CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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CAFE LITTERAIRE DU MERCREDI 17 DECEMBRE 2014

 CAFE LITTERAIRE DU MERCREDI 17 DECEMBRE 2014
 CAFE LITTERAIRE DU MERCREDI 17 DECEMBRE 2014          
Suite à une méprise malencontreuse, dans la programmation, le Dr Chamyl Boutaleb qui devait venir le mardi 16 décembre 2014 à 14h. 30, la séance du café littéraire a été reconduite au mercredi 17 décembre 2014 à 14h. 30 au niveau de l'amphithéâtre du Centre des Loisirs Scientifiques – Face à la salle de sport du POC « Chahid M'hamed Nasri » ex-cité LesVergers Chlef.
Le Dr Chamyl Boutaleb est venu accompagné de Hadj Meliani. Le comité d'accueil était composé des membres du bureau de l'association (Café Littéraire) et à leur tête, leur président. Le président de l'Association de Wilaya « Emir Abdelkader de Chlef, en la personne de M. Naas-Arabat Ali, était présent pour la réception du Dr Chamyl Boutaleb, de même que M. Hemaïdi Zourgui Mohamed, président de l'association « les amis du centre Larbi Tebessi », ami du café littéraire, qui a tenu à être présent à la réception du Président de la Fondation « Emir Abdelkader », en la personne du Dr Chamyl Boutaleb.
Le séance se tenant hors de la journée du café littéraire, l'assistance était peu nombreuse mais il y avait tous les membres du bureau de l'association ainsi que plusieurs journalistes. Le mercredi, les enseignants n'ont pu venir assister à la conférence qui se voulait un tremplin pour certaines vérités sur la vie de l'Emir Abdelkader El Hassani.


CAFE LITTERAIRE DU MERCREDI 17 DECEMBRE 2014
Le Dr Boutaleb devait commencer son allocution par des vérités qui crèvent les yeux pour essayer de donner à l'Emir Abdelkader la place qu'il mérite au sein de sa nation l'Algérie. Il devait insister sur le fait que l'émir Abdelkader était un homme exceptionnel en son genre. Pourquoi ? Pour tout un chacun, savoir que l'Emir a été plébiscité à l'âge de 24 ans aurait suffi à tout dénigreur pour comprendre la personnalité de l'Emir Abdelkader. Savoir que c'était un érudit et un théologien dès son très jeune âge, aurait également suffi au plus incrédule parmi les dénigreurs ! Savoir qu'il a conduit plus de 139 batailles et éconduits et avoir battu plusieurs dizaines de généraux et colonels de l'armée d'Afrique aurait suffit à tout incrédule pour reconnaître, la personnalité hautaine et sans failles de l'Emir Abdelkader El Hassani. Ses ennemis eux-mêmes le reconnaissent comme un grand stratège et un grand homme politique. Ce qui indigne le Dr Chamyl Boutaleb, c'est de savoir que nos écrivains, mêmes algériens, reprennent les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs européens dans la description de la vie de l'Emir Abdelkader El Hassani en disant des mensonges sur sa personne tels que la franc-maçonnerie, la reddition de l'émir face à Desmichels et Bugeaud – Le Dr Chamyl insistera surtout sur le parjure du 23 Décembre 1847 qui restera indélébile pour l'éternité car Napoléon III lui-même reconnut que ses prédécesseurs n'ont pas tenu leurs promesses devant un ennemi malheureux.


CAFE LITTERAIRE DU MERCREDI 17 DECEMBRE 2014
Le Dr Chamyl Boutaleb devait insister sur ce point afin que certaines vérités puissent voir le jour dans notre pays pour glorifier cette personnalité légendaire et historique à plus d'un titre. Il dira que l'Emir Abdelkader a été à l'aube de l'instauration d'un état moderne avec son armée, son drapeau et son sceau. Il a été reconnu par toutes les nations d'alors, à part quelques dirigeants français qui ne voulaient point admettre que l'émir Abdelkader avait signé avec eux un armistice et non une reddition en donnant l'exemple « solh el houdaïbia » qu'à signé le prophète, Mohamed (Alayhi Essalate wa Essalam) avec les Koraïchites. Il ne faut pas confondre « carottes et navets ». Entre un armistice et une reddition, la distance est telle qu'on ne peut la mesurer. Le conférencier insistera surtout sur le fait que les français n'ont pas eu l'audace de concrétiser l'armistice signé avec l'Emir Abdelkader. Ils ont détourné ce mot pour le remplacer par la reddition et au lieu de conduire l'émir à Akka en Palestine, ils ont bifurqué vers Toulon, pour trahir l'émir et l'emprisonner en France au Château d'Amboise pendant plusieurs années.


