CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

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Mesures administratives profitables au citoyen

Dans le cadre d'une refonte de l'administration locale, nous dirons qu'il est indéniable que le déplacement ou la mutation d'un service à un autre au sein d'une même administration ou dans une administration autre pourrait apporter un certain plus en faveur du citoyen et en même temps faire en sorte de freiner les velléités des corrupteurs et des corruptibles qui foisonnent au sein de toutes les administrations de la République. Tout un chacun sait que le premier mal qui ronge cette société est en premier lieu, la corruption. Pour annihiler ce fléau, il faudrait que tout soit mis en oeuvre pour donner un coup de pied dans la fourmillière et ainsi délivrer le citoyen de cet ogre qui a étalé ses pans et ses ailes sur la vie du citoyen et le relègue à un plan insignifiant au sein de la République. Il faudrait savoir que les services de contrôle de l'Etat sont absents et par moment, c'est ces mêmes contrôleurs qui tombent dans le piège des corrupteurs car, mal payés et mal considérés par leur administration. Donnez-leur un salaire conséquent qui immuniserait le fonctionnaire contre la corruption et lui permettrait de vivre décemment et dignement au sein de cette société qui devient de plus en plus mercantile et matérialiste à plus d'un titre.

Il est temps de voir les choses comme elles auraient dû être et pouvoir annihiler ce fléau au plus vite afin de permettre à la société de reprendre son dû et ainsi progresser vers un avenir meilleur et sans tâche de corruption qui tend, ces dernières années, à devenir une situation presque approuvée par tous, à tous les niveaux. Au lieu de créer des observatoires (qui vont observer quoi?) qui vont observer l'existence de la corruption (déjà bien ancrée dans la société et bien visible par tous), il serait préférable d'éradiquer celle-ci par des actions gouvernementales adéquates afin de préserver l'intégrité de ceux qui sont restés purs et sans tâches parmi les commis de l'Etat.

Il serait vain de combattre la corruption en la consolidant dans la société. La première phase de cette campagne anti-corruption serait de faire un constat à tous les niveaux des acquis immobiliers et financiers de tous les responsables dans les administrations publiques ainsi que dans les hautes sphères de l'Etat et voir les possibilités que peut avoir tout un chacun dans l'acquisition de sa richesse et les différents moyens d'acquisition qui lui auraient permis d'amasser celle-ci.

Un seul petit exemple suffirait à voir que l'Etat est absent dans ce sens. En effet, comment pouvons-nous pardonner à quelqu'un, un administrateur de la République qui toucherait seulement un traitement de 30.000 ou 40.000 dinars par mois et même un peu plus, puisse, en un temps record, se permettre l'achat d'une voiture de plus de deux millions dinars (et parfois plus) et avoir un pied-à-terre de plus de dix millions de dinars, par moment et en plus se permettre des sorties à l'étranger sans commune mesure, l'Etat est-il aveugle à ce point pour ne pas remarquer des clartés qui aveuglent, non point l'oeil mais encore l'esprit ?

Il s'agit seulement d'être honnête avec soi-même et prendre le taureau par les cornes. Nous avons marre de tous ces scandales qui ne font que ternir l'image du pays en nous classant parmi les pays les plus corrupteurs et les plus corruptibles.

Essayons de penser un peu au lendemain, au jour du jugement dernier. Dieu est là pour tout superviser et tous ceux qui ont le pouvoir de faire obstacle à cette corruption seront interrogés par le Créateur et payeront pour tous ces dépassements dans cette société qu'ils prétendent gouverner.

"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons"

Le jour du jugement dernier, personne ne peut se prémunir par de futiles échappatoires pendant son questionnement.



18/06/2010
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