CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

L'absurde .... FI KHATAR BOU ARARA

Des lettres en or entre les doigts
Du c?ur chanteur d'une vive voix,
Des airs en vogue à l'infini
Volent dans les mains des hommes unis.

Les passants parient que l'histoire est un ensemble de chiffres encadrés de vent,
La ville écoute le château de cartes qui s'effondre faisant un bruit d'échos abrutis,
Le roi vous parle:

Peuple pleureur des pierres chutées
Des murs ôtés de la cité,
N'enlevez guère le moindre fil
Avant la fin du mois d'avril.

Peuple ignare qui passe singer
L'archive vidée de ses rangées,
La grande nation un jour punit
Les mal-faiseurs et les bannit.

Peuple coureur dans le recul
D'absurde en vil en ridicule,
Voilà la clé de la serrure
Des mots sincères qui vous torturent.

Les passants aboient en meute coléreuse après que la caravane soit déjà passée,
La ville accueille la foule amnésique égarée à la croisée des grandes misères,
Le poète s'inspire.

Des lettres en perles sur de la soie
Au c?ur de l?âme de toute ma foi,
Des airs qui voguent que je dédie
En fleurs cueillies du paradis.

Abdelkader guerine

Bonjour Kader !
C'est formidable ce que tu fais pour la culture et surtout la poésie qui est pleine de sentiments et de non-dits ! Je voudrais te citer une petite fable que je te demanderais de lire à la radio si possible pour ton auréole bien campée sur ta tête de poète sans pareil de nos jours. Merci pour ces beaux vers

"Il était une fois un corbeau mal intentionné voulant se reposer se percha sur la branche d'un arbre bi-centenaire. Au petit jour, le corbeau, tout petit, devant l'arbre gigantesque, dit à l'arbre : "excuses-moi, arbre centenaire, j'ai du te faire mal car j'ai du passer la nuit sur toi " et l'arbre, hautain, lui répondit : "Mais va ! Mon brave ! Je n'ai même pas senti sur quel rameau de mes branches tu t'es endormi"

[b][/b]LES CHIENS ABOIENT, LA CARAVANE PASSE ! :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :l: :l: :l: :l: :l: :l: