CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

Réélection du bureau local (...) de l'U.E.A. à Chlef

 

 

 

Après l'annonce faite en catimini, quelques écrivains furent convoqués pour participer à cette assemblée qui se voulait d'après ses promoteurs, une réunion de famille et de proches afin de ne pas soulever le rocher de Sisyphe.
En effet, l'union des écrivains algériens (bureau national) était représenté par Monsieur Chagra Youcef qui nous fit un rapport moral sur les tâches allouées au bureau et n'a pas cessé de vanter les mérites de ce dernier tout au long de son discours. Il fut à chaque fois entrecoupé par Monsieur Mohamed Boudia, écrivain, qui n'a cessé, tout au long du discours de remettre les pendules à l'heure en donnant tous les éclaircissements nécessaires quant à la direction de l'Union Locale des Ecrivains Algériens. Lors de la présentation du rapport moral et financier de l'union locale des écrivains de Chlef, le président de l'union locale des écrivains ainsi que son adjoint direct, se sont attaqués, sans raison apparente et directement à Monsieur Boudia Mohamed, écrivain, présent dans la salle. Monsieur Boudia s'est élevé contre ces agissements indignes de ces soi-disant écrivains qui veulent s'accaparer l'Union des écrivains pour leurs propres profits et intérêts. Beaucoup de non-dits ont été dévoilés à l'assistance présente. Monsieur le Président de l'Union des Ecrivains Algériens a voulu, contre vents et marées, désigner lui-même, le futur président du bureau local des écrivains algériens, ce qui fut fait après la sortie de presque tous les écrivains de la salle  dont l'assistance n'était composée de deux ou trois écrivains et quelques étudiants n'ayant rien à voir avec le statut d'écrivain. Au lieu de lever la séance et reporter l'assemblée générale qui n'en était plus une, Monsieur Chagra Youcef, s'étant entêté, a voulu, coûte que coûte, réélire son soutien, Monsieur Tiab, à la tête de l'Union Locale des Ecrivains Algériens, avec l'aval de quelques écrivains, pas plus de trois ou quatre d'ailleurs, en tenant compte seulement des mains levées des étudiants de l'Université qui étaient là comme invités pour assister seulement comme observateurs durant les élections du bureau. Tout était faux du début jusqu'à la fin. Comment peut-on élire un bureau local et son président avec seulement 3 ou 4 écrivains ? Je sais pertinemment que c'est illégal et je l'ai fait remarquer à l'assistance, mais que peut-on y faire lorsque tout le monde dévie et se ligue contre la vérité qui crève les yeux ? Plusieurs écrivains sont intervenus, tout au long du débat pour fustiger le bureau local des écrivains algériens mais rien n'y fit, même avec la sortie de presque tous les écrivains, façon de montrer leur désapprobation pour ces conduites irresponsables de certains dirigeants du bureau national de l'Union des Ecrivains Algériens. Il est à noter que des pratiques irresponsables sont instaurées au niveau de l'union locale qui devient la propriété d'un seul bonhomme et qui se permet d'accuser les autres de ses propres carences. Monsieur Boudia est sorti de la salle en disant : je n'ai besoin ni de votre union, ni de quiconque mais, si je suis là et si j'ai bien voulu assister à cette assemblée c'est seulement pour rehausser le niveau de la culture dans ma ville et dans mon pays ce qui a été entériné par tous les écrivains qui l'ont suivi en quittant la salle où se tenait l'assemblée générale pour la réélection du bureau de l'Union Locale des Ecrivains Algériens qui fut unaiemascarade au sens propre et étymologique du terme.

 

       Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste indépendant

 
 

 

            

 

 

 
 

 

 



18/05/2010
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