L'université « Hassiba Benbouali » par le biais de Monsieur Amiche Mohamed ainsi que le Chef du département de la langue française, Monsieur Mohamed Kassoul, assisté de Mme Slimani et de Monsieur Aït Djida Mokrane ont tenu à inviter Messieurs Mohamed Boudia, cadre de l'enseignement en retraite et écrivain, Monsieur Ali Medjdoub, Journaliste, écrivain et poète ainsi que Monsieur Guérine Abdelkader, professeur d'anglais et poète d'expression française, pour une communication le jour de « Yaoum El Ilm » dont le thème est « Poésie et Fiction ».
L'UNIVERSITÉ « HASSIBA BENBOUALI » ET LA JOURNEE DE LA SCIENCE « YAOUM EL ILM » L'université « Hassiba Benbouali » par le biais de Monsieur Amiche Larbi, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines ainsi que le Chef du département de la langue française, Monsieur Mohamed Kassoul, assisté de Mme Slimani et de Monsieur Aït Djida Mokrane ont tenu à inviter Messieurs Mohamed Boudia, cadre de l'enseignement en retraite et écrivain, Monsieur Ali Medjdoub, Journaliste, écrivain et poète ainsi que Monsieur Guérine Abdelkader, professeur d'anglais et poète d'expression française, pour une communication le jour de « Yaoum El Ilm » dont le thème est « Poésie et Fiction ».Monsieur Belhanafi Ali et Monsieur Guétarni, enseignants dans le département de Français de l'université Hassiba Benbouali, ont tenu eux aussi à rehausser de leur présence, cette manifestation culturelle et historique qu'est « Yaoum El Ilm », ainsi que plusieurs autres enseignants de la même université.Plusieurs personnalités et écrivains ont été invités à cette occasion et ont assisté à cette réunion combien bénéfique à nos étudiants de l'Université Hassiba Benbouali – département de langue française – Ouled Farès – Chlef – Algérie. Je citerais parmi eux quelques-uns : Monsieur Métmati Djilali, Directeur de CEM en retraite, Monsieur Hartani Abdelkader, Directeur d'Ecole en retraite, Monsieur Chioune Abdennour, spécialiste du théâtre de la marionnette et écrivain, Monsieur Berrah Laïd, ex-officier de la protection civile et ami du cercle culturel de la bibliothèque de wilaya de Chlef.Après avoir souhaité la bienvenue à toute l'assistance, Monsieur Mohamed Kassoul a tenu à les remercier pour avoir rehaussé de leur présence, cette humble manifestation culturelle à plus d'un titre et après un bref historique relatif à la commémoration du 29ème anniversaire de la mort de Cheikh Abdelhamid Ibn Badis, Uléma et l'un des principaux fondateurs du réformisme musulman en Algérie, passa la parole à Monsieur Mohamed Boudia qui nous gratifia d'un exposé sur la vie et l'œuvre d'Abdelhamid Ibn Badis. Le communicant n'a pas omis de citer les Ulémas les plus en vue dans le parcours du réformisme musulman en Algérie au début du 20ème siècle.Abdelhamid Ben Badis est né le 4 Décembre 1889 à Constantine. Il est décédé le 16 Avril 1940 dans la même ville. C'est l'un de plus grands réformistes musulmans du vingtième siècle. Il créa le journal « El Chihab » où il put étaler ses idées réformistes jusqu'à sa mort.Il appartenait à une famille de petite bourgeoisie à Constantine. Il revendiquait son appartenance berbère aux Zirides qui est une dynastie musulmane du Xe Siècle fondée par Bologhine Ziri.L'association des oulémas musulmans algériens fut fondée par lui en 1931. Il avait créé le magazine mensuel « El Chihab » depuis 1925 dans lequel il véhiculait ses pensées réformistes et ce, jusqu'à sa mort en 1940.Ben Badis a grandi dans un milieu pieux où il a pu apprendre le Coran à l'âge de 13 ans. Ses parents le placèrent sous le préceptorat de Hamdân Lounissi qui marqua la jeunesse d'Abdelhamid Ben Badis dont il n'oublia jamais les conseils qu'il lui prodiguait pour sa formation et j'en citerais le plus élogieux : « Apprends la science pour la science et non pour le devoir ». En tant que disciple dévoué à son maitre, Ben Badis tint sa promesse qu'il avait faite à son maître de ne jamais être fonctionnaire pour le compte de la France coloniale.En 1908, pour l'amour de la science, il décida d'aller à Tunis à l'Université « Zitouna » pour parfaire son enseignement. Zitouna était un grand centre de culture et de science en ce temps-là. Il fut beaucoup influencé par ses maîtres à la Zitouna tels Cheikh Mohamed El Nakhli qui enracina en lui la méthode de la réforme de même que Cheikh Mohamed El Taher Ben