CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

Commémoration de la journée nationale de l'Artiste (8 Juin 2011)

   LA JOURNEE DE L’ARTISTE – 8 JUIN 2011

Ce 8 Juin 2011 régnait une effervescence peu commune. Une exposition de marionnettes, de tableaux, de photos ornaient les couloirs du musée Abdelmadjid Meziane et lui donnaient un air de fête. En effet, c’est la journée nationale de l’artiste. Les festivités devaient commencer mais on attendait la venue du Wali pour l’ouverture officielle de cette commémoration qui est une reconnaissance pour la tâche ardue de tous les artistes. Ils étaient tous là, chanteurs, musiciens, poètes, écrivains, chercheurs, journalistes, universitaires, autorités locales. Des familles occupaient déjà les fauteuils de l’amphithéâtre du musée depuis 9 heures du matin. Les stagiaires des journées de formation aux arts de la marionnette étaient tous là ainsi que leurs formateurs. Monsieur le Wali de Chlef, accompagné de Monsieur le Président de l’Assemblée Populaire de Wilaya et de plusieurs autres autorités locales se présenta à 10 heures. Il se fit un plaisir de visiter tous les stands des artistes en prêtant une oreille attentive à tous avec un sourire bon enfant qui fit détendre l’atmosphère. Monsieur Berrebiha, directeur de la culture de Chlef et Monsieur Mohamed Boudia, écrivain et président du Café Littéraire à la Bibliothèque de Wilaya de Chlef accompagnaient le Wali dans sa tournée au niveau des stands d’exposition. Monsieur Boudia s’occupait beaucoup plus de prendre des photos et de faire son boulot de journaliste.

Avant toute chose, il faut remercier Monsieur Mahmoud Hasnaoui, Djamel pour les amis, Directeur du Musée Abdelmadjid Meziane de Chlef pour l’accueil chaleureux qu’il nous réserve à chaque manifestation culturelle dans l’enceinte de cette structure culturelle dont il a la charge. Nous lui reconnaissons une chose, c’est qu’il est très méticuleux dans l’organisation et il est debout, présent et à l’écoute de tout un chacun.

 

Le wali écoutant Mr Damou, specialiste en art de la marionnette et président de l’association « Marionnette Damou »

 

Monsieur Berrebiha Amar, Directeur de la Culture à Chlef présentant à Mr Djama’â Mahmoud, Wali de Chlef, l’exposition de livres et romans des auteurs (écrivains) de Chlef, tels Monsieur Aek Guerine, Melle Izdihar Bouchakor, Monsieur Maâmar Lariane, Chioune Abdennour, Mohamed Boutoubat, Didouna Ali, Med Boudia, et bien d’autres qui m’excuseront de ne point me rappeler leurs noms.

Plusieurs castelliers (espaces théâtre de la marionnette) furent présentés par Mr Damou dès l’entrée du musée Abdelmadjid Meziane de Chlef.

                                                                                                                                                                    Certains effets et manuscrits de feu Cheikh Omar El Mokrani et sur la deuxième photo, ce dernier avec son disciple Maâmar Bendenia qui a formé une troupe de Bédoui et chante actuellement les poèmes de Cheikh Omar El Mokrani, d’ailleurs on le surnomme Cheikh  Omar Esseghir. C’est la seulement formation qui pérennise la culture populaire au niveau de la wilaya de Chlef. Lors de ses représentations, il apparaît avec ses trois musiciens en costume traditionnel pour donner un plus à cet art qui tend à disparaître de notre vision avec toutes ces nouveautés en matière de musique, de chant et de danse moderne.


 Sur la photo de G. à D. / Maâmar Bendenia, dit cheikh Omar Esseghir et le chantre du Melhoun Cheikh Omar El Mokrani, maitre et disciple côte à côte pour tisser un lien entre les générations et pérenniser notre patrimoine oral qui tend à se volatiliser dans le temps et l’espace. Maâmar Bendenia a formé une troupe de « Bédoui » et participe à toutes les manifestations culturelles au niveau de la wilaya et des autres wilayas du pays pour faire connaître le patrimoine ancestral du « Melhoun » dans la région d’El Asnam (actuellement Chlef).

Jeunes et moins jeunes ont eu un engouement certain pour les castelliers de marionnettes présentés ce jour du 8 Juin 2011 en hommage à Monsieur Maâmar Boudria, précurseur dans ce domaine et un formateur certain qui a laissé son empreinte au sein de ses élèves, tel Damou qui tend à pérenniser le théâtre de la marionnette au niveau du Musée Abdelmadjid Méziane de Chlef.   

                 Monsieur Missoum Laroussi que nous remarquons en costume crème au milieu de la photo, ne perd aucune occasion pour expliquer ses buts car il est l’initiateur des journées de formation et d’initiation aux arts de la marionnette sous le haut patronage de Mme La Ministre, de Mr Djourourou Rachid, directeur du théâtre régional de Mascara et de Mr Berrebiha Amar, Directeur de la Culture de la wilaya de Chlef.

Nous remarquons au premier rang, Monsieur le Wali à gauche sur la photo et à côté de lui, Monsieur le Président d’APW ainsi que Monsieur Djourourou Rachid, Directeur du Théâtre Régional de Mascara qui a tenu à superviser lui-même tous les travaux des journées d’initiation aux arts de la marionnette qui se sont déroulés au niveau de l’auberge de la jeunesse Hay Zebboudj Chlef.

 

La troupe « El Fen El Açil » sous la houlette de Monsieur Yassine Bounadja, nous gratifié d’un morceau choisi parmi le répertoire andalou de la troupe. Après cela, Monsieur le Wali tint à remercier tous les membres en les congratulant un à un et une rose et un diplôme ont été remis à chacun.

 

 

Dès son arrivée sur les lieux, Monsieur Djema’a Mahmoud, Wali de Chlef, a tenu à visiter tous les stands en s’y attardant et en demandant des explications détaillées à l’artiste qui en avait la charge. Il a été très attentif aux doléances des artistes qui se sont fait un devoir d’assister en force à cette manifestation qui redonne de l’espoir à cette frange de la population. Espérons une éclaircie et un statut de l’artiste dans les jours qui viennent.