CAFE LITTERAIRE DU MERCREDI 17 DECEMBRE 2014Le Dr Chamyl Boutaleb devait dire : Si l'Emir Abdelkader s'était rendu et fait prisonnier, qu'avaient à voir les femmes et les nourrissons dans cette affaire pour avoir été emprisonnés avec lui pendant plusieurs années ? N'est-ce pas là la pure trahison des dirigeants français d'alors ? Comment se fait-il que Napoléon lui-même disait à l'Emir Abdelkader qu'il a été abusé par les dirigeants qui l'ont précédé et qu'il était l'ennemi malheureux, alors que nos écrivains disent qu'il a été l'ami de la France, c'est inconcevable ! C'est de l'utopie ! On ne peut être ami et ennemi en même temps, 
                                                                                  Mohamed Boudia
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Posté le mercredi 24 décembre 2014 16:29

 

 


24/12/2014
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CAFE LITTERAIRE DU 16 DECEMBRE 2014

 CAFE LITTERAIRE DU 16 DECEMBRE 2014
CAFE LITTERAIRE DU 16 DECEMBRE 2014
Ce mardi 16 décembre, ce devait être le Dr Chamyl Boutaleb qui devait donner une conférence dont le titre était « Le parjure du 23 Décembre 1847 – Vérités sur l'Emir Abdelkader ». Un contretemps a fait qu'elle n'a pas eu lieu ce jour. Il fut remplacé par le président du café littéraire qui donna une conférence relative au patrimoine culturel immatériel oral. Il devait dire que ce patrimoine est une transmission de nos ancêtres par le biais de l'oralité et qu'il fallait le conserver par l'écriture comme l'adage qui dit : « les paroles s'envolent, les écrits restent ». Il devait en outre parler de l'étude sociologique de ces adages et dictons dans la région de Chlef. Il essayera de mettre en valeur l'étude sociologiques de ces adages qui présente deux facettes : « le positivisme et le négativisme ». En effet, le conférencier devait souligner qu'après l'inquisition en Espagne, l'état d'esprit des musulmans était au plus bas et certains adages et dictons négatifs ont commencé à ce moment-là. Il donna plusieurs exemples de proverbes et dictons tant dans le style négatif comme « djibou fahem lah la kra » Donne-moi quelqu'un d'intelligent même s'il n'est pas instruit. Cela tend à dire par là que le dicton dénigre complètement l'instruction. Un autre adage négatif : « sal moudjareb wa la tsal tbib » Demande conseil à un usager et non point à un médecin. Un troisième pour mieux étoffer le négativisme ; « rezk slimane idjih fel frache ». Par ce dicton nous sommes en train de faire le prosélytisme de la fainéantise.


CAFE LITTERAIRE DU 16 DECEMBRE 2014
Il citera encore plusieurs adages référant au positivisme tels que : « wajh el khrouf maârouf » - « khalli elbir baghtahe » - ma tzaoudjou hatta tchebhou » - et plusieurs autres dictons que j'éviterais de citer pour ne pas donner l'occasion au lecteur de se délecter de ces quelques exemples qui sont risibles par moments mais combien empreints d'une certaine morale qui donne à l'auditeur, l'impression de vivre, par tous les temps et périodes, l'impact de ces adages populaires. Le conférencier donnera plusieurs exemples d'historiettes pour expliquer le sens de certains de ces adages. L'assistance fut émerveillée par le nombre de dictons bien que le conférencier n'ait pas cité tous les adages en sa possession pour laisser le loisir à l'auditeur de chercher lui-même les adages dans son milieu proche.
Le conférencier axera son explication, surtout sur la morale qui se dégage de chaque dicton ou adage populaire. A la question que c'est un terrain battu que l'écriture de ces adages, le conférencier dira : « Ce n'est point la même chose, ce que j'ai fait, c'est une étude psychosociologique de ces adage et non point le listing de ces derniers. D'un autre côté, ces adages ont été écrits presque en trois langues : en arabe, en français, en lettres latines avec consonance dialectale avec l'explication de chacun de ces adages, étoffés par moments par des historiettes relatant les faits afférents à ces adages.
Mme Henni Zourgui Fatima devait nous conter, non point une histoire de science-fiction comme elle nous en a donné lecture par le passé mais elle a voulu lancer un message aux jeunes pour qu'ils fassent attention à ce qu'on leur propose tant dans le facebook, dans les musiques ainsi que dans les revues et films car il y a là-dessous un matraquage publicitaire émanant de cercles occultes dirigés par des services secrets tels la CIA et le MOSSAD pour dévergonder les jeunes musulmans et les amener à dénigrer leur essence propre. Le président du café littéraire devait donner l'exemple de la destruction des tours jumelles qui n'est qu'une machination des services occultes dirigés par les initiés dans la magie noire, la numérologie et la cabbale juive. Melle Latifa, dans son intervention, devait mettre en garde notre jeunesse contre les messages publicitaires intempestifs qui ne reflètent en rien nos us et coutumes et qui tendent à dévoyer notre jeunesse pour mieux l'assimiler et l'asservir et la contrôler pour créer des discordes au sein de nos sociétés amazigho-arabo-musulmanes.
                                                                     Mohamed Boudia


