CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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Commémoration de la journée de l'artiste (8Juin 2009

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Commémoration de la journée de l'artiste (8 juin 2009)

 

Posté par boudia2007 le 9/6/2009 12:21:58 (0 lectures) Articles du même auteur

La commémoration de la journée de l'artiste, le 8 juin 2009, n'a pas donné le résultat escompté par les artistes, écrivains et poètes présents lors de celle-ci car elle a été tronquée par une administration beaucoup plus accaparante que culturelle.



Le 8 Juin, Journée nationale de l'Artiste Le lundi 8 Juin 2009 a vu le centre culturel islamique empreint d'une effervescence pleine et entière dans l'attente de la célébration de la journée nationale de l'Artiste, le 8 Juin. C'est une première dans la wilaya de Chlef. Malheureusement, elle fut tronquée de prime abord et elle n'avait de culturelle que le nom comme l'ont décidée certains responsables (sic) de la culture à Chlef. En effet, les festivités qui étaient prévues à partir de 9h 30 du matin n'ont débuté que vers les coups de 11 heures, ce qui a créé une certaine attente anxieuse de la part des artistes présents, venus en nombre, pour participer un tant soit peu à la consécration de leurs collègues et amis.

Le système du « deux poids et deux mesures » n'a jamais quitté nos esprits et il en est même devenu le flux directeur. Certains intellectuels (écrivains, poètes, collectionneurs et artistes de tous bords ont été requis pour participer aux expositions de leurs travaux d'art et de collection. L'espace réservé à cet effet a été enrichi par l'apport conséquent des artistes et surtout astisans, de leurs trésors individuels, ce qui a, un peu, rehaussé le prestige de cette journée mémorable qu'est le 8 Juin de chaque année. L'amphithéâtre était presque à moitié vide. L'information n'avait pas circulé.

Le peu des présents se sont déplacés, car alertés par leurs amis et collègues. La direction de la culture voulait peut-être faire cela en catimini avec quelques habitués des salons de la wilaya, mais le bouche à oreille a bien circulé et certains se sont déplacé des wilayas environnantes pour assister à la consécration de leurs amis et collègues. Mal leur en prit car les amis qui devaient être récompensés ne le furent point et c'est d'autres qui en ont bénéficié. C'était la consternation. On ne pouvait savoir ce qui se passait tellement c'était opaque et les décisions de ce choix se font à portes fermées dans les bureaux de la culture par un staff n'ayant rien à voir avec la culture, ni de près ni de loin.

N'est-ce pas une commission composée d'hommes d'art et de lettres qui doit décider l'octroi de récompenses à ces artistes, à ces poètes, à ces écrivains et non point à ces « ronds-de-cuir » qui usent l'administration jusqu'à l'os pour n'en faire qu'à leur tête au vu et au su de tous les représentants de la République. Dénigrer la culture et les gens de culture propre est un délit social qui amènera une société à s'embourber encore plus dans ce matérialisme maladif qui a fait de notre société une jungle jamais égalé dans les tropiques d'antan. Pour preuves, nous sommes une pléiade d'écrivains et de poètes qui avons organisé une « café littéraire » au niveau de la bibliothèque de Wilaya de Chlef  depuis presque deux années consécutives et nous organisons en son sein des après-midis culturelles en donnant des conférences chaque Lundi, tout au long de l'année, nous n'avons pas jusqu'à présent, reçu la visite d'un seul responsable de la culture ou autre.

Nous les avons, pour les premiers temps du « café littéraire », invités en bonne et due forme mais malheur à qui n'est pas introduit, c'est en pure perte que nous continuons, contre vents et marrées de pérenniser la culture dans notre ville. C'est notre devoir, bien sûr, mais un peu de considération de la part des tenants de la responsabilité de la culture serait un plus pour l'épanouissement de celle-ci et notre participation à la culture nationale pourrait être plus conséquente et plus affirmée et permettrait de donner une ligne de culture et d'éducation à la population qui se débat dans ses problèmes de la vie quotidienne.

N'était-ce l'initiative de certains d'entre nous, les espaces culturels seraient morts et emprunts d'une léthargie qui a tendance à envelopper tous les aspects de la vie quotidienne de l'être humain. Je pense que nous sommes en train de donner une bouffée d'oxygène à la culture dans notre région à Chlef et notre seule requête, c'est qu'on donne la considération nécessaire à la culture et à ses tenants sur le territoire de la wilaya en particulier et sur le plan national en général.   

       

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09/06/2009
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