Commémoration de la journée nationale de l'Artiste (8 Juin 2011)
LA JOURNEE DE L’ARTISTE – 8 JUIN 2011
Ce 8 Juin 2011 régnait une effervescence peu commune. Une exposition de marionnettes, de tableaux, de photos ornaient les couloirs du musée Abdelmadjid Meziane et lui donnaient un air de fête. En effet, c’est la journée nationale de l’artiste. Les festivités devaient commencer mais on attendait la venue du Wali pour l’ouverture officielle de cette commémoration qui est une reconnaissance pour la tâche ardue de tous les artistes. Ils étaient tous là, chanteurs, musiciens, poètes, écrivains, chercheurs, journalistes, universitaires, autorités locales. Des familles occupaient déjà les fauteuils de l’amphithéâtre du musée depuis 9 heures du matin. Les stagiaires des journées de formation aux arts de la marionnette étaient tous là ainsi que leurs formateurs. Monsieur le Wali de Chlef, accompagné de Monsieur le Président de l’Assemblée Populaire de Wilaya et de plusieurs autres autorités locales se présenta à 10 heures. Il se fit un plaisir de visiter tous les stands des artistes en prêtant une oreille attentive à tous avec un sourire bon enfant qui fit détendre l’atmosphère. Monsieur Berrebiha, directeur de la culture de Chlef et Monsieur Mohamed Boudia, écrivain et président du Café Littéraire à la Bibliothèque de Wilaya de Chlef accompagnaient le Wali dans sa tournée au niveau des stands d’exposition. Monsieur Boudia s’occupait beaucoup plus de prendre des photos et de faire son boulot de journaliste.
Avant toute chose, il faut remercier Monsieur Mahmoud Hasnaoui, Djamel pour les amis, Directeur du Musée Abdelmadjid Meziane de Chlef pour l’accueil chaleureux qu’il nous réserve à chaque manifestation culturelle dans l’enceinte de cette structure culturelle dont il a la charge. Nous lui reconnaissons une chose, c’est qu’il est très méticuleux dans l’organisation et il est debout, présent et à l’écoute de tout un chacun.
Le wali écoutant Mr Damou, specialiste en art de la marionnette et président de l’association « Marionnette Damou »
Monsieur Berrebiha Amar, Directeur de la Culture à Chlef présentant à Mr Djama’â Mahmoud, Wali de Chlef, l’exposition de livres et romans des auteurs (écrivains) de Chlef, tels Monsieur Aek Guerine, Melle Izdihar Bouchakor, Monsieur Maâmar Lariane, Chioune Abdennour, Mohamed Boutoubat, Didouna Ali, Med Boudia, et bien d’autres qui m’excuseront de ne point me rappeler leurs noms.
Plusieurs castelliers (espaces théâtre de la marionnette) furent présentés par Mr Damou dès l’entrée du musée Abdelmadjid Meziane de Chlef.
Certains effets et manuscrits de feu Cheikh Omar El Mokrani et sur la deuxième photo, ce dernier avec son disciple Maâmar Bendenia qui a formé une troupe de Bédoui et chante actuellement les poèmes de Cheikh Omar El Mokrani, d’ailleurs on le surnomme Cheikh Omar Esseghir. C’est la seulement formation qui pérennise la culture populaire au niveau de la wilaya de Chlef. Lors de ses représentations, il apparaît avec ses trois musiciens en costume traditionnel pour donner un plus à cet art qui tend à disparaître de notre vision avec toutes ces nouveautés en matière de musique, de chant et de danse moderne.
Sur la photo de G. à D. / Maâmar Bendenia, dit cheikh Omar Esseghir et le chantre du Melhoun Cheikh Omar El Mokrani, maitre et disciple côte à côte pour tisser un lien entre les générations et pérenniser notre patrimoine oral qui tend à se volatiliser dans le temps et l’espace. Maâmar Bendenia a formé une troupe de « Bédoui » et participe à toutes les manifestations culturelles au niveau de la wilaya et des autres wilayas du pays pour faire connaître le patrimoine ancestral du « Melhoun » dans la région d’El Asnam (actuellement Chlef).