Monsieur Mohamed Boudali, poète du Melhoun, nous a gratifiés de deux poèmes relatant la situation du monde arabe et de la Palestine. Il reçut une ovation des plus chaleureuses de la part du public et des autorités locales présents dans la salle. Ce fut ensuite au tour de Monsieur Boudia Mohamed de dire une allocution dans laquelle il voulut lancer un message aux jeunes de se chercher et d’essayer d’extérioriser leurs talents afin de pérenniser notre patrimoine dans le temps et créer une chaîne entre les générations. N’est-ce pas là une rencontre qui dénote non point du conflit des générations mais bien au contraire, mais de la continuité et de l’alliance des générations d’hier et d’aujourd’hui.

Monsieur Missoum Larroussi, prendra le relais pour essayer de donner une idée des journées de formation aux arts de la marionnette. Il devait exhorter les jeunes à se découvrir leurs talents. Il tint à remercier non pas en français, ni en anglais, ni en espagnol tous les artistes qui ont su tout donner sans compter à la société, mais il les a remercié dans notre belle langue arabe combien riche et variée dans ses composantes littéraires et poétiques « choukrene ».

Monsieur Missoum Laroussi en pleine conversation avec des journalistes de la radio, leur expliquant les tenants et les aboutissants de cette journée commémorative combien chère aux yeux de tous les artistes et de leur expliquer les perspectives et les recommandations qui ont été retenues à la clôture des journées de formation et d’initiation aux arts de la marionnette.

Dix-huit artistes ont été gratifiés par des présents, certains à titre posthume, comme le Chantre du Melhoun, Cheikh Omar El Mokrani et Ali Boudria dit Maâmar, spécialiste de la marionnette et formateur de toute une génération dans ce domaine.

Dieu fait bien les choses. Ce jour-là, comme pour sceller un pacte entre les générations passées et présentes, dix-huit jeunes stagiaires se sont vu remettre leur diplôme à l’issue du cycle de formation aux arts de la marionnette par les autorités présentes et à leur tête, Monsieur le Wali de Chlef.

 

A la fin de la représentation et après la remise des diplômes et des présents aux artistes, une collation fut prévue à l’étage supérieur du musée Abdelmadjid Meziane où une grande tarte d’anniversaire était là à attendre qu’on la découpe et qu’on la déguste à la mémoire des artistes. Monsieur Laroussi Missoum et Monsieur Boudia Mohamed furent désignés par Monsieur le Directeur de la culture pour assister Monsieur le Wali pour découper la tarte sous les ovations des participants à cette journée mémorable.

 

 

Ce que nous pouvons retenir de cette manifestation commémorative, c’est qu’il y a un certain renouveau et une certaine recrudescence des activités culturelles depuis la venue du nouveau directeur de la culture, Monsieur Berrebiha Amar, très jovial et qui s’intègre facilement dans la société et dans le milieu des artistes et qu’il est à l’écoute de tous, sans distinction aucune. Pour preuve, sur proposition de Monsieur Ait Djida Mohand Amokrane, professeur doctorant à l’Université Hassiba Benbouali et de Monsieur Boudia Mohamed, Cadre de l’éducation en retraite, écrivain et journaliste indépendant, des ateliers d’écriture se tiendront inchaa Allah, dès le mois d’Octobre dans l’enceinte du Musée Abdelmadjid Meziane et verront la participation de tous les écrivains et poètes tissant le lien entre les générations et donner ainsi à notre jeunesse le goût de lire et d’écrire. Comme l’a si bien dit Monsieur Mohamed Boudia : « En chaque être humain sommeille un artiste ». Dans cet ordre d’idées, Monsieur Berrebiha Amar, Directeur de la Culture de la Wilaya de Chlef a donné son accord et qu’il prendrait en charge ces ateliers d’écriture dès le début du mois d’Octobre.

La séparation se faisant difficilement, tous les participants se sont félicité de la réussite de cette manifestation et se sont donné rendez-vous pour la prochaine commémoration de la journée de l’artiste, in chaa Allah.

 

 Après le départ de Monsieur le Wali de Chlef et des autorités locales qui l’accompagnaient, les participants sont restés là, ne pouvant se soumettre à l’idée de la séparation mais noblesse oblige, il fallait se quitter pour revenir plein d’allant et de vitalité pour la pérennité de la culture dans notre ville et dans notre pays bien-aimé.

          Med Boudia – Ecrivain et journaliste indépendant 


10/06/2011
0 Poster un commentaire

JOURNEES D'INITIATION AUX ARTS DE LA MARIONNETTE

Billets d'Humeur & Tribune citoyenne
Journées de formation aux arts de la marionnette

Posté par boudia2007 le 5/6/2011 20:50:00 (1 lectures) Articles du même auteur

Les journées de formations et initiation aux arts de la marionnette se sont ouvertes au Musée Abdelmadjid Meziane de Chlef sous le haut patronage de Mme la Ministre de la Culture, du Théâtre Régional de Mascara et de la Direction de la Culture de Chlef.
IDEOZ VOYAGES sur mesure... Voyagez selon vos envies et votre budget!

Les journées de formation aux arts de la marionnette à Chlef
       Musée Abdelmadjid Meziane du 2 au 8 Juin 2011
 

 A notre arrivée, vers les coups de 9 heures trente, la salle était presque pleine. La majorité des présents étaient, d'un très jeune âge, accompagnés de leurs parents. Cela fait vraiment plaisir de savoir que les algériennes  et algériens recommencent à goûter le plaisir de sortir en famille pour occuper les lieux de culture comme le musée Abdelmadjid Meziane qui ne désemplit pas lors de ces manifestations culturelles proposées pour tous les âges. Depuis la venue du nouveau directeur de la culture dans la wilaya, en l'occurrence, Monsieur Amar Berrebiha, une certaine effervescence en matière de représentation culturelle et artistique a vu le jour et il ne se passe un week-end où il n'y a pas une activité culturelle tant au niveau du musée Abdelmadjid Meziane qu'au niveau de la bibliothèque de wilaya où le café littéraire dirigé par Monsieur Mohamed Boudia, écrivain, tient ses assises tous les mardis après-midi en présence de plusieurs écrivains et poètes qui se font un devoir d'assister à ces après-midi culturelles.
 
