CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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SEMAINE CULTURELLE DE BOUMERDES A CHLEF (EL ASNAM)

SEMAINE CULTURELLE DE BOUMERDES A CHLEF

SEMAINE CULTURELLE BOUMERDES A CHLEF 001

Il va sans dire que les échanges culturels inter-wilayas apportent non seulement une bouffée d’oxygène à la latence dans laquelle vivotent les populations autochtones car la culture se meurt quelque part dans les esprits et c’est pour cela que foisonnent des centaines de fast-food, des akl khafif, des pizzérias, des mhadjebs et j’en passe.

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Une semaine culturelle qui va passer, j’en suis sûr, inaperçue comme toutes les autres qui l’ont précédée. Lorsque vous constatez qu’aucun responsable du plus bas de l’échelle administrative à la plus haute, n’a daigné participer à ladite manifestation, c’est inconcevable et inadmissible, et l’on constate que le culture dans notre pays et surtout dans notre wilaya n’a aucun défendant à part quelques « illuminés » qui essaient par leurs propres moyens à relever le défi de donner un certain cachet culturel à la ville d’El Asnam et sa région.

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Revenons au propre du sujet actuel qui est la semaine culturelle de la Wilaya de Boumerdès, invitée de la wilaya de Chlef.

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Les stands présentés bien achalandés par leurs propriétaires qui ont voulu donner les vraies couleurs culturelles de leur région ont su attirer un public restreint car la communication en matière culturelle a toujours fait défaut, fait encore défaut et fera toujours défaut car la culture dans notre pays est le parent pauvre de cette pauvre Algérie combien riche en ses composantes culturelles mais hélas combien pauvre par les mentalités de ses dirigeants dans ce domaine.

Une manifestation comme celle-ci aurait dû drainer toute la population asnamie mais le constat est là et à peine quelques dizaines de gens sont venues égayer cette ouverture de la semaine culturelle de Boumerdès qui se voulait avant tout publique et pour le public asnami. Malgré cette imposante absence des autorités locales, existait quand même une pléthore de journalistes, d’écrivains, d’hommes de théâtre, de blogueurs, d’amoureux de la culture qui ont su donner un cachet vivant à cette ouverture officieuse de la semaine culturelle de la wilaya de Boumerdès.

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Je ne passerais pas sans faire une petite remarque. Je remercie mon ami Belabbès Rabah, président d’une association de défense du patrimoine à Boumerdès qui a eu la gentillesse et l’insigne honneur de m’inviter à cette ouverture sinon, elle n’aurait point existée dans mes réminiscences et j’aurais été peut-être un « inculte » par rapport aux activités culturelles existantes au niveau de la wilaya de Boumerdès. Rabah, tu as été et tu resteras toujours au top et militant dans ce domaine et prie Dieu de te donner toute ta force pour donner de l’allant à cette épopée culturelle qu’on veut, par tous moyens enfouir dans les abysses de la médiocrité pour mieux la banaliser.

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Rendons à César ce qui appartient à Jules ou comme on le dit si bien chez nous : « Rendons à Moussa Elhadj ce qui appartient à Elhadj Moussa ».

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En visitant les stands, les couleurs chatoyantes de ces robes kabyles vous attirent et vous sommes de les acheter. Les différents autres stands ne rivalisaient pas seulement en couleurs mais par la qualité des objets, je dirais d’art, présentés.

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Nous nous sommes rapprochés de ceux-ci et de leurs propriétaires et nous avons relevé un certain amour dans le travail d’art présenté dans tous les domaines, tant sur le plan vêtements traditionnels présentés par Maghough Hamid et Abdous Mourad, avec leur jovialité nous ont fait part de leur passion pour l’habit traditionnel qu’ils font en famille. Nous avons visité le stand de la céramique où un travail vraiment fini est présenté au public par le  propriétaire qui nous dit qu’il a appris ce métier ou plutôt cet art de père en fils et qu’il a essayé de moderniser tout au long de sa vie pour donner un nouveau cachet à ce pan culturel de la région de Boumerdès. Nous nous arrêtons ensuite au stand de M. Boudouani Boualem qui nous présenté ses œuvres d’art (bateaux et bibelots) exécutés avec une main de maître.

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Devant le stand de M. Benamrouche Rabah, notre regard est retenu par les guitares et les mandoles d’une finition exemplaire qui nous dit qu’il avait une mandole qu’il chérissait beaucoup et c’est de là que sa passion est partie pour la confection de mandoles, de guitares et luths (oûd).