Jeunes et moins jeunes ont eu un engouement certain pour les castelliers de marionnettes présentés ce jour du 8 Juin 2011 en hommage à Monsieur Maâmar Boudria, précurseur dans ce domaine et un formateur certain qui a laissé son empreinte au sein de ses élèves, tel Damou qui tend à pérenniser le théâtre de la marionnette au niveau du Musée Abdelmadjid Méziane de Chlef.
Monsieur Missoum Laroussi que nous remarquons en costume crème au milieu de la photo, ne perd aucune occasion pour expliquer ses buts car il est l’initiateur des journées de formation et d’initiation aux arts de la marionnette sous le haut patronage de Mme La Ministre, de Mr Djourourou Rachid, directeur du théâtre régional de Mascara et de Mr Berrebiha Amar, Directeur de la Culture de la wilaya de Chlef.
Nous remarquons au premier rang, Monsieur le Wali à gauche sur la photo et à côté de lui, Monsieur le Président d’APW ainsi que Monsieur Djourourou Rachid, Directeur du Théâtre Régional de Mascara qui a tenu à superviser lui-même tous les travaux des journées d’initiation aux arts de la marionnette qui se sont déroulés au niveau de l’auberge de la jeunesse Hay Zebboudj Chlef.
La troupe « El Fen El Açil » sous la houlette de Monsieur Yassine Bounadja, nous gratifié d’un morceau choisi parmi le répertoire andalou de la troupe. Après cela, Monsieur le Wali tint à remercier tous les membres en les congratulant un à un et une rose et un diplôme ont été remis à chacun.
Dès son arrivée sur les lieux, Monsieur Djema’a Mahmoud, Wali de Chlef, a tenu à visiter tous les stands en s’y attardant et en demandant des explications détaillées à l’artiste qui en avait la charge. Il a été très attentif aux doléances des artistes qui se sont fait un devoir d’assister en force à cette manifestation qui redonne de l’espoir à cette frange de la population. Espérons une éclaircie et un statut de l’artiste dans les jours qui viennent.
Monsieur Mohamed Boudali, poète du Melhoun, nous a gratifiés de deux poèmes relatant la situation du monde arabe et de la Palestine. Il reçut une ovation des plus chaleureuses de la part du public et des autorités locales présents dans la salle. Ce fut ensuite au tour de Monsieur Boudia Mohamed de dire une allocution dans laquelle il voulut lancer un message aux jeunes de se chercher et d’essayer d’extérioriser leurs talents afin de pérenniser notre patrimoine dans le temps et créer une chaîne entre les générations. N’est-ce pas là une rencontre qui dénote non point du conflit des générations mais bien au contraire, mais de la continuité et de l’alliance des générations d’hier et d’aujourd’hui.
Monsieur Missoum Larroussi, prendra le relais pour essayer de donner une idée des journées de formation aux arts de la marionnette. Il devait exhorter les jeunes à se découvrir leurs talents. Il tint à remercier non pas en français, ni en anglais, ni en espagnol tous les artistes qui ont su tout donner sans compter à la société, mais il les a remercié dans notre belle langue arabe combien riche et variée dans ses composantes littéraires et poétiques « choukrene ».
Monsieur Missoum Laroussi en pleine conversation avec des journalistes de la radio, leur expliquant les tenants et les aboutissants de cette journée commémorative combien chère aux yeux de tous les artistes et de leur expliquer les perspectives et les recommandations qui ont été retenues à la clôture des journées de formation et d’initiation aux arts de la marionnette.
Dix-huit artistes ont été gratifiés par des présents, certains à titre posthume, comme le Chantre du Melhoun, Cheikh Omar El Mokrani et Ali Boudria dit Maâmar, spécialiste de la marionnette et formateur de toute une génération dans ce domaine.
