CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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La monnaie n'est pas prête à être monnayée auprès d'Algérie-Postes



Périscoop : Problème persistant à Algérie Poste

Malgré les multiples affirmations et déclarations rassurantes des pouvoirs publics, le problème des liquidités persiste toujours au niveau des guichets d’Algérie Poste.
Ceci, au grand désespoir des salariés ayant un compte CCP et, surtout, des personnes du troisième âge qui passent des journées entières à faire le pied-de-grue devant les agences d’Algérie Poste avant de repartir bredouilles.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/03/28/article.php?sid=114907&cid=3

 

Commentaire par Mohamed Boudia - Ecrivain -

 

Depuis que le monde est monde, jamais au grand jamais, nous n'avons vu un Etat manquer de liquidités au niveau de ses institutions financières. Tout Etat qui se respecte a le pouvoir de prévoir certaines crises financières et pouvoir les réguler dans un temps record qui permette aux usagers de ne pas subir cette pression de crise. Actuellement, au niveau d'Algérie-Postes, c'est le flou total. On nous raconte que ce n'est pas de la faute d'Algérie-postes mais plutôt de la banque centrale, etc... Mais si Algérie-Postes n'est pas capable de gérer ses usagers, alors pourquoi l'Etat devrait-il obliger les gens à ouvrir obligatoirement un CCP pour pouvoir toucher leurs traitements ou leurs retraites. Pourquoi ne pas libérer l'ouverture et l'utilisation de comptes courants au niveau des autres institutions financières (banques) afin de permettre une meilleure prise en main de comptes courants postaux et bancaires et permettre, peut-être, une certaine fluidité de la masse monétaire en circulation. A voir ces tabors devant toutes les agences postales, l'on est amené à croire que cela est fait exprès pour exaspérer le peuple et le soumettre à la bureaucratie qui s'est implantée dans notre pays au grand dam de tous les citoyens et des autorités (presque inexistantes) si ce n'est pour sévir dans le sens de la  sécurisation des mouvements de personnes devant des administrations publiques. Il serait louable de pouvoir donner un tant soit peu de considération à ce peuple qui est opprimé de plus en plus et qui subit un certain terrorisme administratif de l'Etat et de ses commis, ce qui entraîne l'instauration de la corruption à grande échelle. Déjà que le peuple subit une inflation outrancière de par les augmentations sur les factures d'eau et d'électricité, voilà que la banque centrale se permet de faire tourner sa planche à billets pour l'édition d'un nouveau billet de 2.000 D.A. ce qui va activer encore plus l'inflation que subit le peuple en ce début d'année 2011. Ne sont-ce pas là les prémices favorables à un revendication légitime de la population ? Ne sont-ce pas là matières à réflexion pour éviter une dégradation de la situation sociale et financière d'un pays en voie de développement ? Mais au fait ! Developpement de quoi ? Développement d'une anarchie caractérisée, d'un laisser-aller sans précédent, d'une démission totale de l'Etat pour juguler les dérives de toutes sortes ? Qu'attentent nos stratèges pour mettre fin à cette anarchie galopante qui s'installe dans nos villes et villages et qui ne fait que porter atteinte aux libertés individuelles et collectives. N'est-ce pas là la preuve de l'incapacité de l'Etat à pouvoir gérer le quotidien du peuple ? N'est-ce pas là la preuve inéluctable d'une disposition au changement ? Plusieurs questions resteront en suspens tant que persisteront certains responsables à ignorer les revendications du peuple tant au niveau local qu'au niveau national. Des milliers de logements sont prêts dans toutes les wilayates et daïrates du pays mais les autorités locales, la peur au ventre, ne veulent point les distribuer et les jeunes couples font de leur misère de locataire leur lot quotidien de marasmes et de problèmes qui n'en finissent pas. Ils louent des appartements à plus de 12.000 dinars chez des propriétaires (sic) dont les logements ont été acquis au niveau du social et chez des privés sans vergogne qui leur sucent le sang et leur dévorent la chair jusqu'à l'os. Soyez magnanimes et voyez ce qu'endurent ces jeunes couples qui méritent quand même un toit dans cette République qui n'a de République que le nom ! C'est devenu une jungle où la loi de la nature (prédation) bat son plein. C'est un océan où les gros poissons mangent les petits sans considération aucune pour se goinfrer et pérenniser l'espèce des prédateurs qui raflent tout sur leur passage.



28/03/2011
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