CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CAFE LITTERAIRE DU 12 FEVRIER 2013

CAFE LITTERAIRE DU 12 FEVRIER 2013

 

Le café littéraire de Chlef ne désemplit pas et ses adeptes sont toujours présents pour apporter leur contribution et participer pleinement aux débats qui suivent chaque conférence ou communication.

Pour ce mardi 12 Février 2013, le café littéraire a été honoré par la présence du Dr Mohamed Guetarni, Professeur de Lettres Françaises à l’Université Hassiba Benbouali à Ouled Farès pour nous donner une conférence dont le thème est d’actualité sous le titre de : « Le statut de la femme musulmane : Sujet actif ou consommation……… « Jetable » ?

 

 

Figure 1-  de G. à D.   Dr Med Guetarni  et Saâdoune Bouabdellah, notre poète du melhoun

 

Le conférencier traça le statut de la femme musulmane dans toutes les communautés en insistant sur le fait que la femme a été libérée par l’avènement de l’Islam mais que les musulmans n’ont pas su lui redonner son vrai statut de femme libre actuellement. Il n’a pas omis de faire remarquer à l’assistance que la femme est avant tout notre mère, notre sœur, notre épouse ou notre fille, alors redonnons-lui toutes ses chances de pouvoir s’épanouir et donner un plus à la société dans laquelle elle se meut. Il insistera sur le fait que la femme est actuellement aux postes les plus élevés dans la hiérarchie sociale dans le monde alors que dans les pays musulmans (certains) elle n’a même pas le droit de voter et de donner son avis sur la gestion du pays. Mr Guetarni fera appel à toutes ses réminiscences pour rapporter les différentes phases par lesquelles à transité la femme dans le monde pour pouvoir prétendre à la place qu’elle occupe actuellement dans les sociétés dites développées. Plusieurs intervenants ont pris part aux débats en soulevant certains problèmes dus aux pensées rétrogrades des certains hommes qui portent atteinte aux droits légitimes de la femme en la frappant et en la séquestrant n’en faisant qu’une « poule pondeuse » (je m’excuse l’expression) alors que dans certaines sociétés, elle le premier ministre, l’ingénieur, la doctoresse, l’aviateur, et j’en passe. Elle a occupé tous les postes même ceux réservés à la gente masculine. L’intervention du Dr Aît Saada Maâmar, psychologue, a été des plus pertinentes quant aux cas qu’il reçoit quotidiennement dans son association qui s’occupe des femmes et enfants en difficulté. Quant au Dr Medjdoub Ali, il fera remarquer que la femme est un être humain à part entière et qu’il faut que la société change de mentalité pour lui redonner entièrement sa place, non point seulement comme génitrice mais comme un partenaire de l’homme et sans elle, la société n’existerait plus.

 

 Les débats furent très fructueux et toute l’assistance a participé pleinement à ces derniers et chacun a donné son avis et sa vision de choses dans la société. Il y a une jeune étudiante qui a demandé la parole pour fustiger plus ou moins l’assistance en avançant qu’on est en train de trop élever la femme algérienne sur un piédestal en lui rabâchant qu’elle est libre et l’égal de l’homme alors que dans la réalité, elle reste toujours prisonnière de certaines mentalités rétrogrades, alors ne la poussant pas à l’extrême sinon elle se retrouvera en incompatibilité avec la société dans laquelle elle vit. Mr Guetarni devait lui répondre en ce sens : Ce que je dis, c’est la femme musulmane, qu’elle soit en Algérie ou ailleurs doit être elle-même sans pour cela singer les femmes occidentales. Pour évoluer, elle devrait prendre chez les autres femmes seulement ce qui est bon pour elle en tant que femme musulmane. Elle ne peut pas être la copie conforme de la femme européenne dont les us et coutumes diffèrent totalement des siennes.

Le sujet étant trop vaste et nécessiterait, peut-être et pour sûr, plusieurs conférences et le temps est notre ennemi et il faut bien terminer car toute chose a une fin.

Mr Boudia Mohamed, en tant que président du café littéraire, clôtura la séance en donnant rendez-vous à l’assistance le Mardi suivant, c’est-à-dire, le 22 Février 2013 où Mme Aït Saada El Djamhouria, doyenne de la faculté de lettres de l’université « Hassiba Benbouali » à Ouled Farès, nous reviendra avec une conférence sur le thème « Les femmes chahidates de la région d’El Asnam »

 

                              Mohamed Boudia – Ecrivain – Auteur – El Asnam

 

 

 



16/02/2013
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 45 autres membres