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Nous nous sommes rapprochés d’un jeune en l’occurrence, Amri Mohamed Amine qui nous présenta son stand achalandé d’objets marins et sous-marins, tels les coquillages, les différents poissons présentés dans des bocaux en verre. Il représente l’association « fonds marins » du dauphin « Djam’îate Ed-Delphine li a3mak el bahr ». 

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Quand à Abdelkader, il nous présenta son stand achalandé d’objet d’art (pots et fleurs) confectionnés avec la terre et enduits de peinture cuivrée vous donnant l’impression que vous êtes dans une autre dimension de par la richesse de la confection et l’éclat des couleurs d’or et d’argent.

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Quand aux peintres plasticiens, Slim Yazid Flici et Bendahmane Merzak, nous les avons abordés pour essayer de les faire connaître au public asnami. Chacun de son côté, ils nous ont présenté leurs tableaux dont les styles différent de l’un à l’autre. La plupart des thèmes choisis ont trait au patrimoine culturel physique et aux vestiges existant dans la wilaya de Boumerdès.

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Nous avons rencontré par pur hasard, Benmokhtar Madjid, dit Cheb Madjid Hasni, chanteur moderne qui  a bien voulu nous donner ses impressions sur son travail de chanteur et nous a gratifié d’une partie d’une merveilleuse chanson d’amour qu’il adule et  concernant la séparation d’un couple dont le titre est : « Je n’ai jamais conçu qu’on allait se quitter ». Notre ami Salah Benzahra est plus ou moins resté coincé chez un artiste qui confectionne les instruments de musique (guitares, mandoles et luths (oûd) car c’est sa passion lui aussi. N’oublions pas que c’est un poète, un chanteur et un musicien parmi les plus anciens de la ville d’El Asnam. En ouverture de la soirée, une inauguration timide et orpheline fut observée car brillant par l’absence de toute autorité locale. Même le principal concerné, en l’occurrence, le directeur de la culture ne s’est présenté que vers la fin de cette soirée qui se voulait une inauguration culturelle à plus d’un titre.

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Ne perdons pas espoir, la culture dans notre cité ne tombera jamais dans les abysses de l’oubli tant qu’il y aura des hommes de bonne volonté qui la repêcheront toujours pour l’élever sur le piédestal qui lui revient de droit.

                                         Mohamed Boudia


26/09/2014
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EL ASNAM ! TIENS-TOI BIEN ! APRES CHLEF, TLEMCEN et enfin KHENCHELA

La culture, ce parent pauvre qu’on essaie à chaque fois d’enfuir dans les abysses de la médiocrité et de l’obscurantisme personnifié, est à chaque occasion bafouée et agressée par les tenants même du domaine de la culture. En effet, après le départ de M. Benrebiha Amar, ex-directeur de la culture de la wilaya de Chlef et avec la venue du nouveau directeur (sic), des pratiques ancestro-païennes reprennent le dessus à Chlef, sinon comment concevoir que les principaux promoteurs et acteurs des trois précédents festivals soient purement et simplement écartés sans aucune autre forme de procès au profit de qui et pourquoi ? C’est une question à laquelle les tenants de la culture à Chlef ne pourront peut-être pas y répondre mais elle restera posée et d’actualité, comme une arête de poisson en travers de la gorge. D’un autre côté comment concevoir qu’un festival qui prône la lecture et l’écriture et qui devrait amener nos enfants à aimer ces dernières puisse se faire par de la violence, en pétaradant à coups de tromblons par une vingtaine ou une trentaine de bonhommes, pendant plus d’une heure sillonnant les rues principales de la ville de Chlef. Comment amener nos enfants à la lecture par la violence et le tonnerre des tromblons qui ont agacé plus d’un et créé une sorte de peur et d’appréhension au sein de la population ? Certains disaient que c’est la ministre de la culture qui est venue et qu’on est train d’accueillir en pétaradant, d’autres disaient pourquoi nous cassent-ils les oreilles avec cela ? N’avons-nous pas assez de violence pour qu’on continue à nous écorcher nos tympans ? En effet, il aurait été plus judicieux de montrer peut-être des enfants et des grandes personnes entrain de lire, qui un journal, qui un livre, qui écrivant sur un tableau aurait été beaucoup adéquat pour cette manifestation qui se veut plus culturelle que festive. De même, il aurait été préférable de présenter des chars fleuris avec des petits acteurs de théâtre (comme ceux de la pièce de Bouâr’âra, ou les marionnettistes des amis du centre Larbi Tebessi, ou bien encore, une école de musique andalouse jouant sur un char aurait été beaucoup plus pertinent mais…… lorsqu’on veut jouer à « Cavalier seul » on ne peut récolter que du vent. Un cor n’a jamais fait un orchestre comme on dit dans l’ancien temps. Par ailleurs ce festival « lire en fête » est bien spécifique à la wilaya de Chlef mais malheureusement, on fait de l’importation de musiciens et baroudeurs d’une autre wilaya qui n’est autre que le fief du directeur de la culture. On nous a tlemcénisé à un certain moment par un certain wali et maintenant on essaie de nous khenchéliser. On va me traiter peut-être de régionaliste mais que dirait-on de ce nouveau directeur, fraichement débarqué de Khenchela qu’il rameute ceux de son fief alors que le festival « lire en fête » devrait surtout servir à encourager les écrivains, les artistes de tous bords mais surtout ceux de la wilaya de Chlef. Espérant seulement que les abysses de l’obscurantisme ne puissent engloutir la culture dans son sens le plus étymologique du terme. Prions Dieu de nous prémunir d’une telle catastrophe. El Asnam, orpheline ! A chaque fois, on t’étouffe par des agissements inconsidérés, qui portent atteinte à ton intégrité et à ta valeur culturelle ancestrale.