Dieu fait bien les choses. Ce jour-là, comme pour sceller un pacte entre les générations passées et présentes, dix-huit jeunes stagiaires se sont vu remettre leur diplôme à l’issue du cycle de formation aux arts de la marionnette par les autorités présentes et à leur tête, Monsieur le Wali de Chlef.
A la fin de la représentation et après la remise des diplômes et des présents aux artistes, une collation fut prévue à l’étage supérieur du musée Abdelmadjid Meziane où une grande tarte d’anniversaire était là à attendre qu’on la découpe et qu’on la déguste à la mémoire des artistes. Monsieur Laroussi Missoum et Monsieur Boudia Mohamed furent désignés par Monsieur le Directeur de la culture pour assister Monsieur le Wali pour découper la tarte sous les ovations des participants à cette journée mémorable.
Ce que nous pouvons retenir de cette manifestation commémorative, c’est qu’il y a un certain renouveau et une certaine recrudescence des activités culturelles depuis la venue du nouveau directeur de la culture, Monsieur Berrebiha Amar, très jovial et qui s’intègre facilement dans la société et dans le milieu des artistes et qu’il est à l’écoute de tous, sans distinction aucune. Pour preuve, sur proposition de Monsieur Ait Djida Mohand Amokrane, professeur doctorant à l’Université Hassiba Benbouali et de Monsieur Boudia Mohamed, Cadre de l’éducation en retraite, écrivain et journaliste indépendant, des ateliers d’écriture se tiendront inchaa Allah, dès le mois d’Octobre dans l’enceinte du Musée Abdelmadjid Meziane et verront la participation de tous les écrivains et poètes tissant le lien entre les générations et donner ainsi à notre jeunesse le goût de lire et d’écrire. Comme l’a si bien dit Monsieur Mohamed Boudia : « En chaque être humain sommeille un artiste ». Dans cet ordre d’idées, Monsieur Berrebiha Amar, Directeur de la Culture de la Wilaya de Chlef a donné son accord et qu’il prendrait en charge ces ateliers d’écriture dès le début du mois d’Octobre.
La séparation se faisant difficilement, tous les participants se sont félicité de la réussite de cette manifestation et se sont donné rendez-vous pour la prochaine commémoration de la journée de l’artiste, in chaa Allah.
Après le départ de Monsieur le Wali de Chlef et des autorités locales qui l’accompagnaient, les participants sont restés là, ne pouvant se soumettre à l’idée de la séparation mais noblesse oblige, il fallait se quitter pour revenir plein d’allant et de vitalité pour la pérennité de la culture dans notre ville et dans notre pays bien-aimé.
Med Boudia – Ecrivain et journaliste indépendant
JOURNEES D'INITIATION AUX ARTS DE LA MARIONNETTE
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Les retraités, ces nouveaux pauvres !!!!
Les retraités, ces nouveaux pauvres !!!
