CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CULTURE A CHLEF - EL ASNAM -

CONFERENCE DE MR BOUDIA MOHAMED 28 AOUT 2010 CINEMA EL DJAMEL CHLEF


         Conférence donnée par Mr Mohamed Boudia

                          Le patrimoine immatériel

 

Un conférence sur le thème « patrimoine immatériel » a été donnée par Monsieur Mohamed Boudia, à la salle de Cinéma « El Djamel » à Chlef, à 22 heures 30, juste après  Tarawih du Samedi 28 Août 2010.

Quelques personnalités civiles du monde de la culture, quelques écrivains et poètes ainsi que des médecins ont assisté à cette conférence qui s’est voulue une approche pour la transcription de notre patrimoine oral tel les adages, les devinettes et el Boukalates (ou quatrains). Monsieur Boudia n’a pas lésiné sur les exemples tant en matières d’adages qu’en matière de devinettes et de boukalates.

 

 

Il a expliqué qu’il fallait faire la différence entre les adages à impact positif et ceux à impact négatif sur la société. En effet, certains adages poussent l’individu à la fainéantise, d’autres au racisme, d’autres encore à l’annihilation pure et simple de l’instruction et de la culture tels que : « djibou fahem lahla kra »  ou « rezk slimane idjih fel frache » ou encore « koul ôutla fiha elkheir ». Dans seulement ces trois adages ancestraux, nous remarquons qu’il y a un nihilisme de l’instruction, de la culture et du travail. Monsieur Boudia n’a pas manqué de rappeler que certains adages ont été édictés juste après la chute de Grenade et a mentionné l’état dans lequel étaient les musulmans pour avoir une idée de ce qu’aurait pu être l’état d’esprit de ceux qui se sont sauvés in extrémis de l’inquisition et l’extermination de tous les musulmans en ce temps-là. Lors des débats plusieurs questions furent posés au conférencier qui n’a pas tari d’explications au fur et à mesure des questionnements.

Monsieur Boudia a insisté sur le fait de la transcription de ce trésor immatériel faisant partie de notre patrimoine culturel oral afin de la préserver de la déperdition et de l’oubli pour les générations futures.

Monsieur Boudia s’est attelé à la tâche de faire comprendre à l’assistance que ces adages, devinettes et boukalates sont un trésor inestimable et qu’il faut le préserver à tout prix. Il devait ajouter en outre que la société algérienne, maghrébine et en général arabe et berbère ont une tradition de transmission orale dans ce domaine. Nous avons aussi des historiettes et des contes qu’il faut tirer de l’oubli et les transcrire pour les porter à la connaissance des générations futures. L’ensemble de ces adages et dictons forment les moyens d’éducation de la société orale. Ce patrimoine doit être préservé pour les générations montantes. Ces adages, devinettes et boukalates formaient le lien ombilical de la cellule famille du temps où il n’y avait ni télévision, ni radio, ni internet, ni PlayStation. Depuis l’avènement de la haute technologie et son intrusion dans nos foyers, nous avons complètement oublié notre essence morale propre et nous avons dénigré notre patrimoine immatériel qui fait partie de notre éducation propre en tant que société orale depuis la nuit des temps. Ces adages, devinettes et boukalates remplissaient le vide de nos soirées d’hiver, dans la convivialité familiale et dans nos soirées ramadhanesques. C’était notre culture propre. Nos aïeux, quand ils discutaient entre eux parlaient avec ces instruments de connaissance orale pour donner des exemples ou orienter quelque égaré dans la société. Les débats ont été très fructueux et ont permis de lever un voile sur notre patrimoine culturel immatériel. Tous les présents ont saisi le message que voulait transmettre Monsieur Boudia pour la préservation de notre patrimoine culturel oral et le mettre à l’abri de la déperdition dans le temps et afin de le revaloriser aux yeux de nos générations montantes.

                                           Mohamed Boudia


02/09/2010
0 Poster un commentaire

L'association "El Intissar" de Chlef expose !

ASSOCIATION « EL INSTISSAR » pour le développement de             

                     l’artisanat dans la région de Chlef


 

L’association de Wilaya « El Intissar » pour l’artisanat traditionnel et les métiers des femmes, art et création des jeunes de Chlef vous souhaite la bienvenue dans ses différents stands d’exposition des produits de pure tradition de la région de Chlef et vous invite à visiter son exposition initiée par Melle Hamroune Fatima, présidente de l’association « El Intissar » dans le hall de la bibliothèque de Wilaya « Mohamed Mahdi » de Chlef et ce, du 24 Août au 05 Septembre 2010.