Achour qui lui inculqua l'amour de la langue arabe. Cheikh Al Bachir Al Safer poussa Ben Badis à essayer de trouver les moyens pour repousser le colonialisme dans ses antres et délivrer ses compatriotes du joug de ce dernier.Dès son retour de Tunis, il commença à enseigner au Djama'e El Kabir (Grande Mosquée) de Constantine. Mais ceux qui s'opposaient au réformisme musulman lui firent obstacle et il dut s'éxiler encore une fois au Moyen-Orient.Après avoir accompli le pèlerinage à la Mecque, il resta plus de trois mois à enseigner au Masjid Ennabaoui Echarif (La Sainte Mosquée du Prophète) à Médine. Il y rencontra Cheikh El Bachir El Ibrahimi, un autre réformiste musulman algérien. Après avoir longuement discuté de la réforme avec ce dernier et sur conseil de leur ami Cheikh Hussein Ahmed El Hindi, il retourna en Algérie où l'on avait le plus besoin d'eux et de leur réforme.Sur le chemin du retour, Ben Badis visita la Syrie et l'Egypte où il rencontra plusieurs hommes de science, de littérature et de culture dans la Mosquée d' « El Azhar ».Ben Badis retourna en Algérie en 1913, à Constantine où il commença par donner des cours aux petits puis aux grands. C'est là que commença à germer dans son esprit la création de l'Association des Oulémas Musulmans Algériens Mais ce n'est qu'en 1931 que les circonstances lui permirent sa création avec quelques-uns de ses confrères oulémas.En 1936, il participe à la création du Congrès Musulman Algérien (CMA) mais ce dernier fut disloqué en 1937 de par certaines divergences d'opinions. Il revint la même année à la tête de l'Association des Oulémas. Son combat était de porter assistance à ceux qui subissaient le joug du colonialisme et la dénonciation des pratiques antisémites et racistes par les occupants.En 1939, il fonde le premier club de foot-ball à Constantine (Mouloudia Ouloum de Constantine) (MOC).Le 16 Avril 1940, Abdelhamid Ben Badis meurt dans sa ville natale Constantine. Plus de 20.000 personnes ont assisté aux obsèques qui prirent l'aspect d'une grande manifestation anticoloniale.L'association des Oulémas Musulmans Algériens comptait les noms parmi les plus grands réformistes d'alors, en l'occurrence, Ben Badis, Taïeb El Okbi, Mebarek El Mili, Mohamed El Bachir El Ibrahimi, Larbi Tébessi et Fodil El Ouartilani et bien d'autres.TAYEB EL OKBI était un âlem algérien, membre de l'Association des oulémas musulmans algériens.Né en 1889 à Biskra, il émigre à l'âge de cinq ans avec sa famille au Hedjaz en Arabie saoudite. Il passe alors de la ville de Médine à La Mecque. Il y grandit et fit des études très poussées en théologie. Devenu grand lettré, il se lança dans la prédication et le journalisme. MOBARAK EL MILI 1-Naissance et jeunesse Moubarak Mohamed ben Moubarak, appelé el Mili en référence à EL MILIA, son lieu de naissance, naquit le 26 mai 1898. Il effectua ses études primaires dans sa ville natale puis se rendit à Tunis pour poursuivre ses études à la mosquée Zitouna où il obtint le diplôme "et-tataou'e". A son retour en Algérie, il s'adonna à l'enseignement et l'écriture d'articles dans les journaux ainsi qu'à la prédication et l'orientation. 2- Activité réformiste Cheikh Moubarak el Mili fut l'un des réformistes qui s'intéressèrent à la diffusion du savoir dans les milieux populaires algériens à travers la création d'écoles et la prédication ainsi qu'à l'instruction de la femme afin de la protéger sur le plan des moral considérant que le danger réside dans l'ignorance de la femme. MOHAMED ELBACHIR EL IBRAHIMI ou Bachir el Ibrahimi (né en 1889 dans la Wilaya de Bordj-Bou-Arreridj et mort en 1965) est un écrivain algérien. Il est l'un des fondateurs de l'association des oulémas musulmans algériens. Mohamed El Aid AlKhalifa avait dit que l'Algérie avait enfanté des hommes de grande valeur tels Ben Badis, El Okbi, Bachir El Ibrahimi, El Mili, Larbi Tébessi et bien d'autres encore.LARBI TEBESSI/De son vrai nom El Djedri Ferhat Ben Mebarek Ben Belkacem – Sa mère Mme Djedri Ferhat Yamina bent Abid. Il est né en 1891 – 1308 au douar Stouhe dans la commune de Akla, Daïra Echari'â qui est située dans le Sud-Ouest de la Wilaya et de la ville de Tébessa. Il était connu dans les registres de l'état-civil de la colonisation sous le nom de Djedri ou Ferhat mais il était surtout connu sous le pseudonyme de Larbi Tébessi. Il était enfant unique chez