagers sont devenues des préoccupations majeures pour les habitants de Guelma, qui a connu ces dernières années une urbanisation galopante.
Au fil du temps, on assiste à une prolifération des dépôts sauvages d’ordures ménagères à différents endroits, sur les terrains vagues, les espaces publics et même sur les trottoirs du centre-ville. L'exemple le plus frappant est sans doute celui des cités Mekhancha et Bensouileh qui se trouvent dans un état lamentable. Ces deux quartiers périphériques de Guelma souffrent d'un manque criant d’entretien, ils croulent sous le poids des immondices. La cité Mekhancha construite au voisinage du monument aux martyrs (Makam Echahid) était censée être un quartier résidentiel. Aujourd’hui, elle est rongée par un désordre impressionnant, laissant ainsi libre cours à la dégradation du cadre de vie des riverains, artères défoncées, éclairage public vétuste, accumulation d'ordures ou de détritus à tous les coins de rues. Aussi la circulation automobile dans ces quartiers devient de plus en plus impossible. Les citoyens lancent un appel pressant et solennel aux autorités communales afin de mettre fin à ce calvaire qu'ils endurent depuis des années.
Noureddine Guergour

 

Région d'El Asnam (Chlef)

Les sites de Chorfa, d'Ouled Mohamed, Radar, Lalla Aouda, El Hassania, El Hamadia, Site olympique, Chettia et bien d'autres communes dans la wilaya, interpellent les autorités pour que cessent ces abus et ce laisser-aller.

 

Pourquoi nos villes et villages deviennent-ils sales ? Est-ce un manque de civisme ou une mauvaise gestion par les autorités locales ? Je crois que, ce qu'il faut retenir c'est plutôt la deuxième version, car l'on constate, par exemple, en plein centre ville d'El Asnam (Chlef) des crevasses, non point des trous, au niveau des rues et des trottoirs de la villes au vu et au su de toutes les autorités locales et de tous les citoyens. Par ailleurs, la place de la solidarité, où sont enterrés certains corps après le séisme de 1980, a été bradée au profit de mercantiles qui ne cherchent que leur intérêt propre. Et voyez par vous-mêmes, en plein centre ville, les détritus vous agressent dès que vous descendez des Karsan et autres moyens de transport devant cette même place de la solidarité. Cette place qui devrait être un lieu de recueillement et d'une propreté exemplaire est devenue à la longue presque un dépotoir à ordures. Les autorités locales ne la visitent que pour la forme, une fois par an, un certain 10 OCTOBRE, en badigeonnant les bordures de trottoirs et en y déposant une gerbe de fleurs à la mémoir des victimes du séisme du 10 Octobre 1980 (mémoire qui a été et est encore bafouée par cette saleté et ces bâtiments qui prennent pied sur le corps de ces victimes.

 

                           Mohamed Boudia - Ecrivain à Chlef



24/10/2010
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