 

 

L’association « El Intissar » a pour but de promouvoir l’artisanat dans la région de Chlef. Sa présidente, Mme Hamroune Fatima, a été plusieurs fois primée lors des manifestations culturelles organisées par le Ministère de la Culture. Elle vient d’initier une exposition de travaux artisanaux au niveau de la bibliothèque de Wilaya « Mohamed Mahdi » de Chlef avec le concours de la Direction de la Culture de la wilaya de Chlef. C’est une association de femmes et de jeunes filles de la région de Chlef qui se sont constituées en association pour promouvoir les travaux artisanaux et faire connaître ces derniers et ainsi valoriser le travail traditionnel dans la région de Chlef.

 

Sur cette photo, on distingue Melle Hamroune Fatima, présidente de l’association « El Intissar » devant son stand. Elle est également couturière. Elle confectionne des bibelots pour décoration et elle a été plusieurs fois primée par la Ministre de la Culture et par le Président de la République, lors des manifestations culturelles, en l’occurrence, lors de l’exposition qu’elle a faite à Alger en 2007, durant l’année de la Culture Arabe. Sur la photo, à gauche sur le stand, on distingue les médailles et les diplômes d’honneur qu’elle a obtenus durant différentes expositions.

Etaient présents plusieurs artisans dans plusieurs créneaux de l’artisanat. En premier lieu nous avons Monsieur Khabbèche Abdelkader, né en 1932, ancien maçon diplômé qui s’est reconverti en artisan dans la confection d’objets en palmier nain (Doum).

 

Nous avons visité le stand de présentation de Mme Bensalem qui est originaire de Béni Rached mais habitant actuellement à Chegga (Chlef). Nous avons été vraiment impressionnés par la multitude d’objets présentés en terre cuite sous différents modèles et différentes formes en terre cuite.

 

Nous nous sommes arrêtés devant de beaux tapis artisanaux présentés sur le stand de Mme  Jedadou  Khédidja qui est originaire de Zemmoura dans la commune d’Ouled Ben Abdelkader. Les formes et les dessins dénotent une certaine ancestralité dans le travail artisanal d’époque. Les couleurs chatoyantes utilisées dans la confection de tapis et de couvertures donnent un plus au travail artisanal présenté par cette dame qui se veut le reflet du travail artisanal ancestral transmis de mère en fille dans la région d’Ouled Ben Abdelkader.

 

Nous sommes passés par la suite devant le stand de Mme Boumaza Aïcha qui nous a subjugués avec la finesse de son travail artisanal. Cela dénote une certaine dextérité dans le travail de la poterie en terre cuite. Les plats de toutes dimensions présentés sur le stand sont d’une vraie beauté et d’un travail emprunt d’un amour pour ce métier, transmis de famille en famille ou de mère en fille.

 

Le Stand réservé à la région de Ténès était représenté par Melle Si Ali Ahlam, handicapée, dans la confection de bibelots de décoration. C’est un travail vraiment fastidieux et combien agréable à regarder (Photo 1 à gauche). Toujours dans le même stand réservé à la région de Ténès, Melle Asnoune Fatiha nous a gratifiés d’une panoplie d’objets de couture pour enfants en prêt-à-porter (Photo 2 droite)

   

 

 

Un autre stand réservé à la région d’Ouled Ben Abdelkader et représenté par Mme Belarbi Souâd dont les travaux artisanaux en palmier nain représentant des bibelot s sont d’une confection assez remarquable et dénote de la patience et de l’art de l’artisan.

 

Quant à la région de Tadjena, elle était représentée par Melle Serfi Zohra dans la couture du trousseau de la mariée, d’une beauté et d’un style très rigoureux et très chatoyant par la couleur violette qui a donné un certain plus à la confection de ce trousseau très attirant.

 

Quant à Melle Nassira Daâmèche et toujours dans le style de trousseau de la mariée, elle nous gratifie d’un ensemble blanc qui dénote de la pureté de la jeune mariée et lui donne un certain goût prononcé pour la simplicité dans le choix des couleurs.