                                                                                              Mohamed Boudia 


04/09/2014
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CAFE LITTERAIRE DU 24 JUIN 2014 ANIME PAR MELLE MERIMECHE ANYA

CAFELITTERAIRE DU 24 JUIN 2014

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La notoriété du café littéraire de Chlef n’est plus à faire ni à prouver car chaque semaine une personnalité du monde de l’écriture du roman vient rejoindre son espace sis à la bibliothèque principale de lecture de la wilaya de Chlef. En effet pour ce Mardi 24 Juin 2014, il a été l’hôte de la plus jeune écrivaine d’Algérie,

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Melle Anya Mériméche, nominée dernièrement par la revue littéraire LivrEscQ, lors du forum international organisé par cette dernière au niveau de l’hôtel Hilton à club de pins à Alger. Melle Anya Mériméche a entamé l’écriture dès l’âge de treize ans avec un premier roman dont le titre est : « Alexander, la chute aux enfers » puis un deuxième recueil dans la littérature jeunesse « La nuit aux deux soleils ». Pour son premier roman dont la trame se déroule en Amérique et concerne le drame d’une famille, composée d’une maman et d’un adolescent qui, le jour de sa réussite à ses examens, se voit frustré dans son allégresse par la perte brutale de sa mère. Toute la trame du roman est concentrée sur le jeune homme et sur l’impact psychologique qu’a eu sur lui le décès ou plutôt le suicide de sa maman. Le héros du roman ou plutôt la victime de la tragédie, fut recueilli par son père marié à une autre femme qui avait enfanté avec lui une fille. Je m’arrêterais là car je risque de tout raconter à ma façon et priver le lecteur du bonheur de la lecture et la découverte de la fin heureuse qu’ait eu Alexander, à la fin de la tragédie dans le roman. Pour ce qui est du deuxième roman, on jurerait que c’est l’histoire d’une cendrillon algérienne, peut-être, mais avec des différences dans la trame du roman. C’est peut-être une variante de cette dernière. Le style est tellement beau que cela vous donne envie de terminer le roman sans en départir. Melle Mériméche a présenté ses deux bouquins en précisant que le déclic de l’écriture lui a été imposé par la perte de son grand-père qu’elle aimait beaucoup et par l’affliction qui en résultat. Plusieurs questions lui furent posées dans ce sens et Melle Mériméche répondait comme une grande dame tantôt au Dr Ali Medjdoub, tantôt au Dr Aït Saâda Maâmar, tantôt à M. Belhanafi qui la harcelait de questions plus pertinentes les unes que les autres. La façon dont elle accueillait les questions de forte pertinence est celle d’une grande personne ayant tous les atouts en main et répondant avec sérénité à tous les questionnements tant d’ordre culturel, social que philosophique. Le débat était très animé et Melle Mériméche Anya se faisait un plaisir d’y participer avec dévotion et respect à tous ses aînés présents dans la salle et l’accablant de questions très pertinentes. La convivialité était de mise et une ambiance « bon enfant » rayonnait sur toute la salle. Rendons grâce aux parents d’Anya pour l’avoir élevé dans une parfaite harmonie et de l’avoir aidé à se prendre en charge dès son jeune âge. Ne dit-on pas que « la célébrité n’attend point le nombre des années » A la fin des débats, la tribune fut prise d’assaut par l’assistance pour une dédicace des deux romans de l’auteure :

« Alexander, le chute aux enfers » et « La nuit aux deux soleils ». La radio régionale de Chlef était présente, représentée par M. Abdelkrim El Houari chroniqueur culturel et en même temps directeur intérimaire de la radio de Chlef. N’oublions pas de citer une anecdote : L’attachée culturelle de l’ambassade de Suisse, a tenu à inviter Anya et ses parents à un déjeuner d’honneur pour la gratifier en tant que plus jeune auteure francophone en Algérie. N’oublions pas aussi que Melle Anya Mériméche a été nominée par la revue culturelle « LivrEscQ » lors du Forum International du même nom qui s’est tenu à l’hôtel « Hilton » club des pins à Alger, le 13 Mai 2014. Revenons à nos moutons : Des cadeaux symboliques ont été offerts par les membres du café littéraire, à Anya Mériméche, à son père ainsi qu’à sa maman. Une collation fut proposée à l’assistance en l’honneur des invités du café littéraire de Chlef par M. Kamoumia Mohamed, Directeur de la bibliothèque principale de lecture de la wilaya de Chlef. En fin de parcours, une photo souvenir a été prise en compagnie de tous les adeptes du café littéraire avec les invités du jour et à leur tête, Melle Anya Mériméche. Le journal « Le Chélif » ainsi que tout son staff tiennent à souhaiter à cette dernière toute la réussite dans ce domaine et qu’elle représentera dignement l’Algérie dans tous les forums littéraires nationaux et internationaux.

                                                                         Mohamed Boudia


17/07/2014
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CAFELITTERAIRE DU 17 JUIN 2014 DE CHLEF ANIME PAR DJILALI BENCHEIKH

CAFELITTERAIRE DU 17 JUIN A CHLEF ANIME PAR DJILALI BENCHEIKH

CAFE LITTERAIRE DU 17 MAI 2014

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Le café littéraire de Chlef (El Asnam) ne désemplit pas. Chaque semaine voit venir un grand écrivain ou une grande figure de l’histoire de notre pays. Après Bendamèche Abdelkader, Mohamed Magani, Mme Leïla Aslaoui, Mme Zohra Drif Vve Bitat, voilà qu’il est l’hôte de l’écrivain Djilali Bencheikh, qui est natif de la région, près d’El Asnam (Chlef) en 1944, après le lycée mixte à Orléansville (Chlef) et des études en économie à Alger, il se tourne vers le journalisme. Il a à son actif plusieurs publications tant en France qu’en Tunisie et en Algérie, prix de l’ADELF (Association des écrivains de langue française) précédemment chef d’édition à la section française et chroniqueur culturel à Radio Orient à Paris. Actuellement en retraite mais pas pour l’écriture. Il a écrit conjointement un livre avec plus de vingt écrivains du pourtour de la Méditerranée et dont le thème fut « Ma mère » où chaque écrivain relatait la vie et les prouesses de cette dernière. Ses publications sont les suivantes :

« Mon frère ennemi »  1999 en France, réédité en Tunisie puis en Algérie                                                  

« Voyage au bord de l’enfance » nouvelles – 2000 en France              

 « Tes yeux bleus occupent mon esprit » 2007 en France                        

«  Beyrouth, canicule » en 2010

Romans collectifs :                                                                                          

  « Ma mère » Recueil dirigé par Leila Sebbar – 2008 – France            

 « Julia des sables » in « Sortilèges sahariens » 2008 en France.

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Pour cette journée du Mardi 17 Juin 2014, il a choisi de nous présenter son premier roman « Mon frère ennemi » qui est une autobiographie de l’auteur relatant des faits réels mais emprunts de beaucoup de romance.

La présentation de l’auteur fut faite par le président du café littéraire qui laissa la parole à son hôte pour présenter son roman qui est d’une richesse littéraire exceptionnelle de par les faits racontés dans la trame du roman et qui relatent la vie quotidienne dans un douar de l’Algérie.

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M. Djilali Bencheikh devait présenter son livre en ces termes :