24/12/2014
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UN NOUVEAU ROMAN DEDJILALI BENCHEIKH "NINA SUR MA ROUTE"

 

Djilali Bencheikh, écrivain, vient de publier un nouveau roman à Paris chez les éditions Zellige, tenues par Henri Tavernier, un ancien VRP de Gallimard. Ce roman se veut un halte dans la vie de l’auteur comme ça été le cas pour son dernier roman « Beyrouth, canicule », précédé lui aussi par « Tes yeux bleus occupent mes pensées ». Plusieurs autres nouvelles ont été éditées avant ces trois romans. Djilali Bencheikh a été chroniqueur culturel à Radio Orient à Paris pendant plusieurs années. Ce roman est l’esquisse d’une partie de la vie de l’auteur, peut-être, et se veut un témoignage d’une jeunesse naïve mais d’une éducation exemplaire. Attendons de lire ce roman pour en juger – Bonne lecture à tous –

                                       Mohamed Boudia


14/12/2014
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Mme LEÏLA ASLAOUI hôte du Café Littéraire de Chlef -

Le café littéraire de Chlef sera l’hôte de son Excellence, Mme Leïla Aslaoui qui donnera une conférence sous le thème de : « Le pouvoir de la justice ou la justice du pouvoir » et ce, le Mardi 09 Décembre 2014 à 14 h. 3O au Centre des Loisirs Scientifiques – Face à la salle de sport du POC « chahid M’hamed Nasri » à Chlef –

L’INVITATION EST GENERALE

           Bienvenue à tous !


24/11/2014
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CAFE LITTERAIRE DU 18 NOVEMBRE 2014 ANIME PAR A.BENDAMECHE

CAFE LITTERAIRE DU 18 NOVEMBRE 2014 ANIME PAR LE Pr ABDELKADER BENDAMECHE

              CAFE LITTERAIRE DU 18 NOVEMBRE 2014

CAFE LITTERAIRE DU 18 NOVEMBRE 2014 ANIME ABDELKADER BENDAME 005

Le café littéraire de Chlef ne déroge pas à ses habitudes culturelles qui donnent à la ville de Chlef, l’oxygène nécessaire à la valorisation de la culture dans toute la région du Dahra et de l’Ouarsenis. Pour cette semaine  du Mardi 18 Novembre 2014, il a reçu le célèbre chanteur et musicien, écrivain et président du conseil national des arts et des lettres, M. Abdelkader Bendamèche qui a bien voulu honorer de sa présence cet espace culturel qu’est le café littéraire de Chlef sis au Centre des Loisirs Scientifiques (face à la salle de sport POC « chahid M’hamed Nasri – Ex-cité les Vergers).

CAFE LITTERAIRE DU 18 NOVEMBRE 2014 ANIME ABDELKADER BENDAME 014

La simplicité de l’homme et sa modestie n’a d’égale que son dévouement pour la culture et la recherche historique et artistique des figures de la région du Dahra qui est son terroir. Après plusieurs publications (coffrets de la chanson chaabi) plusieurs livres concernant la musique et les artistes dont le dernier fut la vie et l’œuvre de Cheikh H’sissen (rahimahou Allah), voilà-t-il que notre érudit a tenté l’œuvre du siècle dans la recherche concernant la vie et l’œuvre de Sidi Lakhdar Benkhlouf, saint parmi les saints, homme de culture et moudjahid contre l’invasion des espagnols à Mostaganem.