 

 

Mme Maâmar-Djilali Fatiha a excellé dans la confection d’objets de cuisine tels bibelots, tabliers de cuisine, nappes, torchons, housses pour thermos, panier à pain, tentures, rideaux, etc.… La couleur rouge utilisée pour la confection de ces objets dans un tissu à carreaux donne un goût prononcé pour les couleurs chatoyantes.

 

 

Ces deux tableaux représentant des gâteaux de différentes formes et de différentes couleurs sont l’œuvre de Melle Yahi Yamina de Chettia qui prépare des gâteaux et confiseries pour les fêtes pour Chettia et la région de Chlef.

  

 

Les photos ci-dessus représentent les gâteaux préparés par Mme Brahim-Mazari de Chettia elle aussi, qui est aussi une virtuose dans la préparation de plats traditionnels et de cuisine moderne.

Mme Belkacemi Kheira de  Chettia est spécialiste en gâteaux traditionnels et préparent ces derniers pour les fêtes

               

 

 

Mme Bourouina Kheira de Hay Bensouna est spécialiste en gâteaux et en plats traditionnels et modernes.

 

 

 

Melle Dendane Saädia, d’Ouled Mohamed, dans la périphérie du centre de Chlef, a présenté dans son stand de la couture, de la broderie et des gâteaux traditionnels pour les fêtes et mariages.

Melle Bekka Zouina du site Charra à Chettia est spécialiste dans la préparation de gâteaux traditionnels.

Melle Fellali Djabria de Chorfa, elle aussi, prépare des gâteaux pour les noces et fêtes de la région.

 

Melle Hamroune Zohra, présente dans son stand des vêtements de laine pour des nourrissons. Elle fait aussi du prêt-à-porter ainsi que de la broderie.

 

 

On remarque sur la photo ci-dessus, les différentes médailles et distinctions obtenues par Melle Hamroune Fatima, présidente de l’association « El Intissar », lors des différentes manifestations culturelles qui se sont produites sur le territoire national.

 

 

Les quatre photos ci-dessus représentent les différentes cérémonies auxquelles a participé Melle Hamroune Fatima et durant lesquelles elle a été primée par Mr le Président de la République, par Mme la Ministre de la Culture ainsi que par Mr le Ministre des P.M.E. et P.M.I

Je terminerais mon article  en vous présentant une jeune fille, en l'occurrence, la jeune Medjahed Khaoula qui est une caricaturiste chevronnée et crée elle-même ses historiettes et les concrétisent en bandes dessinées. Elle habite à El Hamadia - Chlef. Elle a plusieurs bandes dessinées sur la vie du prophète (qpssl)

                                                       Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste - Chlef


02/09/2010
0 Poster un commentaire

LE CROISSANT ROUGE ALGERIEN A CHLEF

                            

Le croissant rouge algérien à Chlef   


En ces temps difficiles pour les familles démunies et en ce mois de carême, nous avons voulu visiter le siège du Croissant Rouge à Chlef pour essayer de cerner les problèmes inhérents à cette structure d’entraide sociale. Nous avons été reçus par Monsieur Djerrah Abed, Trésorier Général du Comité de Wilaya du Croissant Rouge Algérien qui nous a donné toutes les indications et renseignements concernant les activités du Croissant Rouge Algérien à Chlef.

Le comité de wilaya du croissant rouge algérien est présidé par le Dr Douaïdia Boualem qui a remplace Monsieur Boudria Ali dit Maâmar, décédé dernièrement (que Dieu l’accueille en son vaste paradis). Le Dr Aît Saada Maâmar était présent et nous a fait savoir qu’il faisait partie du comité de wilaya et s’occupait de l’accompagnement psychologique des femmes et des enfants en détresse.

 

Il nous a été donné, par la suite, de visiter les lieux et les différentes structures composant le siège du Croissant Rouge Algérien à Chlef où nous avons relevé les différentes activités qui s’y déroulaient.

  

La première structure que nous avons visité est celle de l’atelier de secourisme qui dirigé par Monsieur Dendi Abdelkader qui est en même temps chef de service de table du restaurant de Ramadhan.

  

Cette deuxième structure, attenante à la première est réservée pour la formation de jeunes filles dans le domaine de la coiffure « femmes »

  

La troisième structure est réservée pour la couture et pour l’enseignement paramédical.

