CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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PAYER PLUS POUR AVOIR DU MOINS

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Messieurs

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir insérer dans vos colonnes ces faits que je rapporte afin que la liberté d’expression puisse voir le jour dans notre cher pays.

 

 PAYER PLUS POUR AVOIR DU MOINS

Algérie Télécom et en particulier Actel de Chlef vous fait payer un abonnement Anis Plus  sans votre autorisation expresse pour récolter du « moins ». Je vais vous raconter les péripéties d’un pauvre utilisateur des services d’Actel Chlef via son abonnement à Easy ADSL. Depuis le mois de Novembre, les usagers de l’Internet (Adsl Easy) se sont vus réorientés  sur Anis Plus avec une majoration de plus de 160 Dinars pour un abonnement d’1 Mo, un nouveau serveur, mais le comble c’est que ce nouveau serveur ne fonctionne pas et cela fait plusieurs jours que la connexion Internet est inexistante. Adieu le travail, les relations par internet, car vous êtes à la merci de gens qui ne respectent en rien les clauses du contrat d’abonnement. En effet, un utilisateur, durant l’année 2009, a vu sa ligne internet coupée pendant exactement 22 jours. Il s’est présenté tous les jours que Dieu fait, durant cette période, au service Actel de Chlef mais malheureusement, bien que la faute incombe directement aux services d’Actel (erreur de connexion) l’intéressé était abonné à Adsl Easy et ces messieurs l’avaient connecté à Fawri. C’est impensable mais c’est la stricte vérité que ne voudront jamais croire ces messieurs de l’administration des télécom. Il s’est présenté tous les jours pendant la période où il était hors connexion et en fin de compte, deux techniciens d’Actel Chlef se sont présentés au domicile du malheureux utilisateur qui a vu tout son travail de journaliste et d’écrivain chamboulé par cet inconvénient. Au bout du compte, un chef de service clientèle d’Actel, à la demande de voir ce qu’on pourrait faire pour les 22 jours d’hors connexion, ce dernier a été catégorique dans sa réponse : « nous ne pouvons rien faire pour vous ». Cet énergumène à rabroué l’utilisateur qui s’est emporté et les a traités de voleurs. Cette année, le même problème ressurgit depuis plus d’une semaine ou la connexion est inexistante chez le même utilisateur et il a frappé à toutes les portes sans pour autant avoir gain de cause. A voir les méandres par lesquelles a transité l’intéressé, on se croirait dans une administration coloniale du temps des Caïds et des bureaux arabes. Aucune considération n’est donnée aux clients.  Le client en question, ayant eu peur que le même scénario de l’année précédente puisse refaire surface s’est vu obligé de stopper son abonnement jusqu’à ce que ces messieurs veuillent bien régler leur problème de maintenance au niveau de leurs centraux. Mais en définitive, qui est le perdant ? C’est l’utilisateur des services d’Algérie Télécom qui s’est approprié tous points de connexion Internet pour mieux contrôler et censurer cet outil de travail, de cognition et de relations internationales ayant donné une certaine bouffée d’oxygène au peuple algérien meurtri dans sa condition de peuple assisté que lui imposent certains dirigeants et certaines administrations pour ne pas dire en général. Il faut se poser une et une seule question. N’y a-t-il pas de solution à ces problèmes futiles mais qui ont de l’importance dans la vie du citoyen ? Ne peut-on pas alléger la souffrance de ces utilisateurs qui sont dénigrés par l’administration d’Algérie Télécom. Sinon comment concevoir qu’Algérie Télécom (Actel Chlef) puisse ouvrir seulement deux bureaux avec deux employés seulement pour recevoir les abonnements et les doléances (qui n’aboutissent jamais d’ailleurs à quoi que ce soit) de plus de trente mille utilisateurs du service Internet (tous modes confondus). Comment concevoir un chef de service d’Actel Chlef qui rabroue un client en ne voulant pas écouter ses doléances. Il n’y a même pas de registre de doléances déposé dans ledit bureau pour permettre aux clients d’y transcrire leurs plaintes. Algérie Télécom est devenu le parti unique de la communication et après elle, LE DELUGE.

                        Mohamed Boudia - Chlef



27/11/2010
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