ses parents.FODHIL EL OUARTILANI (1900-1959), était un grand penseur musulman, membre de l'Association des oulémas musulmans algériens, militant anti-colonialiste, il a aussi lutté pour l'indépendance de l'Algérie. Il est né le 6 février 1900 dans le village d'Anou de la commune de Beni Ouartilane (dans l'actuel wilaya de Sétif) en petite Kabylie, et est décédé le 12 mars 1959 en Turquie. En 1987, pour le vingt-huitième anniversaire de sa mort, sa dépouille a été transférée dans sa ville natale.Après avoir remercié Monsieur Boudia pour son intervention, Monsieur Kassoul passa la parole à Monsieur Ali Médjdoub qui nous gratifia de la lecture de plusieurs de ses poèmes avec un choix bien organisé se voulant le reflet de l'auteur, de sa poésie et de ses aspirations propres. Ses recueils et ses romans : « Coloribus » - « Le poète se cache pour scanner » -« Les quatrains de Abderrahmane Medjdoub » - « Le tisonnier de l'algarade »- « Cherche maman désesperément » - « Versum (poésie) » - « Oasis » (poésie).La parole fut ensuite donnée à Monsieur Abdelkader Guérine poète qui nous a gratifié de plusieurs de ses poèmes et a présenté ses quatre recueils de poésie (-« La fumée dans le vent » - Dar El Gharb – Editions - 2008-« L'ombre de l'eau » - Dar El Gharb –Editions – 2008-« La cueillette des épines » - Dar El Gharb – Edtions – 2009 -« La rosée du soleil » - Dar El Gharb- Editions – 2009 -« Le ballet des feuilles mortes »- Oasis des Artistes- France – 2009 (en phase d'édition) -« Les braises fraiches » (En cours d'Edition – Union des Ecrivains Algériens).La parole fut redonnée à Monsieur Boudia par Monsieur Kassoul Chef du département de Français à l'Université « Hassiba Benbouali » à Ouled Farès, pour nous présenter ses œuvres (romans) de science-fiction. Bibliographie : ROMANS = « Manar, l'enfant de l'espace » Chez Edilivre Editions APARIS - « Rapt au Sahara » Chez Edilivre Editions APARIS - « Délit de fuite » chez Le Manuscrit Editions - « Algérie, mon histoire » chez Simpleedition - « Mémoires de Mohamed Attaf » chez The Book Edition - « La cage et l'envol » chez Edilivre Editions APARIS - « La conque de Vénus – Ouad'â et ses sept frères » Chez The Book Edition - « Un meurtre pour alibi » chez The Book Edition - « Mon père, cet être exceptionnel » chez The Book Edition - « La Sicile en proie aux OVNI – ATLANTIS » chez The Book Edition - « Réflexions sur l'éducation en Algérie » chez The Book Edition - « Le Trésor de Karoune » chez The Book Edition - « l'évasion spectaculaire » doit sortir incessamment aux éditions « Le Manuscrit » - « Un volcan au cœur de la ville – Planétarius, terre d'asile » doit sortir prochainement de sous les presses des « Editions Classiques »Monsieur Boudia, après avoir présenté ses romans par des résumés succints laissa libre cours à une série de questions-réponses initiée par Mohamed Kassoul. Cette dernière a vu l'intervention accrue et pertinente de Mme Slimani, Monsieur Guétarni, Monsieur Belhanafi, Monsieur Aït-Djida Mokrane, adjoint du chef de département du français (professeurs à l'université) ainsi que de leurs élèves présents dans la salle de conférence. Plusieurs questions d'ordre technique concernant l'écriture du roman, le lectorat, les différentes formes de poésies, l'esthétique et le fond du roman en lui-même. Tous les intervenants ont été à juste titre, gratifiés par des réponses claires de la part des communicants de cette journée de la science (Yaoum El Ilm). Même certains invités, tels Monsieur Hartani, Monsieur Berrah, Monsieur Metmati ainsi que Monsieur Chioune ont participé par leur présence effective et leurs interventions tout au long de cette manifestation culturelle.L'entrain avec lequel s'est déroulée cette manifestation n'avait d'égal que la soif d'apprendre de la part des élèves du département de Français de l'Université « Hassiba Benbouali » d'Ouled Farès dans la wilaya de Chlef (Algérie).Monsieur Kassoul Mohamed, chef du département de français a clôturé cette manifestation culturelle en remerciant toute l'assistance et émit l'espoir que les communicants puissent rester en liaison avec l'université et c'était le même vœu de Monsieur Amiche Mohamed, Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines qui n'a pas tari d'éloges pour les communicants. Mohamed Boudia - Journaliste citoyen avec Esprits Libres Magazine (one line) |