Toujours, dans le même ordre d’idées, nous avons demandé à Monsieur Djerrah de nous parler des S.D.F que nous voyons dans la ville et comment ne sont-ils pas pris en charge par le Croissant Rouge Algérien, ni par les autorités locales tout au long de l’année. Monsieur Djerrah nous a fait savoir qu’il les prenait en charge durant les mois d’hiver et nous constatons dans la photo ci-dessus dont le premier baraquement à gauche est réservé aux hommes et le deuxième baraquement au milieu est réservé aux femmes. Il nous a été rapporté que le DAS dotait le Croissant Rouge Algérien de matelas, draps et couvertures durant la saison hivernale où on peut recevoir les différents SDF disséminés dans toute la ville de Chlef.

A la question de savoir d’où viennent les fonds qui permettent au Comité de Wilaya du Croissant Rouge Algérien, de concrétiser ses activités, Monsieur Djerrah nous répondit qu’en matière de « panier du ramadhan », il y avait des donateurs qui nous ont permis de distribuer un quota aux familles démunies et cela une fois par semaine. Le couffin du Ramadhan est ainsi composé : (1 litre d’huile, 250 gr de café, 1 kg de sucre, une boite de tomate concentrée, 1 kg de lentilles, 1 kg de riz et un pot de moutarde). Ces quantités sont distribuées une fois par semaine, durant tout le mois de Ramadhan, c’est-à-dire que le bénéficiaire reçoit quatre fois ces quantités durant le mois sacré.

 

Pour ce qui est du restaurant du mois sacré de Ramadhan, nous bénéficions d’un apport financier de la part de la Direction de l’Action Sociale de la Wilaya de Chlef qui est de l’ordre de plus de 1.200.000,00 DA (cent vingt millions de centimes), divisés équitablement à raison de 240.000,00 DA chacun, pour les cinq restos ouverts dans les différentes daïrates de la wilaya de Chlef qui sont les suivants : 1/-Chlef-centre, 2/- Bou-kader, 3/- Ouled Ben Abdelkader (repas à emporter), 4/- Ténès, 5/- Oued Fodda (repas à emporter)

Accompagné de Monsieur Djerrah Abed, du Dr Ait Saada Maâmar, de Monsieur Azzouz, nous avons visité les structures existantes et en particulier le restaurant où nous avons trouvé de jeunes volontaires, tous heureux de participer en nous faisant visiter la cuisine et le réfectoire qui sert à l’accueil des gens durant ce mois sacré de Ramadhan

 

Nous avons pu constater la qualité des repas distribués et par la même, nous avons remarqué chez cette poignée de jeunes volontaires, une abnégation dans le service ainsi que dans la préparation du manger qui se compose de différents plats dont les photos suivent :

 

 

 

Les bénéficiaires du resto reçoivent un repas complet composé de plusieurs plats de cuisine traditionnelle et moderne dont Chorba ou h’rira, Hors-d’œuvre varié, plat d’aubergines aux pois-chiches avec viande, boulettes de viandes (M’thaouem), plat de pruneaux (El’ham elh’lou). En plus, les bénéficiaires reçoivent une limonade ainsi des dattes pour commencer et des sucreries pour terminer (Kalb El-Louz)

 

D’après Monsieur Djerrah Abed, plus de soixante-dix repas (70) sont distribués chaque jour, depuis le début du Ramadhan dans le resto de Chlef Centre.

Avant de terminer, je ne manquerais de louer les efforts fournis par les jeunes volontaires du Comité de Wilaya du Croissant Rouge Algérien et de citer leur nom pour mémoire :

Monsieur Tergou Djamel, Monsieur Younsi Ahmed, Monsieur Djerrah Farouk (sourd-muet) ainsi que Monsieur Dendi Abdelkader, responsable du service de table au niveau du restaurant.

Il leur arrive, par moments de rester jusqu’au S’hor pour servir certains SDF ou passagers.


