CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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L’aurore qui rime le bonheur et diffuse la fraîcheur

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18.06.2020
Fraîcheur de l’aube juste avant l’apparitionde l’aurore, j’écris et j’efface, je pense mais je n’arrive pas à composer, je
tiens mon stylo entre mes doigts et je transmets ce que je vois et ce que je
ressens aux dendrites de mon neurone émotionnel, je vie ce bonheur particulier
et cette joie que je n’arrive pas à quantifier pour la mettre en équation, en
loi, pour la conserver en permanence, je contemple sans tristesse cette
obscurité vaincue par l’éclat de cette boréale de deux mille vingt, ces
ténèbres qui se déchirent lentement pour disparaître totalement  et céder la place à ce pinceau invisible  qui commence à peindre avec vigueur et
rigueur cet écran céleste, puis les premières lueurs surgissent à l’est après
avoir balayé la nuit pour annoncer l’avènement du nouveau jour, je veux écrire
sans effort neuronal pour laisser l’émotion s’exprimer et s’imprimer sur ma
feuille blanche, de ce paysage auroral se libère le jour en excellence comme la
proie se libère de son prédateur avec véhémence , je laisse l’affection, la
sensation, le ressenti, l’apaisement, le soulagement, l’assurance, la paix,
l’amour, la fraternité, l’humanisme, vaincre la raison et l’objectivité pour
s’imposer en subjectivité et en émotion, je laisse la pensée sans réflexion
contempler et admirer cet art astral à travers ce tableau sidéral peint par ce
pinceau invisible, infaillible et inaccessible, la séduction se quantifie et
s’amplifie en scrutant ce dessin spatial en mouvement, projection
transcendantale de l’incommensurable et l’impénétrable, je laisse rimer le sens
et le ressenti à la place des lettres et des mots pour habiller l’abstrait du
réel et de l’authentique sans calcul et sans analyse afin de libérer
l’intelligence et l’imagination pour qu’elles puissent assister au spectacle de
la symphonie aurorale je veux, mais je ne peux pas, j’écris mais jene m’applique pas, je pense mais je ne compose pas, je calcule mais je diverge,
je cherche mais je ne trouve pas, j’explore mais je ne découvre rien, je suis
bloqué par l’émotion et j’ai perdu ma concentration, je suis soumis à la
contemplation, à la séduction à la poésie astrale, la compréhension et mon
intelligence sont dissoutes dans la fraîcheur de cette aurore d’été, mon
cerveau est déconnecté et laisse la place à mon cœur pour gouverner mon âme et
ma pensée.                                                       
RachidSadek Bouziane 
la médiocrité demeure à l'éternité amputée de toute incandescence neuronale.
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