Monsieur Mahmoud Hasnaoui, Djamel pour les amis, a présenté ses sincères salutations à toute l'assistance et n'a pas manqué de présenter ses vifs remerciements à tous les participants d'avoir bien voulu répondre à l'invitation qui leur a été faite d'honorer de leur présence, cette manifestation culturelle initiée par le Théâtre Régional de Mascara et la Direction de la Culture de la Wilaya de Chlef avec le concours express de la Coopérative Culturelle et Artistique « Les Amis de l'Art » à Chlef, sous le patronage du Ministère de la Culture.


 Ce fut ensuite au tour de Monsieur Missoum Laroussi de brosser un tableau de la situation de l'art du théâtre de la marionnette dans la région de Chlef en exhortant les formateurs et les stagiaires pour une excellence dans leur tâche afin de cueillir le meilleur fruit de ces journées de formation qui ne pourront qu'ajouter un plus à la culture de notre région et notre pays.

 
Monsieur Laroussi Missoum n'a pas omis de remercier Monsieur Belkhodja, Directeur de l'office des Etablissements de Jeunes pour le concours qu'il a prêté à ces journées en acceptant leur tenue au niveau de l'O.D.E.J.

 
La coopérative culturelle et artistique « les amis de l'art » de Chlef n'a pas manqué, par le biais de son président, Monsieur Laroussi Missoum, de louer les efforts de feu Mohamed Aïchouba, pour son apport à l'art de la marionnette dans la région de Chlef. A titre posthume, un présent et un diplôme de reconnaissance furent remis à son fils par Monsieur le Directeur de la Culture de Chlef. Le deuxième à être récompensé fut Monsieur Lasnami pour avoir remis des souvenirs du Théâtre (photos) à l'association, afin de permettre à cette dernière d'écrire les pages du théâtre de la marionnette dans la région d'El Asnam.
 
 Monsieur Rachid Djourourou, Directeur du théâtre régional de Mascara, remettant un présent et un diplôme au fils aîné de feu Aïchouba Mohamed, à titre posthume, pour son dévouement au théâtre dans son ensemble.
Monsieur Missoum Laroussi remettant un diplôme de reconnaissance et un présent à un homme de théâtre, en l'occurrence, Monsieur Belmédioune Miloud
 

 Monsieur Mahmoud Hasnaoui, Djamel pour les amis, a présenté ses sincères salutations à toute l'assistance et n'a pas manqué de présenter ses vifs remerciements à tous les participants d'avoir bien voulu répondre à l'invitation qui leur a été faite d'honorer de leur présence, cette manifestation culturelle initiée par le Théâtre Régional de Mascara et la Direction de la Culture de la Wilaya de Chlef avec le concours express de la Coopérative Culturelle et Artistique « Les Amis de l'Art » à Chlef, sous le patronage du Ministère de la Culture.
 
Ce fut ensuite au tour de Monsieur Missoum Laroussi de brosser un tableau de la situation de l'art du théâtre de la marionnette dans la région de Chlef en exhortant les formateurs et les stagiaires pour une excellence dans leur tâche afin de cueillir le meilleur fruit de ces journées de formation qui ne pourront qu'ajouter un plus à la culture de notre région et notre pays.

C'est Monsieur Hasnaoui Mahmoud qui fut chargé de remettre un diplôme de reconnaissance à Monsieur El hadj Lasnami pour son dévouement pour le théâtre.
 
Le directeur de la culture en discussion avec un groupe de formateurs et journalistes.
 
Un groupe de participants (de G. à D.) Monsieur Aït Djida Mohand Amokrane, professeur à l'université Hassiba Benbouali, Monsieur Hasnaoui Mahmoud, Directeur du Musée,  Abdelmadjid Méziane de Chlef, Monsieur Kassoul Mohamed, chef de département des langues étrangères à l'Université Hassiba Benbouali à Ouled Farès Chlef, Monsieur Boudia Mohamed, cadre de l'éducation en retraite et écrivain, Monsieur Kiouar M'hamed Baroudi, ancien cadre en retraite.
 
Monsieur Damou présentant ses marionnettes. Il a présenté plusieurs spectacles au niveau de la wilaya et même à l'extérieur de cette dernière.

La salle de l'amphithéâtre était comble. Les familles étaient déjà présentes bien avant l'ouverture de ces journées de formation à l'art de la marionnette.
 
La parole fut ensuite donnée à Monsieur Berrebiha Amar qui n'omit pas de louer les efforts de tous pour la tenue de ces journées de formation à l'art de la marionnette en leur souhaitant pleine réussite dans leur tâche combien difficile et combien ardue pour la pérennité de la culture et de l'art dans la région de Chlef et dans tout le pays en général. Il n'omettra pas de remercier tous les invités pour leur présence.
 
Monsieur Rachid Djourourou, Directeur du théâtre régional de Mascara fut convié à remettre un présent et un diplôme de reconnaissance à Monsieur
 
Les hommes de la presse étaient présents en force dans la salle et on le remarquait aux éclairs de flashs qui inondaient la pénombre de l'amphithéâtre du musée Abdelmadjid Meziane.

Une matinée récréative comprenant plusieurs pièces de théâtre pour enfants a été initiée par l'Association « zouhour ». Il fallait goûter cette innocence dans la présentation et les rôles tenus par des enfants dont l'âge ne dépassait pas la dizaine d'années. Il fallait assister à ces pièces pour cerner l'art avec lequel elles ont été mises en scène et jouées par les enfants.
 
Programme de ces journées de formation à l'art de la marionnette
 
Jeudi 2 Juin 2011 :
           9 h à 12 h - Ouverture suivie d'une table ronde sur l'état des lieux du théâtre de la marionnette animée par des spécialistes et les organisateurs.
          14h. à 17h. – Initiation aux techniques de la marionnette par Monsieur Rahmouni Halim.
Vendredi 3 Juin 2011 :
          9h. à 12 h. – Initiation aux techniques de la fabrication de la marionnette avec le groupe 1 dans l'atelier 1 avec Monsieur Rahmouni Halim
                                     - Initiation à la scénographie (espace de la marionnette) avec le groupe 2 en atelier 2 par Monsieur Hamza Djaballah
          14h. à 17h. – Initiation aux techniques de la fabrication de la marionnette avec le groupe 2 dans l'atelier 1 avec Monsieur Rahmouni Halim
-          Initiation à la scénographie (espace de la marionnette) avec le groupe 1 Atelier 2 avec Monsieur  Hamza Djaballah
Samedi 4 Juin 2011 :
          9h. à 12 h. – Initiation aux techniques de la fabrication de la marionnette avec le groupe 1 dans l'atelier 1 par Monsieur Rahmouni Halim
                                    - Initiation à la scénographie (espace de la marionnette) avec le groupe 2 atelier 2 avec Monsieur Hamza Djaballah
          14h. à 17h. – Initiation à la scénographie (espace de la marionnette) groupe 1 atelier 2 avec Monsieur Hamza Djaballah
                                     - Initiation aux techniques de fabrication de la marionnette groupe 2 atelier 1 avec Monsieur Rahmouni Halim
 
Dimanche 5 Juin 2011 :
 
          9h. à 12h. – L'acteur marionnettiste groupe 1 et 2 au niveau de l'amphithéâtre par Monsieur Missoum Laroussi.
          14h. à 17h. – La mise en espace (du texte à la scène – groupe 1 et 2 au niveau de l'amphithéâtre avec Monsieur Missoum Laroussi.
 
Lundi 6 Juin 2011 :

           9h. à 12h. – Les techniques de la manipulation – groupe 1 atelier 1 par Monsieur Abdennour Chioune
                                    - Training corporel avec le groupe 2 dans l'amphithéâtre par Monsieur Aïssa Chawat
           14h. à 17h. – Training corporel avec le groupe 1 dans l'amphithéâtre par Monsieur Aïssa Chawat
                                      - Techniques vocale et diction avec le groupe 2 atelier 2 par Monsieur Ahmed Benomar
 
Mardi 7 Juin 2011 :
 
        9h. à 12h. – Les techniques de la manipulation avec le groupe 2 en atelier 1 par Monsieur Abdennour Chioune
                       - Les techniques vocale et diction avec le groupe 1 en atelier 2 par Monsieur Ahmed Benomar
                      14h. à 17h. – Les techniques du son et les logiciels (home studio) avec les groupes 1 et 2 au niveau de l'amphithéâtre par Monsieur Mohamed Hemaïdi Zourgui
 
Mercredi 8 Juin 2011 :
                       9h. – Clôture et remise des diplômes aux stagiaires
 
                                      Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste indépendant

 
 

 

 

 


06/06/2011
0 Poster un commentaire

Les retraités, ces nouveaux pauvres !!!!

             Les retraités, ces nouveaux pauvres !!!

 

De nos temps, il est très difficile de cerner les contours qui démontrent le seuil de pauvreté. En effet, la classe dite moyenne s’est volatilisée et la majorité des fonctionnaires et travailleurs retraités sont devenus presque indigents de par la cherté de la vie et la stagnation de leur retraite et rente pendant plusieurs années. Certains se sont rabattus sur leurs enfants pour les aider, s’ils en ont qui ont un boulot respectable ? Mais la plupart traîne avec eux leurs enfants sans travail et sans avenir certain. Ajoutez à cela les factures à charge qui deviennent de plus en plus salées et qui abîment complètement le budget du pauvre retraité. Imaginez un retraité qui touche à peine 20.000 DZD par mois et il reçoit d’un coup, trois factures, l’une pour l’électricité qui se chiffre à plus de 7000 ou 8000 DZD, une autre de l’ADE d’un montant de plus de 7000 DZD, une troisième d’Algérie Télécom, d’un montant qui dépasse les 1000 DZD ! Si nous faisons seulement un petit calcul arithmétique nous trouvons que ce pauvre retraité va payer la somme rondelette de 15 000  ou 16 000 DZD ! Que lui resterait-il pour subvenir à ses besoins et aux besoins de sa famille composée généralement de grandes personnes sans emploi ? Une misère ! A peine 5000 DZD qu’il devra sortir au compte-gouttes afin de ne pas crever de faim et il sera à la merci du commerçant du coin qui ne voudra point lui faire crédit alors, il va vivre les marasmes de la vie ici-bas jusqu’à être emporté par une crise cardiaque ou une montée ou descente fulgurante de sa tension artérielle et adieu la vie et toutes ses vicissitudes. Dans certains pays dont je ne citerais pas les noms par mesure de bienséance, les retraités sont pris en charge à 100 % et sont parfois même assistés dans leur vie quotidienne par des aides payées par la sécurité sociale, nous,  dans notre beau et cher pays, certains retraités meurent sans que personne ne s’en soucie. Nos retraités sont malmenés dans toutes les administrations dela République.Iln’y a qu’à faire un tour au niveau des APC, des agences PTT, àla CNAS, àla CNR, àla CASNOS, et dans toutes les administrations dela Républiquequi prône « pour le peuple et par le peuple » sur les frontons de ces administrations. Cette citation est un leurre pour les attardés mentaux et ne veut plus rien dire. Nous pouvons la traduire ainsi : « Tous les marasmes et vicissitudes pour ce bon bougre de peuple, et l’enrichissement des responsables par le peuple et sur le dos de ce dernier par la dilapidation des deniers publics, les passe-droits, la corruption, la mainmise sur les libertés individuelles et collectives et j’en passe. Il est temps d’appeler un chat, un chat et de rendre à César ce qui appartient à Jules et reconsidérer les retraites et donner un tant soit peu de considération à ces retraités qui se sont échinés pendant plus de trente-cinq ou quarante années, voire même plus, pour quela Républiquepuisse se perpétuer dans le temps et l’espace. Ils se sont sacrifiés, ils ont sacrifié leur jeunesse, ils ont usé leur santé pour que la nation algérienne puisse rester debout et ne plier devant aucun élément destructeur naturel ou humain. Pourquoi cette in considération ? Pourquoi ce déni ? On nous dit que la péréquation accordée àla CNRne lui permet pas de faire face à une augmentation conséquente des retraites mais où va la rente pétrolière ? Pourquoi ceux qui sont toujours en poste bénéficient d’augmentations faramineuses alors que les retraités ne bénéficient que de la miséreuse aumône de 4% accordée chaque année (Mois de Mai) et qui se fait désirer presque tout le temps. Ne pouvons-nous pas faire mieux en accordant beaucoup plus de considération à nos aînés, à ceux qui nous ont précédé et qui nous ont laissé une feuille de route que nous suivons et qui nous permet de pérenniser l’Etat Algérien dans le temps et d’avoir une administration et des instances qui n’ont rien à envier à celles des autres pays industrialisés, n’était-ce l’incompétence et la corruption qui ont tissé leur toile sur toute activité administrative ou économique du pays.

          Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste indépendant -


30/05/2011
0 Poster un commentaire

Kouboue par Melle BOUCHAKOR Izdihar

KKOUBOUE / par Izdihar Bouchakour



Culture : CAFÉ LITTÉRAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DE CHLEF
Présentation du nouveau roman d’Izdihar Bouchakour


Une présentation de Kouboue, le nouveau roman d’Izdihar Bouchakour, a eu lieu à la salle du café littéraire de la bibliothèque de la wilaya de Chlef. C'est le deuxième roman de cette romancière native de Chlef, passionnée de poésie et de littérature.
Elle est titulaire d'une licence de lettres arabes de l'université d'Alger. Elle a aussi écrit des pièces de théâtre pour enfants comme Un homme de l'espace jouée par la troupe théâtrale de la maison de jeunes de Chlef. Une autre pièce est en attente d'un producteur, elle s'intitule En route vers le sud. Son premier roman a été édité en 2006. Il porte le titre de Un voleur au royaume des hommes libres et a rencontré un relatif succès. Il retrace la tragédie de la décennie noire. Son nouvel ouvrage Kouboue, qui signifie «obscur», relate la souffrance d'un homme qui a vécu difficilement. L’histoire inspirée de faits réels débute avec le tremblement de terre de 1980 à El-Asnam. Le personnage principal y perd toute sa famille. Sa déliquescence mentale l'amène à vivre dans une tombe. Il recherche la solitude dans un cimetière. C'est ainsi qu'il se terre et entend tous les visiteurs venir se recueillir sur leurs morts. Dans le livre apparaissent des scènes d'ésotérisme. Le voyant dépenaillé et vivant dans un cimetière, les habitants de son village se le représentent comme un sorcier et viennent lui rendre visite pour qu'il leur trouve des solutions à leurs problèmes. Il se prend au jeu et devient le faiseur de miracles de toute la région. Cela ne va pas suffire à le sortir de son état d'abattement. Un évènement inattendu vient bouleverser sa vie. Wahid, c’est son nom, possède un terrain hérité de son grand-père. Un riche industriel qui a un projet de briqueterie pense que cette terre fera l'affaire. Il propose une fortune que Wahid accepte tout de suite. Ainsi, le héros de cette histoire inspirée de la réalité va voir l'avenir sous un autre angle. Il troque son habit de sorcier contre celui d'un commerçant, car il peut reprendre ses activités. Son état mental s'étant amélioré, il peut fonder un foyer et se socialiser. L'auteur à travers cette histoire veut nous délivrer un message, celui du matérialisme qui a pris le pas sur toutes les autres valeurs et une place prépondérante chez l'individu. En effet, Wahid se retrouve sans ressources après le tremblement de terre qui l'a rendu très vulnérable, car il a perdu sa famille, ses biens et sa maison. Cela affecte son psychisme. Il peine à se reconstruire. Le dénouement heureux montre à quel point l'argent peut aider à régler tous les problèmes et ouvrir beaucoup de portes. L'auteur insiste sur la perte de valeurs de notre société et sur l'importance qu'accordent encore beaucoup de familles à la sorcellerie. L'œuvre a reçu un bon accueil, car elle touche du doigt des problèmes qui suscitent de grands débats.
Medjdoub Ali



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/04/09/article.php?sid=115471&cid=16

 


28/05/2011
1 Poster un commentaire

2èmes Journées du Patrimoine Culturel Matériel et Immatériel "Recherche et Evaluation"

 

[LIBRE TRIBUNE]
2èmes journées du Patrimoine "Recherche et évaluation " Chlef

Posté par boudia2007 le 14/5/2011 9:05:00 (0 lectures) Articles du même auteur

Pour la deuxième édition des "journées du patrimoine matériel et immatériel, s'est tenu un colloque de quatre journées consécutives au Musée Abdelmadjid Meziane de Chlef sous la direction de Mr Berrebiha Amar, Directeur de la Culture et Mr Mahmoud Hasnaoui, directeur du musée de Chlef.
IDEOZ Magazine Touristique et Culturel ... Voyagez à votre mesure!

CULTURE A CHLEF EL ASNAM


2èmes  Journées du Patrimoine matériel et Immatériel

                    « Recherche et Valorisation »

 

Plusieurs délégations furent reçues par Mr Mahmoud Hasnaoui, directeur du Musée Abdelmadjid Meziane et Mohamed Boudia, écrivain et président du café littéraire de la bibliothèque de Wilaya « Mohamed Mahdi Chlef, et ce, à l’hôtel « El Wanchariss » au centre ville de Chlef.

Le 9 Mai 2011 à 9h.30, a vu l’inauguration de l’exposition de tableaux et de photos concernant les vestiges existant au niveau du territoire de la wilaya de Chlef.

 

 Ces deuxièmes journées du patrimoine au Musée Abdelmadjid Meziane de Chlef ont vu affluer différentes personnalités intellectuelles de la ville et de la région de Chlef ainsi que de plusieurs wilayas du pays, telles Bouira, Blida, Oran, Alger, Sétif, Mascara, etc.

L’ouverture de ces journées a été faite officiellement par Monsieur Berrebiha Amar, Directeur de la Culture à Chlef en présence de Monsieur Mahmoud Hasnaoui.Ils ont souhaité la bienvenue à tous les invités et participants à ces deuxièmes journées du Patrimoine Matériel et Immatériel sous le thème de « Recherche et Valorisation » - Ils n’ont pas manqué de souhaiter une pleine réussite à ce colloque afin de matérialiser l’action dans l’espace et le temps et en faire des journées nationales qui pourront regrouper toutes les wilayas du pays, ce qui permettrait un plus dans la vision de la recherche, de la préservation et de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel.

 

Ce fut ensuite au tour de Mr Hasnaoui Mahmoud de présenter le programme des 2èmes journées du patrimoine matériel et immatériel.

La première communication fut dévolue à Monsieur Mohamed Boudia, cadre de l’Education en retraite, écrivain et président du café littéraire,  dont le thème fut «  Recherche et Valorisation – Nouvelle méthodologie ». Il a surtout mis l’accent sur la nouvelle méthodologie de recherche et de valorisation de tout patrimoine matériel ou immatériel. Il a classifié le patrimoine en quatre grands chapitres :

1/- Les legs de l’antiquité

2/- Les legs autochtones ou amazigh

3/- Les legs arabo-musulmans et ottomans

4/- Les legs de la colonisation

Il a aussi mis l’accent sur la création d’un conseil de recherche et d’évaluation qui sera composé de chercheurs, d’archéologues, d’anthropologues, d’historiens et d’écrivains et hommes de lettres pour asseoir une politique de préservation par l’image, le son et l’écrit.

La communication suivante fut réservée à Mme Abdessemed Rekia, professeur à la faculté d’archéologie de l’Université d’Alger dont le thème est

-Préservation et restauration des éléments urbanistiques en Algérie comme exemple « Jardin de Djemila ». La conférencière a fait une communication très détaillée sur la méthode et les moyens utilisés dans la préservation d’objets en milieu naturel. Elle s’est aidée de photos et de croquis qui ont permis à l’assistance de suivre avec intérêt les différentes phases de la restauration.

Par la suite, dans la séance de l’après-midi de la journée du 9 Mai 2011, à 14 h, Madame Bounadja Djamila, conseillère culturelle auprès de la direction de Wilaya de la Culture d’Aïn Defla nous gratifia d’un sujet d’ordre général sur « Le Patrimoine ».

 

Prenant le pas, Le Docteur Ali Medjdoub, chirurgien-dentiste, écrivain et journaliste, nous transporta dans la légende de Mama Binette avec une conférence dont le thème fut « La mausolée de Mama Binette 

 

Ce fut au tour de Monsieur Abdelkader Guerine de nous présenter son dernier roman épique qui nous relate les péripéties d’un hameau sur les hauteurs du mont Dahra, exactement dans les Ouled Riah qui furent enfumés un certain Juin dans des grottes par le sinistre Pélissier sur ordre de Bugeaud. Son roman se veut un témoignage d’une époque de non-histoire, que le colonisateur a voulu effacer de la mémoire collective et en faire une page tabou. Son livre fait ressortir l’importance du « Goual » dans la société algérienne au moment de la colonisation.

Toujours, dans l’après-midi de cette journée, nous avons assisté à une communication de Mme Faïza Tahraoui de l’Institut d’Archéologie à la Faculté d’Alger dont le thème fut « Les bijoux d’argent, leur impact et leur significations dans la société algérienne ». Les dessins et les explications avancées par la conférencière donnèrent des ailes aux questionnements et débats qui suivirent la communication.

 

A 16 h, ce fut au tour de Melle Benzitoun Houria, professeur d’archéologie à l’Université d’Alger, d’avancer une communication sous le thème : «  Le patrimoine et sa conservation ». L’assistance ayant été subjuguée par la prestance et les mécanismes présentés par la conférencière, a transformé les débats en une série de congratulations pour cette dernière qui fut très émue de par cette marque de considération de la part d’hommes d’art et de lettres présents dans la salle.

Pour la journée du 10 Mai 2011, se sont suivis plusieurs maitres de conférences et conférenciers sur la tribune pour gaver l’assistance de communications aussi pertinentes les unes que les autres appuyés par des photos, des croquis et des dessins qui ont ajouté un plus à la compréhension de ces dernières.

 

Tout à fait en début de matinée, nous avons assisté à la conférence donnée par Monsieur Saïd Bouzrina, spécialiste dans les vestiges musulmans en Algérie au niveau du musée national des vestiges anciens dont le thème est : « Les mosquées de Ténès et leur genre urbanistique ». Le sujet étant très à la mode dans la région de Chlef, des débats fructueux et mêmes un peu houleux ont clôturé cette communication qui a apporté une certaine ambiance et une certaine dynamique dans les débats.

 

Mme Dhiab Nadia, chargée de la conservation au niveau de la Direction de la Culture de Mascara nous gratifié d’une conférence dont le thème fut : « Qu’est-ce que le patrimoine ? Sa place et son importance dans la société de proximité ?

Durant cette même journée du 10 Mai, à 10 h 30 ce fut au tour de Monsieur Abbas Kheireddine, chercheur au niveau du Musée National « Ahmed  Zabana » d’Oran de nous présenter sa communication dont le thème fut : « Entretien et restauration du patrimoine immobilier »

 

Pour terminer cette matinée, ce fut au tour de Monsieur Messika Mourad, conservateur du patrimoine au niveau de la direction de la culture de Blida avec son thème sur « Les lois organisationnelles pour la protection du patrimoine culturel ». Monsieur Messika nous retraça tout le cheminement de la loi et de la règlementation concernant la protection du patrimoine tant au niveau local, national et mondial, ce qui permit à l’assistance d’avoir une vue globale sur la question de la protection du patrimoine culturel.

 

Tout à fait en début d’après-midi, exactement à 14 h.30, nous avons pu assister à une conférence des plus intéressantes sur le plan de la cognition dont le thème nous fut présenté par Mme Zitouni Kheira, professeur d’archéologie dont le titre est : «  L’importance de l’étude de la frappe de la monnaie musulmane »

A 15h. Monsieur Chioune Abdennour, homme de théâtre et écrivain, nous a présenté une communication sur les habits traditionnels avec force de détails dans la région de Chlef et ses environs sans omettre de préciser que cela englobait même les régions limitrophes de la vallée du Chéliff.

 

A 15 h. 30, ce fut au tour de Monsieur Mohamed Dahmani, professeur doctorant à l’Université Hassiba Benbouali de Chlef, de se présenter à la tribune pour nous gratifier d’une communication importante dont le thème est : « L’encyclopédie des miracles du soufisme entre réalité et certitude ». Lors de cette communication, les avis étaient partagés et les débats furent très intéressants dans la mesure où tous les participants ont apporté un peu d’eau au moulin.

 

A 16 h. Monsieur Lebib Elhadj, professeur à l’université «  Ibn Khaldoun » de Tiaret nous a présenté une communication dont le thème fut : « La protection du patrimoine du point de vue législatif »

 

Monsieur Osmani Laâmri, (à gauche sur la photo), conservateur du patrimoine et chef de service au niveau de la direction de la culture de Sétif nous a présenté sa communication dont le thème est : « L’identité nationale à travers les éléments patrimoniaux ». Monsieur Laâmri a animé presque tous les débats qui se sont déroulés après chaque communication pour essayer de donner un plus et susciter les débats au sein de l’assistance.

 

Monsieur Ferrah Salah, (à gauche sur la photo), ingénieur urbaniste, chef d’un bureau d’études, Secrétaire Général de l’Association « Histoire et patrimoine de Bouira », nous a conviés à suivre avec lui une communication sous le thème de : « Impact des instruments d’urbanisme sur le patrimoine ». Son apport dans ce domaine a été bénéfique à tous les questionnements de l’assistance. Monsieur Ferrah Salah a toujours pris les devants de la scène en matière de débats et ses interventions ont été plus que pertinentes.

La journée du 10 Mai 2011 a été clôturée avec son intervention et les débats fructueux qui l’ont suivie.

https://static.blog4ever.com/2010/09/437651/big_artimage_437651_3403844_201105141958373.jpg

 

Monsieur Mahmoud Hasnaoui rappela à l’assistance que le lendemain, il y aurait une sortie sur le terrain, à savoir, la visite de la ville du « vieux Ténès » ou Tnès El H’dhar ainsi que le fort et le phare de Sidi Mérouane ainsi que le musée de la ville de Ténès.

 

Durant la sortie du 11 mai 2011 à Ténès, c’est Monsieur Zerrouki Mérouane, président de l’association de la mosquée de Sidi Maïza qui nous servira de guide dans la ville du Tnès-El-H’dhar.

 

Nous avons visité « Bordj El Ghoula » qui est en complète déperdition. Il faut que les instruments de conservation et restauration aillent de concert afin de préserver ce monument qui a tout son importance dans l’histoire de la région.

 

C’est un viaduc datant de l’époque coloniale et qui consiste en la voie ferrée qui reliait Ténès à  Orléansville (El-Asnam), Chlef actuellement.

 

Nous voyons au loin, la mosquée de Sidi Ahmed Bou Maïza du Vieux Ténès à laquelle nous nous apprêtons à lui rendre visite.

 

Nous avons visité la mosquée et l’intérieur de celle-ci ainsi que le mausolée de Sidi Belabbès et la tombe du saint Sidi Bou Maïza et sa femme enterrés à l’intérieur de la mosquée même.

 

Nous n’avons pas omis de visiter la mosquée de Lalla Aziza (Vieux Ténès) ainsi que la fontaine (tarie) qui se trouvait devant la mosquée et  qu’on appelait « El Djabia ». C’est notre ami Zerrouki Mérouane, qui nous a servi  de guide pour la visite des vestiges de Ténès El H’dhar. Il nous a reçus en son domicile et nous a gratifié d’une collation faite de m’semen, de café et de limonade pour tout le groupe de participants au colloque.

 

Après le déjeuner dans un restaurant de la «  Marina », nous avons pris un peu de repos avant de nous diriger vers le musée de Ténès Centre, c’est la ville phénicienne et européenne qui regorge d’éléments du patrimoine physique trouvé à Ténès et racontant l’histoire des peuplades ayant transité par ces lieux depuis des millénaires. 

 

Suivant les instructions des gardiens, il ne nous a pas été permis de photographier l’intérieur de la salle d’exposition du musée. Nous leur rendons grâce et les remercions de nous avoir reçus avec déférence.  

  

Avant de clôturer notre périple et notre randonnée, sur la route du retour, Monsieur Mahmoud Hasnaoui, nous a gratifiés de la visite du Mausolée de Sidi Maâmar Bou Moukohla, dans le village de « Cinq Palmiers » « khmess nakhlet ».

  

La journée du 12 Mai 2011 a été très intéressante car les quatre communications prévues furent réservées à un staff de la faculté des lettres de l’Université Hassiba Benbouali qui se compose comme suit :

Sur la photo ci-dessous de gauche à droite, au premier plan

1- Docteur Mohamed Guetarni, professeur à la faculté des langues à Ouled Farès

2- Docteur Mohamed Kassoul, chef de département des langues étrangères, faculté des langues étrangères à Ouled Farès

3- Mme Aït Saada Djamhouria, doyenne de la faculté des lettres à Ouled Farès.

