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Le docteur Ait Djida Mokrane, enseignant universitaire dans le département des langues (français) au niveau de la faculté des Langues – Université Hassiba Benbouali – Ouled Farés – CHLEF a donné une conférence sur le thème « Le statut de l’intellectuel ».
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Le docteur Ait Djida Mokrane, enseignant universitaire dans le département des langues (français) au niveau de la faculté des Langues – Université Hassiba Benbouali – Ouled Farès – CHLEF a donné une conférence sur le thème « statut de l’intellectuel ». La conférence débuta à 14 heures 30, ce mardi 22 Décembre 2009 à la Bibliothèque de Wilaya de Chlef, par la présentation du conférencier par Monsieur Mohamed Boudia, président du « Café Littéraire » qui donna ensuite la parole à Monsieur Ait-Djida Mokrane qui entra de plain-pied dans le thème de la conférence après avoir souhaité la bienvenue à tous les invités présents. Monsieur Ait-Djida commença par donner une définition du mot « intellectuel » dans son étymologie propre et de voir par la suite les différentes significations et tendances de ce mot, ce qu’il implique, dit-il, pour la personne qui serait considérée comme telle. Il met par la suite, l’accent sur les différentes significations du qualificatif d’intellectuel en notant que « être instruit ne signifie nullement être intellectuel ». On peut être savant dans son domaine propre et ne point être un intellectuel. Dans ce contexte, l’intellectuel prend un engagement par « le pour » ou le « contre » dans tous les domaines de la vie sociale. Son abstention de participer à telle ou telle autre manifestation de la vie civile et politique du pays est une sorte d’engagement. Pour étayer son exemple, il donna à l’assistance le proverbe « qui ne dit mot consent » ou « les silences sont lourds de sens ». Donc, en partant de cette constatation, l’individu a le loisir d’être pour ou contre telle ou telle autre chose par le simple fait de s’abstenir d’en parler ou d’y participer. Monsieur Ait-Djida donna des exemples à n’en plus vouloir en faisant allusion à certains écrivains contemporains tels Albert Camus qui avait pris une position contre l’indépendance de l’Algérie, dans un forum littéraire mondial en disant « si j’avais à choisir, je choisirais ma mère (la France), Jean Jacques Rousseau, Jean-Paul Sartre et autres pour étayer sa communication sur le Statut de l’intellectuel. Ces prises de position pour un évènement donné dénotent de l’engagement de l’intellectuel dans la vie de tous les jours. Il tint à préciser qu’il ne faut point entendre par Statut les règles qui régissent l’intellectuel et sa place dans le contexte social, mais plutôt voir sa définition étymologique et ses prises de position vis-à-vis de la vie politique et sociale d’un point de vue national ou universel en donnant comme exemple frappant « l’Affaire Dreyfus » et la condamnation de Dreyfus par un tribunal militaire pour trahison et espionnage au profit de l’ennemi, où les avis étaient partagés presque à 50/50 et où Jean-Paul Sartre prit position en demandant au Tribunal et aux jurés qu’il ne faut point considérer l’état de fait que Dreyfus était juif pour rendre le verdict. Tout au long du procès, les avis étaient partagés mais Dreyfus fut quand même condamné pour trahison et il ne fut réhabilité que ces dernières années. Monsieur Ait-Djida Mokrane a donné cet exemple pour bien montrer l’engagement de l’intellectuel dans une situation donnée. Monsieur Ait-Djida Mokrane a décortiqué son sujet en donnant des précisions très pertinentes quant au statut de l’intellectuel en Algérie et dans le monde. Il faut reconnaitre que le conférencier maitrisait bien son sujet et donna à l’assistance un goût prononcé au débat qui s’en suivit. En effet, les interventions se sont faites en cascade par les participants à cette conférence qui y allèrent, chacun dans ses propres convictions, jusqu’au fin fond du problème, c’est-à-dire, le statut de l’écrivain, du romancier, du savant etc.… Un savant ou un écrivain n’est pas forcément un intellectuel comme on pourrait l’entendre dans la définition étymologique du terme. Le conférencier, après avoir répondu aux différentes remarques faites par l’assistance et après avoir donné tous les éclaircissements quant au sujet communiqué, remercia l’assistance pour sa participation effective au débat qui a suivi la conférence. Monsieur Mohamed Boudia, après avoir remercié Monsieur Ait-Djida Mokrane pour son dévouement, avisa les participants à cette conférence que la semaine suivante, c’est-à-dire le 29 du mois courant, une conférence sera donnée par Monsieur Kassoul Mohamed, Chef du département langues à l’Université « Hassiba Benbouali » d’Ouled Farès. Il clôtura, ensuite, la séance qui laissa un gout d’inachevé dans l’esprit de tout un chacun et il fut demandé au conférencier une autre conférence dans ce domaine afin de cerner le problème de la laïcité et de l’intellectuel laïc. Pour clôturer, une vente-dédicace a été faite par le Docteur Ali Medjdoub pour son dernier recueil de poésie « Romaïssa », écrit spécialement pour « Romaïssa » dont il est le parrain avec Farah Maamar, Mohamed Boudia et tant d’autres pour lui avoir permis une prise en charge pour subir une intervention chirurgicale en France. D’après l’auteur, le Dr Ali Medjdoub, toutes les recettes iront à la maman de Romaïssa pour lui permettre de rester au chevet de sa fille en convalescence et réadaptation en France. Le Dr Ali Medjdoub nous informa qu’il devait faire le lendemain des ventes-dédicaces dans plusieurs points de la capitale, Alger, et dans les jours qui suivront.
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