De nos temps, il est très difficile de cerner les contours qui démontrent le seuil de pauvreté. En effet, la classe dite moyenne s’est volatilisée et la majorité des fonctionnaires et travailleurs retraités sont devenus presque indigents de par la cherté de la vie et la stagnation de leur retraite et rente pendant plusieurs années. Certains se sont rabattus sur leurs enfants pour les aider, s’ils en ont qui ont un boulot respectable ? Mais la plupart traîne avec eux leurs enfants sans travail et sans avenir certain. Ajoutez à cela les factures à charge qui deviennent de plus en plus salées et qui abîment complètement le budget du pauvre retraité. Imaginez un retraité qui touche à peine 20.000 DZD par mois et il reçoit d’un coup, trois factures, l’une pour l’électricité qui se chiffre à plus de 7000 ou 8000 DZD, une autre de l’ADE d’un montant de plus de 7000 DZD, une troisième d’Algérie Télécom, d’un montant qui dépasse les 1000 DZD ! Si nous faisons seulement un petit calcul arithmétique nous trouvons que ce pauvre retraité va payer la somme rondelette de 15 000 ou 16 000 DZD ! Que lui resterait-il pour subvenir à ses besoins et aux besoins de sa famille composée généralement de grandes personnes sans emploi ? Une misère ! A peine 5000 DZD qu’il devra sortir au compte-gouttes afin de ne pas crever de faim et il sera à la merci du commerçant du coin qui ne voudra point lui faire crédit alors, il va vivre les marasmes de la vie ici-bas jusqu’à être emporté par une crise cardiaque ou une montée ou descente fulgurante de sa tension artérielle et adieu la vie et toutes ses vicissitudes. Dans certains pays dont je ne citerais pas les noms par mesure de bienséance, les retraités sont pris en charge à 100 % et sont parfois même assistés dans leur vie quotidienne par des aides payées par la sécurité sociale, nous, dans notre beau et cher pays, certains retraités meurent sans que personne ne s’en soucie. Nos retraités sont malmenés dans toutes les administrations dela République.Iln’y a qu’à faire un tour au niveau des APC, des agences PTT, àla CNAS, àla CNR, àla CASNOS, et dans toutes les administrations dela Républiquequi prône « pour le peuple et par le peuple » sur les frontons de ces administrations. Cette citation est un leurre pour les attardés mentaux et ne veut plus rien dire. Nous pouvons la traduire ainsi : « Tous les marasmes et vicissitudes pour ce bon bougre de peuple, et l’enrichissement des responsables par le peuple et sur le dos de ce dernier par la dilapidation des deniers publics, les passe-droits, la corruption, la mainmise sur les libertés individuelles et collectives et j’en passe. Il est temps d’appeler un chat, un chat et de rendre à César ce qui appartient à Jules et reconsidérer les retraites et donner un tant soit peu de considération à ces retraités qui se sont échinés pendant plus de trente-cinq ou quarante années, voire même plus, pour quela Républiquepuisse se perpétuer dans le temps et l’espace. Ils se sont sacrifiés, ils ont sacrifié leur jeunesse, ils ont usé leur santé pour que la nation algérienne puisse rester debout et ne plier devant aucun élément destructeur naturel ou humain. Pourquoi cette in considération ? Pourquoi ce déni ? On nous dit que la péréquation accordée àla CNRne lui permet pas de faire face à une augmentation conséquente des retraites mais où va la rente pétrolière ? Pourquoi ceux qui sont toujours en poste bénéficient d’augmentations faramineuses alors que les retraités ne bénéficient que de la miséreuse aumône de 4% accordée chaque année (Mois de Mai) et qui se fait désirer presque tout le temps. Ne pouvons-nous pas faire mieux en accordant beaucoup plus de considération à nos aînés, à ceux qui nous ont précédé et qui nous ont laissé une feuille de route que nous suivons et qui nous permet de pérenniser l’Etat Algérien dans le temps et d’avoir une administration et des instances qui n’ont rien à envier à celles des autres pays industrialisés, n’était-ce l’incompétence et la corruption qui ont tissé leur toile sur toute activité administrative ou économique du pays.
Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste indépendant -
Kouboue par Melle BOUCHAKOR Izdihar
KKOUBOUE / par Izdihar Bouchakour
Culture : CAFÉ LITTÉRAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DE CHLEF Présentation du nouveau roman d’Izdihar Bouchakour Une présentation de Kouboue, le nouveau roman d’Izdihar Bouchakour, a eu lieu à la salle du café littéraire de la bibliothèque de la wilaya de Chlef. C'est le deuxième roman de cette romancière native de Chlef, passionnée de poésie et de littérature. |
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/04/09/article.php?sid=115471&cid=16
2èmes Journées du Patrimoine Culturel Matériel et Immatériel "Recherche et Evaluation"
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