CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

Samira Brahmia est née dans le Doubs, assume très bien ses origines et ses acquis avec un naturel déconcertant. Ses chansons mêlent influences pop rock, châabi, traditions celtiques ou instruments du Grand Sud algérien. Ses mélodies ciselées sont dominées par sa voix pure et claire ainsi qu'une capacité étonnante à faire passer l'émotion. Il faut dire qu'elle ne triche pas. Elle n'est pas là pour ça.
Ses chansons parlent d'amour, de liberté, de la nécessité de faire face, des conditions aliénantes que vivent certaines femmes (Samira a participé à « 20 ans Barakat/ 20 ans ça suffit ! » un disque contre l'application du code de la Famille en Algérie)… Bref, elle décrit le monde d'aujourd'hui avec lucidité et tendresse, composant des mélodies où la guitare folk répond à la derbouka.
Bousculant les styles et les idées reçues, Samira Brahmia se produit solo ou avec son groupe qui va du duo (guitare, mandole) au quartet (guitare folk, mandole, contrebasse, percussions). En ce moment elle joue aussi avec la compagnie équestre Salam Toto, interprétant des chants traditionnels algériens tandis que les chevaux dansent envoûtés par sa voix. Une voix qui vous atteint droit au cœur.
Bien qu'elle soit née dans le Doubs, il n'empêche qu'elle a été élevée à El Asnam, dans la rue du Docteur Bouteloup. A l'âge cinq ans elle est revenue à El Asnam où elle a été élevée avec sa famille (Famille Brahmia alias Si Ahmed El jadarmi).

Elle chante dans différentes langues et différents modes (Français - Anglais - Arabe) (Haouzi, moderne, pop, raï, etc... et même du bédouin)