La vie et l'éternité
La vie et l'éternité
Je suis là, perdu dans mes pensées,
Je me surprends à rêvasser,
A créer un monde imaginaire, effacé
L'affublant de toutes les commodités
Revenant toujours à ma vie d'avant ou d'après
Résolvant mes problèmes d'un tour de clé
Je reste toujours là à me contempler
Perdu dans le labyrinthe de mes pensées
J'essaie de m'en sortir mais je me sens ligoté
J'aime peut-être mieux vivre seul et esseulé
Je n'arrive plus à voir avec toute clarté
Ce monde devenu amer et sans aspects
J'aurais préféré être subjugué que toléré
Dans cette vie parfois monotone, parfois gaie
Rassemblant nos chimères et nos pensées
Nous dictant ce que l'on doit faire l'instant d'après
Sans nous départir de nos soucis et notre morosité
Qui, à la longue, auront pris soin de nous éliminer
Comme un fœtus de paille par la tourmente, emporté
Pareil à un cerf-volant, par la bourrasque, déchiré
Ne rien faire pour s'y soustraire, c'est abdiquer
Il faut prendre la vie à bras-le-corps, à la criée
S'en imprégner, l'aimer et la domestiquer
Afin de la faire sienne et à ses bienfaits, y goûter
Pour être plus à même de l'avoir et d'en profiter
Mon conseil, c'est à elle que vous devez vous atteler
Mais pour la fin qui est inéluctable, il faut y penser
Pour rencontrer son créateur et être grâcié
Pardonné et ses pêchés absous et expiés
Voir la vie comme elle est, terne ou gaie
Pouvoir l'accepter et la goûter avec volupté
Afin de pouvoir y prendre part et l'admirer
Serait atteindre la plénitude de la réalité
Et pouvoir ainsi l'accepter et en profiter
Depuis Adam et Eve, la vie est aimée
Profitons-en mais point comme des damnés
Mais comme de vrais humains à la recherche de Noé
Et des écrits divins, par tant de prophètes rabâchés
Afin de bénéficier de la clémence de Dieu et de sa pitié
Nous n'en serons que, dans l'au-delà, gratifiés et aimés
Si nous suivions le vrai chemin de la liberté
Par la religion tout tracé par le prophète dernier
Après qui, viendra la résurrection et l'éternité
Qui enveloppera l'être humain nu devant sa nudité
Et qui pourra jouir des délices de Dieu pour l'éternité
Car la vie n'est qu'éphémère dans toute sa beauté
Et ne resterons que nos actes de justice et de bonté
Qui pourront des entrailles de l'enfer, nous délivrer.
Mohamed Boudia
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