CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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POEME DE PARDON

               -  POEME  DE PARDON

 

Pleure ! Oh ! Ma plume bien-aimée

Et écris ce que je ne saurais dire

Porte à ce monde, mon message de paix

Afin que puisse naître la fraternité

Entre les peuples épris de justice et de liberté

Afin de panser leurs blessures éventrées

Par la douleur d'une certaine macabre idée

Qui, en nous, avait germé et pris pied

Pour nous engouffrer dans les méandres de la cruauté

Pleure ! Oh ! Ma plume bien-aimée

Et raconte l'histoire de ce pays bien-aimé

Qui a vu tant de pauvres gens assassinées 

Sans savoir pour quelle idée ou autre futilité

Reprend-toi ! Et combat toutes les velleités

De tes ennemis, aujourd'hui et pour l'éternité

Par tes enfants tu seras aimé et plus que choyé

Redresse-toi et regarde en face ta propre vérité

Tes propres enfants n'ont pas d'autre endroit où aller

Retiens-les, cajoles-les, par eux tu seras vénéré

Et par la Grâce de Dieu, tu auras la pérennité

Dans le temps et l'espace des lendemains désirés

Par tes enfants, de leur noblesse, tu seras titré

Pleure ! Oh ! Ma plume bien-aimée !

Pleure et inonde-nous  de joie et de gaiété

Tes larmes seront cette eau qui nous absoudrait

De nos pêchés et de nos désirs d'être vengés

Nous te supplions, tes malheurs, d'oublier

De regarder vers l'horizon clair et bleuté

Cet azur que Dieu a créé et façonné

Dans un cosmos et un néant pronant l'éternité

Qui pourrait nous amener à nous pardonner

A consentir à autrui sa propre liberté

Avec toutes ses différences, l'agréer et l'accepter

Et ne point en faire un ennemi juré

Pour bénéficier de la clémence de Dieu et sa pitié

Devant le créateur, nous en serons, tous, récompensés

Pleure ! Oh ! Ma plume bien-aimée !

Et écris en lettres d'or ce qui nous est arrivé

Couche sur ce papier, notre histoire tronquée

Et Fais savoir aux peuples les plus éloignés

Que nous sommes un peuple épris de justice et de paix

Que nous ne cherchons point à meurtrir ni à spolier

Ni d'autres peuples, ni d'autres contrées

Nous voulons tout juste nous gaver de liberté

Obtenue par le sang de nos chouhadas qui a coulé

Sur ce beau pays, par le printemps enjolivé

Qui vous transporte dans les délices de l'éternité

Et devient le gardien de notre  divine fierté

Pour laisser un message de pardon et de paix

Aux générations qui nous suivent de tout près.

                                      Mohamed BOUDIA

 



23/03/2009
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