31/08/2010
0 Poster un commentaire

LIBERTE D'EXPRESSION

LIBERTE D’EXPRESSION

 

Et j’ai crié, crié

Ton nom

Je t’ai cherchée

Pendant longtemps

Lorsque je t’ai trouvée

Dans un puits profond

Abîme sans fonds

Pareille à une luciole

Ephémère,

Sur les rochers s’écrasant

Ma voix a porté son

D’autre voix se sont jointes à moi

Prisonnière tu l’étais

Notre union t’a délivrée

Tu es ma muse aimée

Du passé, du futur et du présent

Et j'ai crié,

Crié maintes fois ton nom

Le vent a porté mon son

Avec l’écho de la mer lui répondant

Tu es délivrée pour l’instant

Sous notre regard bienveillant

Tu es ma muse aimée

D’hier, d’aujourd’hui et de demain

Et j’ai crié,

Crié plusieurs fois ton nom

Le puits sans fonds s’éclairant

De par tes étincelles éclatant

En un soleil grossissant

Et un astre resplendissant

Tu es devenue l’étoile nous guidant

A travers les écumes et les déserts d’antan

Je t’ai nommée

Liberté d’expression

 

Tu es ma muse désirée

D’automne, d’hiver et de printemps

Et j’ai crié,

Crié ton nom

Plaise à ceux qui me tairont

De croire qu’ils m’auront

Je suis le plus futé

Sous ta protection

Je suis zélé

Parmi tes fervents sujets

Je renaîtrais sans façon

Et tes mots, je clamerais

Sans gêne ni bourdon

Encore, je t’appellerais

Liberté d’expression

                             Par Mohamed Boudia

 (Écrit le 6 Août à 2heures 20 du matin)


06/08/2010
0 Poster un commentaire

Festival de la chanson "Chaäbi" Demi-finale à Chlef


Festival de la chanson « Chaâbi » dans sa 5ème Edition 2010

La demi-finale du Festival de la chanson « Chaâbi » dans sa 5ème  édition  s’est tenue au Musée de Chlef les 17 et 18 juillet 2010. Plusieurs candidats étaient en lice. Pour la première journée de cette demi-finale les candidats dont les noms suivent se sont relayés sur la scène de la salle climatisée du Musée de Chlef – Cité Arroudj – pour égayer l’assistance et l’imprégner de la mélodie « Chaâbi » et l’emmener vers les rivages de la musique durant les années soixante et soixante-dix :

          

 Cherfaoui  Abdelhamid d’Oran                Boudrane Zahrane El Mehdi de Mostaganem

 

           

 

  Djamel Sahouadj de Chlef (El-Asnam)             Chaouch Tahir de Chlef (El-Asnam)


           

Moulay Nebbiche Taïeb de Mascara                    Tarfaya Mustapha de Relizane

 

Tous les six ont fait une prestation très acceptable et ont pu faire goûter à l’assistance les différentes mélodies de la musique « Chaâbi ».

 

L’animateur de la soirée qui n’est autre que le fameux Djalal Chendali, venu spécialement pour animer ces soirées du Festival de la Chanson « Chaâbi » à Chlef. Monsieur Djalal, à chaque reprise ne cessait de rappeler le règlement du concours dont le respect du temps imparti aux candidats, soit dix minutes pour chaque prestation. Il rappela aussi que les membres du jury dont les noms suivent : Le professeur Mohamed Hmaïdia de Mostaganem et Monsieur Djamel Megharia de Chlef donneraient deux points supplémentaires aux candidats qui arboreraient le costume de leur région. D’un autre côté, il fit part à l’assistance de plusieurs points du règlement, en l’occurrence, la mémorisation des paroles de la chanson ainsi que l’élocution de la « Qassida », sans oublier de remercier Monsieur le Wali de Chlef et le Directeur de la culture de Chlef pour leur précieux concours afin que puisse se tenir cette demi-finale du festival de la chanson « Chaâbi » à Chlef. Il n’omettra pas non plus de présenter Monsieur Abdelkader Bendamèche, chanteur et écrivain et en même temps Commissaire Général du Festival de la Chanson « Chaâbi » dans ses cinq éditions depuis l’année 2006.

Il demanda ensuite à l’assistance de rendre un hommage exceptionnel à un chantre du Chaâbi qui vient de nous quitter, il y a exactement 99 jours, le regretté Abdelkader Guessoum de Blida.  Il n’omettre pas non plus de rendre un grand hommage au cheikh Djelloul Moulfi, initiateur du Chaâbi dans la région de Chlef dans les années soixante et du groupe musical « El Afrah » d’El Asnam (Chlef)

Sur la photo, on remarque que Djalal a commencé par lui-même en arborant une tenue traditionnelle tout au long de la soirée.

Pour la deuxième journée consécutive, six autres candidats étaient prévus dans le programme qui s’est vu estropié par l’absence de deux d’entre eux. Il restait seulement quatre candidats  en lice dont une femme.