4- Monsieur Mohamed Amokrane Aït Djida, professeur doctorant à l’université Hassiba Benbouali, faculté des lettres à Ouled Farès

 La première communication fut dévolue à Mme Ait Saada Djamhouria, doyenne de la faculté des lettres et dont le thème est : « Le rôle du meddah : Plaidoyer pour la préservation du patrimoine ». Cette communication à suscité l’engouement de l’assistance et les débats furent très fructueux de par les questionnements des membres présents dans la salle de conférence.

La deuxième conférence fut instruite par Monsieur Mohamed Guétarni, Docteur ès lettres, dont le thème fut « Le port de Ténès ». L’assistance, lors des débats s’est interrogée sur la qualité de cette infrastructure dans le domaine patrimonial et à laquelle a répondu avec pertinence, le docteur Guétarni, en situant cette infrastructure dans le temps et l’espace comme étant un vrai patrimoine au sens propre et étymologique du terme comme étant le poumon par lequel respire toute la région économiquement.

La troisième communication fut celle du Docteur ès lettres, Mohamed Kassoul dans son intervention sous le thème de : « L’oralité : Entre la rapsodie et le medh ». Plusieurs questions furent posées au conférencier qui s’est fait un devoir de répondre et d’argumenter ses explications dans le sens de l’objet de sa communication.

Monsieur Mohamed Amokrane Ait Djida fut le dernier à présenter son exposé comme il a bien voulu le nommer lui-même et portant sur « L’anthologie au service du patrimoine ». Il rappela à l’assistance qu’une cellule de réflexion et de recherche a été institué par Mme Ait Saada au niveau de la faculté des lettres pour l’écriture d’une anthologie de la région de Chlef. Il fit remarquer à l’assistance que le dernier livre de Monsieur Guerine Abdelkader a été le dernier document à être pris en compte au niveau de la cellule de recherche et dont le titre est : « La brûlure : Les enfumades de la Dahra »

Les débats furent assez fructueux car les sujets avancés sont tellement riches en anecdotes dans le creuset de notre patrimoine que tout un chacun a apporté sa petite contribution à l’enrichissement de notre patrimoine local et national.

Après le déjeuner, les participants furent conviés à une après-midi récréative avec la participation de l’école de musique andalouse « El Fen El Açil » dirigée par Yassine Bounadja.

  
Cette troupe de jeunes musiciens et chanteurs nous a gavés de « mouachahates » dignes de grands chanteurs. Nous leur souhaitons pleine réussite dans leur tâche et remercions Monsieur Bounadja Yassine pour cette représentation qui nous a transportés vers les temps anciens et vers une certaine période nostalgique de l’Andalousie.                                      

 
Monsieur Berrebiha Amar, Directeur de la Culture à Chlef a tenu à récompenser lui-même tous les participants à ce colloque qui s’est voulu un lien indéfectible entre toutes les potentialités algériennes sur l’étendue du territoire national.

  

Monsieur Hasnaoui Mahmoud, directeur du musée ainsi que Monsieur Berrebiha Amar, directeur de la culture à Chlef, se sont fait un honneur de récompenser personnellement tous les participants aux « 2èmes journées du patrimoine matériel et immatériel – « Recherche et valorisation » qui ont fait leur plein durant ces quatre journées pleines de conférences et de débats fructueux.

 

 

Tous les participants se sont félicités des recommandations qui ont été faites lors de la clôture de cet évènement combien riche en apport culturel dans presque tous ses aspects patrimoniaux.

  

Les participants ayant été récompensés pour leurs efforts, Monsieur Mahmoud Hasnaoui, ayant préparé avec une cellule de réflexion les recommandations du colloque qu’il a mis à la disposition de tous les participants et dont la teneur est la suivante :

 

 

Au regard des commodités pour le chercheur et dans le souci d’une formation continue pour la connaissance des nouvelles techniques et moyens de recherche, le 2ème colloque des journées du patrimoine matériel et immatériel recommande la simplification de moyens pour un sursaut qualitatif en matière de recherche scientifique en Algérie. Les différentes recommandations ont été portées à la connaissance de l’assistance :

  • Récompenser les jeunes chercheurs pour les inciter à embrasser  le domaine du patrimoine immatériel
  • Mettre en place un milieu favorable pour les chercheurs des autres wilayas dans le cadre de la recherche dans le territoire de la wilaya de Chlef.
  • Permettre la rencontre avec les chercheurs étrangers pour un meilleur échange des expériences et la mise en connaissance des nouvelles techniques en matière de recherche.
  • L’intégration de chercheurs algériens dans la nouvelle organisation de la recherche scientifique.
  • Insister sur la formation en archéologie et en histoire pour permettre l’accès à des postes supérieurs.
  • Introduire l’anthropologie dans le processus archéologique et historique
  • Protéger les sites archéologiques contre les éléments naturels et humains qui tendent à leur porter atteinte en faisant appel aux nouvelles méthodes scientifiques de préservation et de protection des sites (entretien et restauration) pour préserver sa valeur et sa forme historique.
  • Sensibiliser la société par des dépliants, des revues pour toucher toutes les couches de la société de même qu’il faut faire participer le monde de l’éducation pour une information qui mettra en évidence l’importance du patrimoine national car il représente l’identité nationale.
  • Editer une revue qui mettra en relief les activités de ces journées du patrimoine culturel de Chlef
  • Penser à organiser un colloque spécial pour l’histoire et le rôle du « Meddah » dans la plaine du Chéliff.

 

Tous les conférenciers se sont félicités pour la réussite de ce colloque qui fut empreint de beaucoup de sérieux et de disponibilité de tout un chacun et se sont donné rendez-vous pour le prochain colloque afin de le pérenniser dans le temps et permettre une meilleure participation et une meilleure collaboration dans la recherche tant du point de vue matériel qu’immatériel.

         Mohamed Boudia – Ecrivain Auteur- Chlef

 

 

 
 

 [ Modifier | EffacerNote: 0.00 (0 votes) - Merci de NOTER : Intéressant / Sans intérêt? -


14/05/2011
0 Poster un commentaire