C’est peut-être en gros, mon histoire et l’histoire de mon douar que je présente dans ce roman bien sûr, j’ai cassé certains tabous qui ont donné de l’élément à ce roman qui restera, je l’espère, une référence pour tous ceux qui veulent écriture l’histoire. Les non-dits ont été littéralement mis à nu pour le lecteur qui saura apprécier cette lecture. La trame du roman se passe effectivement dans l’Algérie profonde au début de la guerre de libération. Je mets en lice deux enfants, deux frères que séparent seulement deux années pour expliquer plusieurs pans de la vie quotidienne d’une famille algérienne de l’intérieur vivant sous le patriarcat presque total. Les symboles utilisés dans ce roman sont d’une extrême sensation de vécu que le lecteur pour discerner et en faire une lecture éclectique pour mieux s’imprégner du fond de cette trame qui se veut un témoignage poignant de la vie quotidienne d’une famille et d’un village de l’intérieur de l’Algérie.  Je vous lirais bien un passage intéressant qui met à nu certaines pratiques ayant trait à l’Islam comme la circoncision des enfants : « Lorsque les mots du roman sont tombés sur le papier, je n’avais pas la moindre idée de la suite à leur donner. Entre 1994 et 1995, l’Algérie était balayée par un tourbillon insensé de violence : le peuple terrorisé, l’intelligence assassinée dans un bain de sang. Médusé dans mon confort hexagonal, je regardais de loin sombrer ce pays de ma naissance, magnifique et imprévisible, sans trop savoir quoi faire. Ma plume s’est alors mise à courir dans l’espoir de conjurer le désastre. Ma modeste ambition se limitait à dire ceci : « Je connais ce peuple depuis longtemps, très longtemps, il ne ressemble pas au cauchemar qu’on nous présente tous les soirs sur les écrans. Je voulais raconter l’Algérie de la longue distance, ce peuple généreux à la fois hâbleur et tragique, versatile et remarquablement acteur d’histoire. Comment dire alors l’Algérie de toujours ? Ma recette a été simple : restituer le récit de ma vie depuis les origines, dans ce pays-théâtre qui transforme les sketches en tragédies. C’est ainsi qu’est parti l’histoire de « Mon frère ennemi » dont le titre, sans que je le veuille, figurait une métaphore du fratricide collectif.

Les débats furent très animés et M. Djilali Bencheikh y répondait avec amour et dévotion ou l’on sentait l’emprise de son roman sur sa vie. Un diplôme d’honneur fut remis à M. Bencheikh par M. Kamoumia Mohamed, directeur de la bibliothèque principale de lecture de la wilaya de Chlef. Lui emboitant le pas, les membres du café littéraire lui ont remis un cadeau afin de lui rappeler son passage à El Asnam. Une vente-dédicace fut faite par l’auteur en fin de séance du café littéraire et une photo souvenir a été prise en compagnie de l’auteur Bencheikh Djilali avec toute l’assistance.

                                                                                   Mohamed Boudia


02/07/2014
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L'HISTOIRE DU SCOUTISME PAR MOHAMED NAMIR

L'HISTOIRE DU SCOUTISME PAR MOHAMED NAMIR

L’histoire du Scoutisme par Mohamed NAMIR – Ancien scout -  Membre du Conseil National- Président des SMA de Chlef

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Apparition du scoutisme : Assiégé à Mafeking lors de la guerre de Boers en Afrique du Sud, le général Lord Robert Baden Powell (1857-1941), eut l’idée de créer une patrouille d’éclaireurs afin de guetter l’ennemi et par la suite par des activités civiles d’hommes et de femmes afin d’assumer des charges à leur mesure (transmission de messages, aides-soignants, brancardiers, cuistots, etc…) qui se révélèrent d’une grande efficacité et rendront des services tels qu’au retour à Londres, Baden Powell conçut l’idée de reprendre cette forme d’organisation paramilitaire et de l’adapter aux enfants anglais (en île de Brown sea), dans le Sud de l’Angleterre par des activités d’éducation active d’une grande valeur qu’est le scoutisme qui s’étendra en quelques décennies dans le monde entier. En 1907, ayant comme principe la Loi Scout, la B.A. (bonne action) et la tenue paramilitaire, c’était en 1908.

 Lord Baden Powell fit sa dernière apparition au Jamborée des Pays-Bas (Hollande) et pria les participants à ce jamborée par cette citation « suivez la loi scoute pour la fraternité et la paix ». Sa fille lui succéda.

Émergence du scoutisme en Algérie

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Le martyr Mohamed Bouras (1908-1941), natif de Miliana, dans l’arrondissement d’Orléansville (El Asnam – Chlef) ex-département d’Alger,  dès son jeune âge, doté d’une certaine fierté et après son injuste expulsion de l’école, après l’examen du certificat d’études primaires, organise une manifestation pour protester contre la mesure prise par le Directeur de l’école. En 1922, il adhère à une société de gymnastique et jouera comme goal puis, deviendra le meilleur tireur à la carabine dans la société « la milianaise ».

Mohamed Bouras avec son ami le Raïs Sadek Elfoul créèrent deux patrouilles qui deviennent par la suite le groupe « Ibn Khaldoun » et ce, à l’emplacement du bosquet dit « Boutektoun » à Miliana. Deux jeunes musulmans activant au sein des éclaireurs de France (EDF) constituent deux patrouilles aux EDF avec d’autres jeunes de 12 à 18 ans comme Hadj Hamou Mahmoud, Senhadji Abdelkader, Bouzar Braham, Hamdan Bouzar et Belabdelwahab ainsi que Meddour, Mazouni Hamid (El manchot), Smaïn Dehlouk Mustapha et Larbi Bouamrane  Rachid.

Avec l’entrée en vigueur de la loi de 1901 en ce 7 Juillet, Bouras Mohamed créa officiellement à Alger, le groupe « El Falah » en 1935 dénommé « Scouts Musulmans Algériens ». Dès lors, MM. Azizi-Rebika et Mestghanemi, parents de Bouras, commerçant de son état et compagnon et guide très éclairé, feu Sadek Elfoul, déclarent officiellement le groupe « Ibn Khaldoun » en 1941, ayant comme président, Raïs Sadek Elfoul pour Miliana, suivi par le groupe « El Widad » du martyr  Colonel Si M’hamed Bougara (Commandant de la Wilaya 4 historique), aujourd’hui presque oublié ainsi que son remplaçant le martyr Djilali Bounaâma (Commandant de la W.4 historique).

Toujours en 1941, à Orléansville (actuellement Chlef), Cheikh Abdelkader Addad et les frères Bouziane créèrent les Scouts Musulmans Algériens du premier groupe dit « El Hayat ».

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Cheikh Mohamed Mahdi, grand patriote qui active au sein des EDF, avec son aide au SMA rallia par la suite ces derniers agréés. Vint le tour du groupe « Ech-Charaf » en 1943, toujours avec le Raïs Abdelkader Addad qui sera pris en main par les frères Belkacemi (Bensaïd et Mohamed), tous les deux martyrs durant la révolution algérienne.

Cheikh Addad, très remuant et gênant, fut expulsé de Chlef vers Bejaïa pour soi-disant, par manque d’enseignants, et termine recteur de l’université de Tizi-Ouzou. Nom El Manar avec Raïs Akila (Ahmed Ameur) puis Abdelkader Ghazal de 1962 à 1972 avec Mahmoud Bourabah, Abdelkader Rachidi, Habib Halouadji.

N’oublions pas ces autres groupes à Chlef, comme :« Dhohor El Islam » du Raïs Khaled Bentayeb à la cité Arroudj (Sidi Laâredj), « El Widad » du Raïs Chakor Djeltia Mohamed et Abdelkader Namir, L’unité « la ferme » (Hay El Houria) avec Hachemi Henni-Kouadri (Miki), « El Hilal » de Lardjem de Belkhodja Bénali à Bouchama Maâmar, « A.Benbadis » à HayAs Salem, cité Béneddine (Berrekia Hadj Mohamed) (Hercule),  A Oum El Drou, le groupe Salah Belhamdi avec Ryadh, Groupe Meddahi à Hay Zebboudj, Groupe scout Rue de la République avec Raïs Ameur Ahmed, Groupe scout Filles, La résistance avec la cheftaine Zohra Chaoui, Groupe scout filles, rue El Mokrani,

Les locaux dans la rue Emir Abdelkader (Frères Bensaïd), aujourd’hui Caisse Nationale des Retraites (CNR) et aussi dans les baraques du jardin public, dévastées par un incendie et conforté par les SMA eux-mêmes et se verront expulsés de leur local et remis à d’autres faux scouts nouveaux.

Groupe « As-Salem » à Ténès avec Raïs Déramchi, Chaouch Maâmar, Antar Youcef, Abderrahmane Debza. Groupe « El Hilal » d’Oued Fodda avec Raïs Toualbia Abdelkader à Chenouna à Azzouz. Groupe « Erradja » EMA chez Sahraoui Mohamed et Haraoua Hacène, à Cherchell, aidé par Kheireddine et Beaucousin (1941) Groupe à Téniet-El-Haad du Raïs Chérif Sansal. Groupe de Tissemsilt (Vialar) par les frères Drif et leur sœur Zohra (l’une des premières filles scoutes). A Gouraya – EMA- (Eclaireurs Musulmans Algériens) par Aïder Mohamed et Mohamed Riadh.

Après l’indépendance, les SMA continuèrent leur noble tâche, parrainés par le Front de Libération Nationale (FLN), jusqu’à l’année 1975 avec la création de l’Union Nationale de la Jeunesse Algérienne (UNJA). Le mouvement scout fut mal à l’aise et devint une section de parade pour les festivités nationales et locales.

A la suite des évènements du 5 Octobre 1988, les SMA se retrouvent en juillet 1989 au palais des nations pour un congrès réunificateur (Congrès de la Relance). Mais d’autres embûches viennent secouer le mouvement par une politisation qui n’a pas de fin à sa faim et se trouva devant une impasse, avec deux mouvements scouts : Les anciens des SMA et les nouveaux scouts plus politiques qu’éducateurs. Ces derniers se voient favorisés dans tous les domaines mais sans base scoute, restée, elle, aux mains des anciens scouts, comme jadis, au temps de l’occupation française qui, pour briser l’élan des glorieux SMA, procéda à la création des BSMA (Boys Scouts Musulmans Algériens).

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Enfin, l’histoire retiendra que les SMA et ses anciennes gloires étaient et resteront la fierté du peuple algérien par sa jeunesse martyre tombée au champ d’honneur, décédés et ceux qui sont en vie pour protéger le mouvement qui donna naissance au mouvement national libérateur. Parmi ces derniers, le Raïs Abdelkader Aïssa Boukhtache (le général Scout à la retraite) qui a donné toute son énergie de géant aux scouts locaux et autres en notre Algérie. Ses services aux jeunes pendant plus de 40 ans d’activité, d’éducation et autres animations pour la bonne action (BA) et à ce jour, un grand conseiller dans son domaine.

En cette circonstance et par devoir de mémoire scoute, je citerais tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à ce mouvement :

MM. feu Arab Mohamed incarcéré avec Ahmed Ben Bella en 1950 (Organisation Spéciale – OS), Ben Elhadj (OS), Si Maâmar Ardjoun, torturé à mort à la ferme Cotteret d’Oum El Drou, Les frères Bouziane (expert-géomètre), Cheikh Ahmed Ameur (Raïs Akila), Abdelkader Ghezal, Abdelkader Rachidi, Habib Boulefred (Halouadji), Khaled Bentayeb, Bourabah Mahmoud (condamné à mort à l’âge de 17 ans), Hafidh Aourag,  Abdessemed Noureddine, Abdelkader Namir et ses fils, Ali Ouzidane, Hadj Kouadri Boudjeltia Mohamed, Raïs Kiouar Mohamed Baroudi, Mohamed Boudia (Cheikh), Kamel Bouchama, Abdelkader Mekkaoui et les 28 martyrs scouts de Chlef, Hachemi Henni,  Maâmar Bouchama, Abed Djerrah, Madjid Djerrah, Abdoun Charef Azzouz, Salah Belhamdi,  Khelif Farouk, Rafaï Hocine,  Amari Mansour, Anteur Youcef, Abdou Debza, Les ex-maires de Chlef : Bénali, Djebbour, Aoufene, Chorfa et Djazouli, Moulfi Laïd, Mohamed Aïchouba, Salah-Brahim Abdelhamid, Ahmed Bensouna, Belouazani Ali, Djegaoudi (père et fils), Henni Douma Brahim et consorts, Hadi Mohamed, Abdelkader Harraoui, Ahmed Belbachir, Ziane Laarabat Aïssa, Maâmar Kazoula, Bouaïcha Ahmed, Kouadri Mohamed, Meddah Araïbi Djilali, Batache Tamani et ses guides, Saadaoui Khadidja et consorts, Khaoui Maâmar, Ouadjaout Sid Ali, Madaoui Ahmed, Haouche Brahim,  Boumezrag Brahim, Hamidi Mohamed (Bourouina), Abrous Sahnoun, Chakouri Mustapha, Hartani Abdelkader, Sekrouf Ali, Mohamed Benyahia et cie, Benhadja Ali, Brahim Kalar, Sid Ahmed Ouadjaout, Boukerit Toufik, Hadji Mahmoud, Mustapha Benachiche, Aït  Saâda Bénali et consorts, Mohamed Fellag (Cheikh Ba), Ahmed Abbad, Boudjemaâ Mohamed, Baïzid Larbi, Bensalem Hadj Chérif, Tahmi Djilali, Djilali Ali Hadji, Naas Arabat Ali et Salah, Abderrahmane Boumansoura, Mohamed Houari (Jayet), Khedim M’hamed, Yamoune Noureddine et Mohamed, Belaïdi Mohamed, Benouaourane et fils, Slimani Mohamed, Belkacemi Ali, Belkaïm Aziz, Djazouli Boudjeltia, Mesnoua Mansour, Mendès Mohamed,  Les frères Maâmeri M’hamed et Abdelkader, Hadj Abboura, Hadj Hocine Medjahed, Hadj Smaïn Mehbali, Hadj Mohamed Belhamdi et fils, Hadj Maâmar Abboub, Meksi et fils, Les frères Mihoubi, Benbouali Bekheira, Kriche Khélifa, Ali Boudina.

A tous ces éléments scouts, notre respect et notre admiration pour leur soutien et leur bénévolat au service de la jeunesse algérienne.

« Mohamed Bouras, un exemple pour tous » Biographie : Enfance et adolescence : Né à Miliana, le 26 Avril 1908- Etudes primaires à Miliana puis, exclu après l’examen du certificat d’études primaires (CEP) – Organise une manifestation contre la mesure prise par le directeur de l’école – En 1922, il adhère à la société « La milianaise » de gymnastique et jouera comme goal. Il fut l’un des meilleurs tireurs à la carabine de ladite société. En 1926, il travailla à Maison Carrée (El Harrach, actuellement). Il est par la suite recruté par les services de l’amirauté d’Alger en tant que secrétaire dactylographe ayant pour cheff de service (A. Came), lui-même chef scout. En 1930, il s’intéresse au football, joue aux deux magots et sera l’un des meilleurs joueurs du Mouloudia d’Alger, en équipe première. En 1932, il s’intéresse à la langue arabe et entre au cercle du progrès et suit ses cours à la « chabiba », le soir, avec Ali Fadhi de même qu’il fit des études à la faculté d’Alger ainsi qu’il le dit dans sa lettre adressée à Eddif Yahia. En 1934, il encourage la troupe « El Kawkab et Tamthil ». Il découvre une organisation qui convenait à son caractère. Après avoir vécu les festivités de la célébration du centenaire de la colonisation et la présence des scouts européens en Algérie et à Alger. Avec Sadek Elfoul, son ami fidèle d’enfance et avec l’entrée en vigueur de la loi de 1901 sur les associations, il fonde le premier groupe agréé « El Falah » des SMA à Alger, après avoir, lui et son ami Sadek Elfoul, créé le groupe « Ibn Khaldoun » à Miliana, auparavant en 1930 qui sera considéré comme le fer de lance des SMA et une base de départ pout l’extension du scoutisme en Algérie. En 1936, il participe au congrès des élus tenu au Majestic (Atlas) en même temps qu’il militait au mouvement « Islah » de Cheikh El Okbi avec Amar Ouzegane et Mesghenna qui fera partie du 1er Comité Directeur de la Fédération SMA. De 1936 à 1939, Mohamed Bouras se consacra presque entièrement au scoutisme par ses déplacements à Blida chez El Khadaoui, à Miliana pour encourager Sadek Elfoul, à Médéa et Tizi Ouzou avec Boubrit et Fredj. Dès 1939, il organise le camp fédéral d’El Harrach consacré à la première fédération des Scouts Musulmans Algériens, créée officiellement le 7 Avril 1939. Mohamed Bouras perçoit des perspectives beaucoup plus audacieuses et s’était rendu à Vichy, en France pour y rencontrer les dirigeants scouts. Employé dans les services de la Marine à Alger, il dut falsifier un titre de permission ce qui lui valut son exclusion de son poste. Bouras visite le siège du gouvernement de Pétain pour appuyer la demande d’adhésion de la fédération SMA auprès du collège du scoutisme français mais au vu de la lettre du secrétaire général du scoutisme français pour le ralliement aux scouts français ce qui signifiait pour Bouras,  la dissolution pure et simple de la fédération des Scouts Musulmans Algériens. Certes déçu mais nullement découragé, en septembre 1940, il suivra à ses frais, un cours d’Education Physique et Sportive mais les évènements de Clermont Ferrand ne lui facilitent pas la tâche d’arriver en tant utile à Vichy où il aurait profité de l’occasion et traversa la ligne de démarcation et prendra contact avec des dirigeants allemands de la commission d’armistice siègeant à Alger mais, noyauté par les services de renseignements français.

Après 13 longues années de services, un beau cadeau attendait notre frère Bouras, sans trop d’explications et sans pitié, on lui notifiait son licenciement. Après cette exclusion, il passa un concours de secrétaire dactylographe à la Direction Départementale du Service de l’Armistice (DDSA) du Colonel Cross du service français supervisé par le Général  Weigan. Le 8 Mai 1941, piègé par les services du contre-espionnage français, Bouras fut arrêté et torturé inlassablement pendant plus d’une semaine sans résultat. Le 14 Mai 1941, il fut traduit devant le tribunal militaire d’Alger constitué en cour martiale, où il est inculpé de trahison et condamné à mort. Le 27 Mai 1941, Bouras Mohamed est exécuté à l’aube au Polygone d’Hussein Dey. Le chahid Mohamed Bouras qui militait pour l’indépendance de l’Algérie libre, est mort en héros et il est inhumé au cimetière de Garidi 1 de Kouba (Alger) où il repose en paix. (Que Dieu lui accorde Sa Miséricorde. Depuis lors, le 27 Mai a été institué comme  journée nationale du Scout.

Mohamed Namir, Membre du Conseil National, Président des SMA de Chlef.

 

 

 


23/06/2014
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