        

 

Izri Ahmed de Mascara                                         Kardjadja Mohamed Amine (Chlef)

Ce fut ensuite au tour de Monsieur Abdelkader Bendamèche de déclamer quelques vers d’un poème du regretté Cheikh Boumediene Bensahla de Tlemcen qui a vécu au 18ème siècle de notre ère dont le titre est : « Sidi oua mene issal 3ala kahl el Aïn » « Maître et qui demande après celle aux yeux noirs ». La diction était parfaite et a permis à l’assistance de goûter pendant quelques minutes à la vraie poésie d’antan déclamée par un maître, chercheur en poésie ancestrale pour avoir écrit plusieurs recueils au sujet des poètes d’antan tels Abderrahmane El Medjdoub, Lakhdar Benkhlouf, Boumediene Bensahla, etc….

 

Ce fut ensuite au tour des deux derniers candidats pour présenter leur prestation dans la chanson « Chaâbi ». La gente féminine n’a pas été exclue et elle fut représentée par Mme Boudjella Sabria de Mostaganem.

       

 

Berdi Djamel (Chlef                                  Boudjella Sabria ( Mostaganem)

Monsieur Yamouni Abderrahmane et Monsieur Bouguetifa Boutouchent étaient absents et n’ont pu assister à la demi-finale du Festival de la chanson Chaâbi qui s’est tenu les 17 et 18 Juillet 2010 à Chlef.

 

Pour clôturer la soirée, Monsieur Djalal Chendali nous présenta un professionnel de la chanson « Chaâbi », Cheikh Mostefa Belahcène de Relizane, de passage à Chlef qui a bien voulu nous gratifier de quelques chansons du regretté El Hadj M’hamed El Anka, parmi elles, celle que le public aime le plus « ya ouelfi Mériem ».

Tout au long des prestations, l’assistance n’a pas cessé ses applaudissements pour encourager les jeunes candidats de la chanson « Chaâbi ».

 

 

Sur la photo, nous remarquons Monsieur Houari Abdelkrim interviewant Monsieur Abdelkader Bendamèche, lors de la clôture de la demi-finale du Festival Culturel National de la chanson « Chaâbi », au musée de la Cité Arroudj à Chlef.

Nous nous sommes rapprochés de Monsieur Abdelkader Bendamèche, Commissaire Général du Festival Culturel National de la Chanson Chaâbi, qui nous donna ses impressions :

Il nous donna de prime abord la devise du festival et nous dit : « La connaissance et le savoir comme moteur du festival ». Il continua en ces termes : «  La principale mission de notre institution  est la découverte de talents nouveaux dans ce genre musical ancestral ainsi que la transmission et la propagation des connaissances poétiques et mélodiques qui disent toute l’importance de ce domaine quant à la mémoire collective  de notre nation plusieurs fois millénaire. Rappeler l’œuvre des « premiers de cordée » est une autre mission que nous menons depuis la première édition du festival, avec en prime, la publication  d’un ouvrage recueil de poèmes populaires, corrigé de toutes les œuvres interprétées par les candidats durant l’édition.

Mais la pierre angulaire de notre action demeure, sans conteste, la tenue d’un Master Class au profit des candidats qui reçoivent ainsi, durant toutes les étapes du festival, des enseignements et cours appropriés en matière de poésie et de musique « Chaâbi ».

L’organisation de cette première demi-finale à Chlef s’est concrétisée  grâce à l’accord donné par Monsieur le Wali de la Wilaya que je remercie vivement. Notre passage dans cette ville est une occasion pour rappeler aux jeunes interprètes du « Chaâbi », le souvenir de l’un  de leurs aînés Cheikh Moulfi Djelloul, décédé en 1972 à Chlef.

Cette étape se prolongera à Alger et à Sétif jusqu’au 26 Juillet 2010. Nous rappelons que la finale de cette 5ème édition aura lieu au Théâtre National « Mahieddine Bachtarzi »  à Alger, du 25 au 31 Août 2010 »

Propos recueillis par Mohamed Boudia – Ecrivain et journaliste, auprès de Monsieur Abdelkader Bendamèche, Commissaire Général du Festival Culturel National de la Chanson « Chaâbi ».

                             Mohamed Boudia – Ecrivain


21/07/2010
0 Poster un commentaire