CAFE LITTERAIRE DU 18 NOVEMBRE 2014 ANIME ABDELKADER BENDAME 028

Le conférencier en la personne de M. Bendamèche Abdelkader est revenu sur l’histoire pour situer l’homme dans le contexte historique avant de parler des ses œuvres poétiques dans le Melhoun. Il dira en effet, Sidi Lakhdar Benkhlouf, le prince des poètes du Melhoun est né à la fin du 8ème siècle de l’Hégire, (15ème siècle de l’ère chrétienne). D’après ses écrits mêmes, il s’est éteint à l’âge de 125 ans et six mois (cité dans un poème épique de sa composition), au début du 17ème siècle. Il est le fils d’Abdellah Benkhlouf et de Koulla El Yacoubya. Il fut le père d’une fille et de quatre garçons (Hafsa, Ahmed, Belkacem, Elhabib et Mohamed). La date du 28 Août 1558 (12 Dhu El Qaada 965) marquera la vie du poète et restera indélébile pour l’éternité, jour où il participa en tant que guerrier à la bataille de Mazaghran contre les espagnols et à leur tête, le comte d’Alcaudéte, gouverneur espagnol d’Oran où ce dernier trouva la mort. L’armée algérienne remporta cette victoire et fit prisonnier son fils le comte Don Martin lors de cette grande bataille dont il écrira un poème épique relatant cette victoire et qu’il appela « Kassat Mezeghren ». Nous pouvons dire que la poésie populaire dite « Echi’îr Elmelhoun » a pris naissance au 16ème siècle avec cet éminent poète que tout le monde nomme le prince des poètes. Ce genre de poésie a été enrichi par d’autres poètes qui l’ont suivi tels que Saïd Benabdellah El Mandaci, Abou Farès Abdelaziz El Meghraoui que par le poète et moraliste Cheikh Abderrahmane El Medjdoub. Cette poésie prend naissance dans la période antéislamique qui se voulait beaucoup plus orale qu’écrite avec les paroles de Dhu El Isba El Adouani dans ses poèmes épiques racontant les exploits des batailles auxquelles il prenait part.

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Lorsqu’il effectua son premier pélerinage vers le saint Sidi Boumédiène El Ghaouti à Tlemcen, c’est là que sa spiritualité prend forme d’où il s’imprégna du soufisme par lequel il obtint la grâce tant attendue de Kotb Sidi Boumédiène El Ghaouti.

 

Sidi Lakhdar Benkhlouf a eu une enfance perturbée de par les déplacements de sa famille dans tout le Dahra par le fait des hostilités entre sa tribu et le pouvoir d’antan. On peut dire qu’il a été, le poète, le sociologue et l’historien de son temps par ses poèmes épiques et prédictions. C’est un saint qui est très vénéré actuellement et visité par des milliers de gens venant de tous les coins du pays.

CAFE LITTERAIRE DU 18 NOVEMBRE 2014 ANIME ABDELKADER BENDAME 024

Un festival est organisé en son honneur chaque année dans la ville qui porte actuellement son nom (anciennement Lapassy) sur les hauteurs du Dahra où se trouve son mausolée et décrété depuis 2012, Festival National du Melhoun par le Ministère de la Culture.

L’insolite, c’est ce palmier qui se dresse d’une façon inhabituelle à côté de son mausolée et dont il a cité sa présence dans l’un de ses poèmes « El Ouafat » qui commence ainsi « Ennakhla el mseoussa talkah men baâd elibousse – hdaha ikoune kabri ya mouslimine » C’était son vœu et ce palmier existe jusqu’à nos jours et les visiteurs sont reçus devant cet arbre qui défie le temps et la pesanteur en même temps.

Presque tous les chanteurs se sont inspiré de ses poèmes, tant dans le chaabi que dans le bédoui.

Nous pouvons dire que son épopée et son œuvre ont été une source intarissable en matière d’histoire de la région.

Les débats furent très fructueux et le conférencier n’a pas lésiné sur moult explications à l’assistance pour donner toute la mesure à la personnalité de Sidi Lakhdar Benkhlouf. Le chanteur de chaabi Djamel Megharia ainsi que Hemaïdi Zourgui Mohamed, président de l’association des Amis du Centre Larbi Tebessi, ont tenu à être présents à cette manifestation culturelle. Nous remercions ce dernier pour sa collaboration franche et son aide matérielle qui fait honneur à son rang.

                                                                             Mohamed Boudia


18/11/2014
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